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  • #12324
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Laetitia,

    Encore une fois, félicitations pour votre étude de ce cas. Effectivement, la priorité est la sécurité du patient et son entourage. Vos propositions thérapeutiques sont complètement adaptées et vos questions pertinentes.

    Bravo

    Audrey

    #12335
    Photo du profil de Julie Pichon
    Julie Pichon
    Étudiant(e)

    Etude de cas n°2

     

    Il apparaît clairement que Mr X a rapidement besoin d’aide. Ses propos font craindre un futur passage à l’acte. Mr X me paraît extrêmement méfiant lors de cet entretien ce qui m’amène à penser que l’initiative de se rendre à cette consultation viendrait peut-être de sa mère. En effet elle paraît très inquiète et dit même «  avoir peur «  de son fils. Je prends notre que la thérapie peut s’avérer délicate puisque Mr X est dans un délire paranoïaque, il se montre et se montrera lors de l’accompagnement thérapeutique très méfiant. Il faudra donc veiller à ce que Mr X suive correctement son traitement médicamenteux.

     

    1- Mr X consulte suite à une grave altercation avec son voisin.

    2- Les symptômes présentés par Mr X sont des délires systématisés de persécution, son incapacité à prendre du recul souligne une projection psychotique.

    3- Mr X à besoin d’un traitement médicamenteux et d’ une hospitalisation afin de stopper ses délires paranoïaques. Mr X à besoin d’être en confiance afin que la thérapie puisse l’aider. Les médicaments aideront en ce sens.

    4- Mr X présente donc une Paranoia avec délires systématisés de persécution et projection psychotique. Mr présente une forme de délire de paranoïa appelé délire de persécution .

    5- Mr X à besoin d’un traitement médicamenteux et d’une hospitalisation pour éviter un passage à l’acte. Je proposerais en parallèle à Mr X de prendre le temps de me faire confiance , je ferais preuve d’empathie, de douceur, d’écoute et de patience afin que Mr X se sente en sécurité lors de nos consultations. Il faudra aussi s’assurer de la bonne prise du traitement afin que l’accompagnement se passe au mieux.

    6- Je demanderais à la mère de Mr X plusieurs questions afin de comprendre le cheminement de la psychose de Mr X.

     

    Est-ce que Mr X était d’accord de venir à cette consultation ? Si non est ce de votre initiative ? Comment a t-il justifié son refus ?

    Quelle fût l’enfance,  l’adolescence de Mr X ? Quelle est sa situation personnelle, professionnelle        et sociale aujourd’hui ?

    Comment se traduisait son attitude inhibé plus jeune ? Faisait il déjà preuve de méfiance , de         soupçons constant ?

    Est-ce qu’un événement particulier a eu lieu peu de temps avant l’apparition des premiers symptômes ?

    A quelle fréquence apparaissent les délires de persécution ? Quelles sont leurs intensités ?

    Est-ce que vous ressentez une montée en violence ? Un passage à l’acte imminent ?

    Notez vous parfois un apaisement chez Mr X ? Si oui dans quels contextes ? Comment se traduit il ?

    Etes vous prête si besoin à l’accompagner dans ce parcours thérapeutique ?

    Pensez vous qu’il faille me notifier d’autres informations qui vous semble essentielles ?

     

     

    Merci pour votre retour .

     

    Julie.

     

    #12341
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Julie,

    A nouveau, votre analyse est autant pertinente que bienveillante. Toutes mes félicitations.

    Je vous souhaite une belle soirée

    Audrey

    #12342
    Photo du profil de Pierre Vatel
    Pierre Vatel
    Étudiant(e)

     

    Ce qui me vient en premier à l’esprit à la lecture de ce tableau c’est la gravité de l’acte qui est posé (agression au couteau, la personne met en danger un tiers et/ou elle-même) ainsi que celle des propos de monsieur X (« je vais les tuer, je n’ai pas le choix », il n’est plus en possession de son libre arbitre, c’est le délire qui est maître de ses choix).

    La détresse de la mère de ce monsieur est également à prendre en compte.

    En fonction du cadre de la consultation monsieur X pourra être pris en charge ou être envoyé en milieu hospitalier pour une prise en charge adéquate (a priori plus vraisemblablement).

    Question 1 :

    Monsieur X est en consultation à l’initiative de sa maman qui l’accompagne. Ce premier élément peut être révélateur du fait qu’il ne s’engagera pas pour l’instant dans un accompagnement thérapeutique ouvert.

    ´

    Question 2 :

    Monsieur X semble être dans un délire de persécution qui prend toute la place dans son esprit jusqu’à le rendre prostré, enfermé à l’intérieur de ce délire « systématisé».

