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15 sujets de 76 à 90 (sur un total de 232)
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    Réponses
  • #13154
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Carole,

    Je vous félicite pour la précision et la justesse de votre analyse. J’apprécie vraiment la bienveillance qui ressort de votre regard de futur psychopraticienne. Bravo. Belle continuation dans votre formation.

    Audrey

    #13160

    Bonjour Audrey,

    Merci pour votre retour et vos encouragements.

    Belle journée,

    Carole,

    #13264
    Photo du profil de FLORENCE Marquant
    FLORENCE Marquant
    Étudiant(e)

    Bonjour

    Suite a l’étude de cas de Me A je pense qu’elle vient en consultation pour un mal être profond ressenti depuis plusieurs semaines.

    Me A est atteinte d’une nevrose obsessionnelle. Me A décrit des symptômes d obsessions avec des vérifications incessantes dans la maison,  le lavage des mains dès qu’elle a touché une « surface sale ». Les actes sont compulsifs,  Me A explique qu’elle est obligée de faire les vérifications avant d’aller au travail sinon cela est impossible pour elle et cela génére des angoisses majeures.

    Me A a une angoisse de la mort qu’elle a déplacé et isolé sur des éléments environnementaux modifiables. Ses symptômes sont apparus à la mort de son père et semblent prendre de plus en plus de place dans sa vie quotidienne provoquant des conflits avec son.mari et ses filles. Les conséquences au niveau professionnel sont également lourdes puisqu’elle a perdu son travail.

    Cependant Me A semble ne pas associer ses troubles du comportement à la mort de son  père.

    Me A semble ressentir de la culpabilité vis à vis de sa mère fragile qui a eu des épisodes dépressifs quand elle était petite et qui a pris la place de « maman » auprès de ses frères.  Cette culpabilité se retrouve également dans le fait que Me A a perdu son travail et que des difficultés financières sont apparues à la suite de cela ainsi que des conflits avec son mari.

    Pour la prise en charge je proposerai une psychothérapie clinique pour rechercher la cause ainsi qu’une psychothérapie comportementale pour aider M A à réguler les actes compulsifs. L’hypnose, EFT ainsi que l’EMDR peuvent être proposés.

    Me A présentant des troubles alimentaires et du sommeil peut être placée sous traitement anxiolytique, anti dépresseur.

    Il serait intéressant de voir avec Me A comment a telle vécu  la mort de son père,  les hospitalisations de sa mère alors qu’elle était petite?Demander également à Me A de quoi a t elle le plus peur ? De la mort ?

    #13271

    Madame A consulte car elle se trouve en grande souffrance psychologique. En effet le décès de son père il y a 12 ans a entraîné chez elle un cortège de symptômes envahissants et invalidants, mettant en péril sa vie affective, professionnelle et sociale. Elle souhaite retrouver un équilibre lui permettant de se débarrasser de ces symptômes afin de retrouver une vie professionnelle et personnelle épanouissante.

    Les  symptômes de Madame A présentent des troubles du comportement de type compulsifs, des obsessions et des rituels qui témoignent d’une dépression importante avec perte de sommeil et troubles de l’alimentation qui , s’ils ne sont pas pris à temps peuvent s’installer de façon durable et entraîner de graves problèmes de santé. Ces symptômes étant apparus  suite au décès de son père, il semblerait que Madame A ait utilisé ce mécanisme afin de se défendre de son angoisse de mort, il apparaît également que Madame A soit une personne empreinte de culpabilité qui remonte à son enfance écourtée par la décharge de responsabilité parentale sur sa personne. Un fond dépressif s’est installé dès l’enfance, que les pertes viennent faire resurgir.

    3)Les besoins de Mme À serraient dêtre écoutée, rassurée, déculpabilisée, accompagnée dans la reconnaissance de son angoisse de mort et du choc émotionnel qu’a représenté  le décès de son père, malgré le fait qu’elle s’en défende. Cette femme doit apprendre à lâcher prise : elle n’a pas à tenir tout le monde à bras le corps. Elle n’est pas la mère de ses parents. Elle a le droit d’être imparfaite et doit apprendre à accepter l’angoisse et la perte. Elle a besoin de laisser parler ses émotions afin de se libérer et de faire émerger  ce qui est refoulé.