    Question 3 :

    Dans l’absolu, monsieur X aurait besoin de pouvoir recréer du lien avec une autre personne. Son problème est qu’il est enfermé dans sa vision, son interprétation des autres personnes, vision distordue par son délire. En recréant du lien, en réussissant à se mettre à la place de quelqu’un d’autre, il pourrait prendre le dessus sur son délire de persécution. Cela étant dit, c’est «une vérité de principe », c’est ce dont ils auraient besoin mais j’imagine que c’est plus facile à dire qu’à faire !

    Question 4 :

    Ce délire de persécution est symptomatique de la paranoïa. Le fait qu’il soit enfermé dans son monde intérieur et qu’il semble aussi difficile pour lui d’établir un contact avec sa mère et avec le thérapeute peut également orienter un diagnostic vers cette hypothèse.

    Bien que le comportement de monsieur X ait évolué vers son état actuel depuis plusieurs mois, le délire de persécution peut également évoquer une phase de bouffées délirantes aiguës, surtout compte tenu de son jeune âge. D’ailleurs les éléments donnés par la mère de Monsieur X, l’aspect « trop calme », le changement radical d’attitude (révélateur d’un clivage?) pourraient indiquer que ces bouffées délirantes sont liées à une schizophrénie dans laquelle le patient entrerait en « mode aiguë ».

    Question 5 :

    Pour accompagner des patients souffrant de psychose comme monsieur X, les neuroleptiques sont souvent utilisés en début de traitement, pour soulager l’emprise trop importante du délire. Une période d’hospitalisation peut également l’aider, le temps de l’apaisement, pour lui permettre d’être de nouveaux en sécurité. Un suivi psychologique sur le long terme pourrait également être organisé a condition que Monsieur X soit coopératif.

    Question 6 :

    Afin d’ écarter l’hypothèse de bouffées délirantes aiguës, Il serait intéressant de demander à la mère du patient si selon elle son fils aurait pu être en contact avec des toxiques.

    Pour mieux comprendre le fonctionnement de monsieur X on pourrait également demander à sa mère si d’autres altercation du même type ont eu lieu. Avait-elle vu ou perçu des signes avant-coureurs ? En dehors de cette épisode de violence avec le voisin, comment se comporte son fils à la maison ? À quel degré a-t-il été coopérant pour venir en consultation ?

    Monsieur X a-t-il des relations avec d’autres personnes ? Quelles sont la nature de ses relation ? Quelles sont ses rapports avec son père ? Pour écarter (ou pas) l’hypothèse d’un début de schizophrénie il serait intéressant de demander à la mère du patient si certains membres de la famille sont atteints de maladies psychiatriques. Il serait également utile de lui demander des éléments de compréhension sur les premières années de vie de monsieur X ainsi que (et surtout) sur son rôle et son vécu de mère pendant les premières années jusqu’à aujourd’hui.

    Outre les questions tournant autour du fonctionnement de Monsieur X, qui sera vraisemblablement pris en charge dans un cadre psychiatrique, j’aurais l’idée ici de parler à la mère de son propre vécu situation. Comment vit elle l’état de son fils ? Est-elle en demande de soutien ?

    De nouveau un grand merci pour votre retour, vous indications, corrections et pistes d’amélioration !

    Cordialement,

    Pierre.

    #12349
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Pierre,

    Je n’ai qu’un mot à dire, Bravo. Votre diagnostic est juste, vous proposez même comment faire le diagnostic différentiel par rapport aux bouffées délirantes, c’est une très belle analyse de cas avec des propositions aussi pertinentes que bienveillantes.

    Je vous souhaite une belle soirée

    Audrey

    #12452
    Photo du profil de Julie Pontallier
    Julie Pontallier
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Ma première impression est paranoïa avec désignation d’un persécuteur et agressivité

    Question 1 : Le motif est de trouver l’explication au comportement agressif du patient.

    Question 2 : Les symptômes sont une méfiance accrue des autres, la présence d’un persécuteur , méfiance vis-à-vis de la mère à qu’il ne parle pas, délire cohérent auquel on adhère. Il y a aussi une agressivité avec passage à l’acte.

    Question 3 : Le patient a besoin d’être entendu et compris dans son délire paranoïaque pour permettre un dialogue sans méfiance. Il a besoin de prendre du recul sur son acte mais semble en être incapable.