    Ces troubles ont pris trop de place dans sa vie. Elle doit libérer la petite fille en elle qui était enchaînée à ses obligations, à sa culpabilité, a un rôle qu’elle n’aurait pas dû tenir, mais surtout qu’elle n’a plus à tenir. Elle peut reprendre sa place de fille de… Mère de… Épouse de…, Mais surtout la place qu’elle désire occuper  pour elle-même renouant avec qui elle est, ce qu’elle aime et désire pour elle, capable de décider, de faire ses propres choix sans culpabiliser.

    4)Diagnostic  : Madame A souffre de troubles obsessionnels compulsifs sur fond dépressif. La boulimie et la perte de sommeil en sont les conséquences.

    5)Proposition d’accompagnement : je lui proposerai à travers l’écoute active et bienveillante, de mettre ses maux en mots afin de lui faire prendre conscience du problème (déni d’angoisse de mort et culpabilité). Nous pourrions faire quelques séances d’EFT, en complément de l’accompagnement et je pourrais lui proposer de consulter son médecin traitant afin de discuter d’un traitement médicamenteux de type anxiolytiques et antidépresseurs afin de la soulager.

    6)Afin de l’amener à prendre conscience de ce qui est à l’origine de ces symptômes et des raisons qui l’ont poussée à effectuer ces rituels, je pourrais lui demander à quel moment ces derniers ont lieu, comment elle se sent juste avant de les effectuer et quelles sont les effets qu’ils procurent  lorsqu’ils l’ont été. Nous pourrions ensuite parler des sentiments et des émotions ressentis au moment du décès de son papa, puis lors d’une autre séance essayer de faire remonter les émotions et les sentiments qu’elle a ressentis enfants lorsque sa mère a été hospitalisée.Nous pourrions également aborder les sentiments qu’elle a ressentis  lorsqu’elle est devenue mère de ses propres enfants cette fois.

    Elle doit comprendre ses émotions, pour cela il me faut créer une véritable alliance avec elle, qu’elle se sente écoutée, en confiance, qu’elle sente que je ne la jugerai pas, que je suis là pour elle et qu’elle mérite de s’occuper d’elle et que je l’y aide.

    Merci pour vos précieux conseils.

    Gaelle.

     

    #13277
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Florence

    Votre analyse est juste et vos propositions complètement adaptées.

    Bravo

    Belle continuation dans votre formation

    Audrey

    #13278
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Gaelle,

    Je vous félicite sincèrement pour analyse de cas qui est juste et vos propositions sont également adaptées. Votre regard bienveillant est très appréciable.

    Je vous souhaite une belle continuation dans votre formation

    Audrey

     

    #13280
    Photo du profil de Sébastien REGNAULT
    Sébastien REGNAULT
    Étudiant(e)

    En premier lieu, il convient de signaler que Mme A est en souffrance liée à une accumulation de facteurs « déclenchant » qui successivement au long de sa vie lui porte désormais préjudice, jusque dans son couple.

    Mme A présente à priori un terrain favorable génétique la prédisposant à la dépression, puisque d’une part sa mère s’est retrouvée en dépression et que d’autres part elle à eue à subir cet éloignement de cette même mère ce qui lui occasionna une prise de responsabilité précoce quant au fait de devoir s’occuper de ses deux frères de 3 et 5 ans.

    · Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mme A ?

    le motif de consultation est lié à la perte de son travail découlant de ses retards répétés.

    · Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mme A ?

    Les symptômes sont le lavage incessant des mains, la peur de la saleté, de la maladie (qui en découle) le contrôle et le doute, la dépression, l’insomnie, l’hyperphagie.

    · Question 3 : Quels sont les besoins de Mme A ?

    Mme A à une besoin d’une Thérapie qui lui permettra de limiter ses symptômes compulsionnels en recherchant la cause des troubles lui permettant ainsi de surmonter, comprendre et œuvrer dans le sens d’une amélioration des manifestations, jusqu’à en atténuer les effets.

    L’hypnose, l’EMDR et l’EFT sont aussi des voies à explorer dans le cadre thérapeutique.

    Un anxiolytique, un anti-dépresseur délivré par un médecin pourrait peut être accompagné cette démarche

    · Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mme A ? Pourquoi ?

    Les symptômes indiquent une Névrose Obsessionnelle – TOC ( Troubles Obsessionnels compulsifs ) alliés à une terrain dépressif engendrant des comportements d’hyperphagie.

    · Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mme A ?

    je propose une thérapie basée sur la recherche de la cause de manière analytique permettant de passer à

    une thérapie basée sur le changement de comportement et sur la volonté de modifier et de se projeter

    dans un avenir et ce une fois que les causes auront été déterminées, comprises et découlant du souhait de

    Mme A de voir celles-ci se résoudre et de l’aider à s’engager en ce sens avec mon soutien dans une

    bienveillance réelle et humaniste (ce qui nous relie).

    · Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à Mme A afin de l’aider à cheminer sur son symptôme ?

    Pour ma part , je pense que je lui demanderai ce qu’elle pense du fait que sa mère l’ayant délaissé en

    raison de son état dépressif alors qu’elle avait 8 ans et qu’elle actuellement s’occupe d’elle de manière

    fusionnel …A t’elle conscience que visiblement ses filles ne prendront pas le même chemin, et que son

    mari non plus à son égard ?

    Et par conséquent ce qui constitue sa vie actuelle n’est ‘il pas la relation avec son mari ?, ses filles ? et que

    restaurer ce lien n’est’il pas l’enjeu majeur actuel et ce afin de lui donner des perspectives d’avenir

    plutôt que trouver refuge dans son passé qui présente des blessures ?

    Ce qui n’interdit pas la relation avec sa mère, cependant sans y trouver refuge comme une solution qui

    n’en est pas une, ce qui la conduirait de surcroît à une continuité dans sa névrose, dans ses TOC par

    le fait de poursuivre et de se laisser envahir par cette peur de la mort projetée sur des éléments

    constitutifs de sa vie quotidienne actuelle.

    Cordialement

    Sébastien REGNAULT

    #13298
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Sébastien,

    Votre analyse est juste et vos propositions d’accompagnement sont adaptées à la problématique de la patiente.

    Bravo

    Je vous souhaite un beau week end

    Audrey

    #13303
    Photo du profil de Agnès Barençon
    Agnès Barençon
    Étudiant(e)

    Bonjour voici les réponses aux questions posées dans la première étude de cas :

    Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mme A ?

    Le motif de consultation de Mme A est un syndrome dépressif majeur dont les symptômes ont entraîné la perte de son emploi du à des retards et une incapacité à exercer son emploi de manière correcte. Et elle souffre de cette situation à laquelle elle décompense.

    Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mme A ?

    Elle présente des troubles du sommeil et de l’alimentation, des comportements boulimiques, des besoins incessants de vérification au sein de sa maison. Elle éprouve le besoin de faire des rituels avant de partir au travail dont le lavage de mains intempestif de type TOC Troubles Obsessionnels du comportement.

    Question 3 : Quels sont les besoins de Mme A ?

    Elle a besoin de retrouver du calme dans la relation avec son mari et ses deux filles et sa place dans la famille. Elle a aussi besoin de retrouver un travail afin de résoudre les problèmes financiers. Et aussi de se retrouver en tant que femme.

    Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mme A ? Pourquoi ?

    Concernant Mme A elle présenterait des troubles laissant penser à une névrose obsessionnelle. D’une part, ayant remarqué que les TOC sont apparus au moment du décès de son père, on peut supposer que Mme A ait développé une angoisse de la mort ayant tenté de dissuader son père de fumer pendant un temps certain. D’autre part, sa mère a été hospitalisée pour des troubles dépressifs à plusieurs reprises. On peut supposer également qu’elle en ait souffert véritablement ce qui est le motif premier du RDV.

    Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mme A ?

    Je lui propose un suivi thérapeutique centré sur la parole et un traitement léger pour traiter les troubles du sommeil en toute bienveillance (sans la contraindre). Quelques séances d’hypnose pourraient être efficaces avec son consentement. Mais je ferai plus un travail sur la psychothérapie par la parole avant toute chose pour entretenir la confiance dans un premier temps. Puis lui proposer une psychothérapie comportementale une fois la confiance établie.

    Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à Mme A afin de l’aider à cheminer sur son symptôme ?

    Concernant les TOC il serait utile de savoir en quoi ceux ci la sécurisent.

    Quelle est aussi sa position par rapport à la mort ?

    Et dans sa relation avec son père avant sa mort ? Et les raisons selon elle des épisodes dépressifs a répétition de sa mère ? Les relations entre ses parents ?

    Ce qu elle a ressenti à la naissance de ses filles.

    Et enfin ce qu elle aimerait faire, elle.

    Bonne réception

    Agnès

    #13307
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Agnès,

    Votre analyse est juste et vos propositions d’accompagnement sont adaptées et surtout bienveillantes. Bravo

    Je vous souhaite une belle continuation dans votre formation

    Audrey

    #13313
    Photo du profil de Coralie.v
    Coralie.v
    Étudiant(e)

    Question n°1 :

    Mme A vient consulter suite à des symptômes invalidants occasionnant un syndrome dépressif majeur (altération du sommeil, troubles alimentaires et conflits intrafamiliaux )

    Question n° 2 :

    Mme A présentent des symptômes dépressifs, lesquels sont engendrés par des rituels compulsifs. Elle éprouve une forte angoisse si elle ne les accomplit pas. Les symptômes sont bien inscrits dans son fonctionnement puisque leur apparition remonte à 12 ans. ( date du décès de son père )

    Question n°3 :

    Dans la mesure où ces symptômes se sont révélés invalidants dans sa vie quotidienne ( perte de son travail à cause de retard quotidiens, sujet de tension avec son époux, etc ) l’on pourrait déduire que Mme A veuille rompre avec ce mode de fonctionnement et récupérer une vie «  normale » .

    Question n°4 :

    Mme A semble souffrir de névrose obsessionnelle. En effet la présence de TOC est assez explicite. ( lavage de mains, vérification incessante au domicile avant de le quitter … ) L’angoisse profonde à la source de la névrose ne peut alors être maîtrisée qu’en étant déplacée sur ces rituels, lesquels engendrent une angoisse supplémentaire s’ils ne sont pas accomplis. Mme A se trouve donc enfermée dans une «  boucle » anxieuse caractéristique chez les personnes souffrant de névroses obsessionnelle.

    Question n°5 :

    N’étant pas partisane de la médicalisation systématique, je proposerai à Mme A en premier lieu une psychothérapie clinique afin de l’aider à achever le processus de deuil du décès de son père ( qui a été le déclencheur des symptômes de la Név-Ob ) A mon sens, si les symptômes persistent si longtemps après, c’est qu’il demeure un point non résolu concernant le décès. ( Ne pas oublier le facteur héréditaire, présent dans le profil de la mère et qui engendre une vulnérabilité supérieure à développer un syndrome dépressif ) Plus antérieurement au décès du père, Mme A doit revenir aux sources de son angoisse pour faire cesser ces compulsions, autrement ces symptômes ne disparaîtront pas car elle semble y tenir malgré tout inconsciemment ( son refus de les associer au décès de son père quand bien même le lien pourrait-être «  évident », le maintien de relations anxiogènes comme celle avec sa mère qui n’aide pas à la diminution de ses symptômes, la légitimité de ces symptômes à ses yeux, qu’elle n’exprime peut-être pas consciemment mais qui rappellent par la vérification incessante, le besoin de sécurité, etc , la haute responsabilité qu’elle évoque avoir eue sur ses épaules durant son enfance «  beaucoup trop » … )

    Je lui conseillerai également une pratique annexe ( méditation, hypnose … ) pour lui apprendre à mieux vivre ses angoisses. Si ces pratiques ne suffisent pas à guérir ( comme le disait d’ailleurs S.Freud si je me souviens bien concernant l’hypnose et la capacité de l’angoisse à se matérialiser à travers des nouveaux symptômes plutôt que de disparaître ) elles peuvent l’aider en complément de la psychothérapie.

    En derniers recours, et si demande explicite de Mme A, je suggérerais la prise d’anxiolytiques.

    Question n°6 :

    Voici les questions que je poserais à Mme A si je devais la rencontrer

    Comment trouve-t-elle sa place au sein de sa cellule familiale ? Quel rôle occupe-t-elle? Que pense-t-elle que l’on attend d’elle ? ( écho avec son enfance ? Responsabilité qui persiste à travers la mère ?)

    Quelle est la source de la colère tournée sur le père ? ( Ou était-il quand elle s’occupait de ses frères/soeurs ? )

    Quel schéma se répète-il ? ( Elle faisait la guerre à son père qui se détruisait avec le tabac, maintenant elle entretient une relation tendue avec ses filles qui déplorent l’aspect destructeur de ses propres symptômes ? Grand-mère vulnérable psychologiquement et absente auprès de ses enfants -> mère dont les symptômes altèrent sa relation à autrui et la condamnent à être  » absente  » ou à désinvestir certaines de ses fonctions : travail , union du couple…  )

    Que pense-t-elle devoir réparer ? ( Culpabilité vis à vis de la mère, alors que selon ses dires, elle a assumé cette fonction durant son enfance et a toujours cherché à préserver sa fratrie de la vulnérabilité psychologique de leur mère, de quoi peut-elle culpabiliser ? )

    Qu’a-t-elle à laver en elle ? ( surface définie comme sale qui engendre un lavage de mains excessif )

    Bonne soirée/ journée

    Coralie

    #13321
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Coralie,

    Bravo pour la justesse de votre analyse. Vos propositions sont faites dans un ordre adapté et il ressort une belle bienveillance, je vous félicite

    Belle continuation dans votre formation

    Audrey

    #13954
    Photo du profil de ventroux eric
    ventroux eric
    Étudiant(e)

    Étude de cas n°1

    le sujet : une femme de 58 ans (madame X)

    motif de la consultation : des symptômes qui ont mis en péril son travail (perte de son emploi)

    retards quotidiens (quelles sont les raison ou motifs qui occasionnent ces retard quotidien?)

    incapacité à exercer correctement son emploi (lesquelles ?)

    la patiente précise les premières conséquentes et symptômes :

    syndrome dépressif majeur

    trouble du sommeil

    trouble de l’alimentation (comportements boulimiques)

    conflits familiaux (avec le mari)

    perte de son emploi

    difficultés financière (perte de son emploi)

    Madame X décrit ensuite ses symptômes :

    un besoin incessant de vérification au sein de la maison (mise en place d’un rituel obsessionnel créant une angoisse majeur)

    2ème rituel obsessionnel : lavage de main intempestif (rituel décrit comme très invalidant)

    Madame X relate que : ses symptômes sont survenus il y a 12 ans après le décès de son père malgré qu’elle était préparé au conséquence et à l’issue (mort) du au tabagisme de son père. (question : il y a t’il d’autres rituels mise en place par madame X « TOC : trouble obsessionnel et compulsif »)

    Madame X est l’aîné d’une fratrie de trois enfants (question : état de santé de la fratrie ? Il y a t’il d’autre personne de la fratrie qui aurait des TOC ou problème de santé psychique ou physique?)

    Maman de madame X : état dépressif épisodique allant jusqu’à une hospitalisation plusieurs mois (conséquences: madame X à l’age de 8 ans a élevé seule des deux frères âgés de 5 et 3 ans)

    Situation relationnel de madame X :

    problème de couple (mari)

    état fusionnel avec sa maman

    relation assez tendu avec les deux filles de madame X (cause : TOC de madame X)

    Question : quelles sont les relations que madame X entretient avec ses frères ? À t’elle des amis (es) ? D’autres relations ?

    Première hypothèse : madame X souffre peut être de névrose obsessionnelle au vu de la symptomatologie qui est sur trois registre : les obsessions, les actes compulsifs, la pensée magique

    les mécanismes de défense sont l’isolation et le déplacement.

    L’angoisse incontrôlable de la mort (décès du père il y a 12 ans) est redirigé sur des angoisses plus contrôlables (rituel, besoin de vérification), cependant ces mécanismes de défense sont en excès et invalidants au quotidien avec toutes les incidences dans la vie de madame X qu’ils entraînent et qu’ils ont entraînés.

    On peut parler de troubles obsessionnels compulsifs (TOC)

    Préconisation :

    physiothérapie clinique et comportemental : rendez vous psychiatre pour un traitement médicamenteux et évaluation de l’état (dépression) et évaluation si madame X a besoin d’être suivi par un (e) psychologue dans le cadre de la mise en place d’une thérapie comportemental et cognitive (TCC)

    médecine alternative : hypnose, EMDR, RITMO, IMO, EFT , Cohérence cardiaque, relaxation….

    Analyse des épisodes de boulimie (vomissement, laxatif ou diurétique…etc.) et voir le rapport avec les angoisses (contenir ce qui échappe / a mort )

    mettre des petites taches en place pour amener la modification des schémas comportementaux, compulsifs et des rituels existants (ses taches permettent aussi de voir la coopération et la motivation de madame X)

    travail sur le deuil (mort de son père)

    voir avec madame X ce qu’elle pourrait faire pour améliorer ces problèmes relationnels avec sont mari, ses enfants (conflits familiaux) et fusionnels avec sa maman, l’amélioration de la situation relationnel permettrais à madame X d’être soutenue dans sa démarche de soin et voir peut être accompagné (mari)

    voir avec madame X si il y a eu des difficultés de vie, épisode de vie importants ou des situations particulières en remontant depuis sont enfance à aujourd’hui à l’age de 58 ans

    demander à madame X comment elle envisage et voie l’avenir, comment elle se projette,

    instaurer un climat de confiance (thérapeute/patient)

    analyse de l’évolution de la situation à chaque rendez vous

    merci à vous

    #13962
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Eric,

    Votre analyse est précise et juste. Je vous félicite.

    Passez une belle fin de journée

    Audrey

    #14025
    Photo du profil de Mathilde Selin
    Mathilde Selin
    Étudiant(e)

    Bonjour Audrey,

    Voici mon étude de cas.

    Mes premières impressions

    Mme. A semble avoir la volonté de sortir de ses difficultés puisqu’elle est présente en consultation. Je perçois une grande souffrance dans sa vie actuelle qui a d’ailleurs un impact différents domaines de sa vie (emploi, couple, enfants, alimentation, sommeil, rituels…)

    Son histoire semble chargée avec une enfance marquée par des responsabilités et la confrontation à des situations qui sortent de la norme.

    Question 1 :

    A la lecture du document, Mme A. évoque sa perte d’emploi en premier. Je suppose que c’est le facteur déclencheur de sa démarche. Elle consulte pour différentes problématiques rencontrées au quotidien et qui ont des conséquences aujourd’hui qui la pèsent.

    Question 2 :

    Les symptômes présentés sont : syndrome dépressif majeur/ troubles alimentaires : boulimie/ trouble de sommeil/ doutes, rumination et compulsions pour tenter de canaliser une angoisse : vérification et lavage des mains)

    Question 3.

    Mme A. semble avoir besoin de se libérer, apprivoiser et gérer plus sereinement ses angoisses. Elle a besoin de retrouver des habitudes de vie sereines et saines lui permettant un retour à la normalité dans ses obligations professionnelles, ses relations familiales, dans ses habitudes alimentaires et dans son sommeil.

    Question 4

    Mes hypothèses :

    Mme A. semble souffrir :

    D’une névrose obsessionnelle (TOC de vérifications et liés à l’hygiène des mains, alimentaires)

    De troubles alimentaires (boulimie)

    Face à l’idée de la séparation qui l’angoisse de façon inconsciente

    Question 5

    Je proposerais à Mme A une psychothérapie clinique afin de comprendre les causes profondes des mécanismes qu’elle a mis en place et qui la font souffrir aujourd’hui. Le but étant qu’elle chemine vers une connaissance d’elle-même et qu’elle prenne conscience que les mécanismes lui ont été utiles à un moment donné de sa vie pour faire face à des situations difficiles mais qu’elle peut s’en libérer aujourd’hui.

    Je pourrais aussi lui proposer une thérapie comportementale, peut-être plus rapide mais dont la visées et de reconditionner le cerveau pour arrêter les compulsions (alimentaires, vérifications, hygiènes)

    Je pourrais enfin lui suggérer de l’hypnose.

    Question 6

    Tout d’abord, il me semble indispensable de savoir si la patiente vient volontairement ou sur la demande de son entourage car le cheminement intérieur se fait uniquement si cela a du sens pour la personne et non dans l’urgence pour changer pour quelqu’un d’autre. Si elle vient de son plein gré, je valoriserai sa démarche pleine de courage car ce n’est pas facile de se s’exposer en consultation dans la mesure où bien souvent, ce sont les côtés les plus sombres qui sont présentés par le patient.

    Si sa démarche n’est pas volontaire, je valoriserai aussi sa démarche qui est tout aussi courageuse mais je lui demanderai de réfléchir à ses réelles intentions lorsqu’elle consulte (mais cela fait partie d’une autre problématique…).

    Je lui demanderais quels sont ses objectifs et ce qu’elle souhaite concrètement au terme de sa prise en charge.

    Je lui demanderai comment elle se sent avant, pendant et après les rituels ? Combien de temps dure l’apaisement ?

    Je la questionnerai sur sa façon de percevoir, ressentir et vivre les séparations au sens large, dans d’autres domaines (ex : la première séparation avec ses filles lorsqu’elles étaient des enfants/bébés, lorsqu’elle a pris son indépendance et quitté la maison familiale…)

    Je lui demanderai pourquoi elle a eu cette volonté de « faire la guerre » à son père ? En quoi le voir fumer était il gênant ? que générait en elle ce manque de contrôle sur le comportement de son père ?

    Comment vivait-elle la responsabilité qu’elle endossait avec ses petits frères ?

    Je vous remercie par avance pour la lecture de mon travail,

    Cordialement,

    Mathilde

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