    Question 4 : Le diagnostic est une paranoïa. Le patient présente un délire cohérent auquel on adhère avec la présence d’un persécuteur désigné. Il s’agit d’une paranoïa d’interprétation. Mais son agressivité avec passage à l’acte et son mutisme font penser à une psychopathie. Il ne verbalise pas la violence de l’acte et ne voit pas le mal dans son comportement. Il ne culpabilise pas, et exprime la volonté de passer de nouveau à l’acte car « n’a pas le choix ».

    Question 5 : Il conviendrait de faire un suivi psychologique avec prise de neuroleptique si le patient est confiant. Une hospitalisation dans les plus brefs délais permettrait de s’assurer que le patient n’est pas un danger pour lui même et les autres.

    Question 6 : Les questions seraient axés sur la compréhension et l’écoute de son fils pour réinstauré le dialogue :

    -Que ressentez-vous face aux excès de colère de votre fils ?

    -Comment expliquez-vous ces comportements ?

    – Votre fils a-t-il déjà eu par le passé des excès de colère qui vous semble injustifiés et incohérents ?

    -Avez-vous remarqué un changement de comportement vis-à-vis de vous suite à ces différents événements ?

    -Avez-vous observer chez votre fils des remords ou culpabilités face à ces événements ?

    -Pensez-vous qu’il est en mesure de prendre du recul sur ses actes ?

    -Que pensez-vous que votre fils ait besoin aujourd’hui pour l’aider à maîtrise ses excès de colère ?

    -Pensez-vous que votre fils puisse de mettre en danger ? Ou mettre en danger d’autre personne ?

    Je vous remercie de votre retour.

    #12471
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Julie,

    A nouveau, votre analyse fait preuve d’une belle précision et justesse. Vos propositions thérapeutiques sont totalement adaptées. Bravo.

    Passez une belle journée.

    Audrey

    #12789
    Photo du profil de Marie-Pierre Vendôme
    Marie-Pierre Vendôme
    Étudiant(e)

    Mon premier bilan: Le cas de Mr X est particulièrement préoccupant par le changement de personnalité décrit par sa mère et le comportement violent qui le caractérise.
    Le motif de consultation est  lié à cette modification de personnalité: Mr X, plutôt calme et réservé est devenu progressivement agressif. Il s’en prend à son voisin sans raison  valable, comportement qu’il n’aurait jamais eu auparavant. Il invente des scénarios de persécution à son égard et s’enferme dans la certitude de son raisonnement.

    Ces symptômes sont typiques de la psychose paranoïaque. Mr X est convaincu que « les autres » montent un complot contre lui. Chaque regard, conversation entre voisins, gestes quelconques nourrissent le délire de persécution de Mr X. Même sa mère ne le comprend pas et appartient à ce monde de comploteurs. Il  est isolé dans sa pathologie.

    Les besoins de Mr X: Mettre en place de toute urgence un accompagnement thérapeutique solide pour désactiver son processus de persécution. Dans un 1er temps, une hospitalisation peut être envisagée avec un traitement d’antipsychotiques. Il faut être certain que Mr X accepte de se soigner pour apaiser son mental. Dans un 2è temps et toujours sous suivi psychiatrique, il faut l’aider à trouver la cause de son changement de personnalité et travailler sur la réadaptation de son comportement.

    Des questions importantes vont se poser pour  comprendre l’arrivée de sa pathologie. La maman devra participer à ces interrogations:

    Un évènement important, traumatisant est-il survenu  dans la jeune enfance  ou récemment?

    Comment sont les relations au sein de la famille?

    Comment sont les relations sociales?

    A-t-il déjà eu des accès de violence, de colère? Y-a-t-il des tempéraments colèreux dans l’environnement familial?

    La maman arrive-t-elle à communiquer encore avec son fils et quelle aide attend elle?

     

     

     

    #12807
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Marie Pierre,

    A nouveau, votre analyse est juste avec une belle bienveillance vis-à-vis du patient et de sa famille. Bravo.

    Je vous souhaite une belle journée

    Audrey

    #12962
    Photo du profil de Anne-Laure Grimm
    Anne-Laure Grimm
    Étudiant(e)

    1°) La mère consulte avec son fils car ce dernier a eu une grave altercation avec son voisin au point qu’il en est venu à vouloir le tuer  à l’arme blanche.

    La mère de M X s’inquiète fortement cat son fils a un changement de comportement à tel point qu’elle ne le reconnaît plus.

    2°) Les symptômes sont: délire de persécution, agressivité.

    3°) Les besoins sont: rassurer M X et le remercier de s’être confier, l’inviter à se soigner (l’hospitalisation semble le plus judicieux devant la gravité de la situation).

    4°) mon hypothèse de diagnostique de dirige vers:

    – La paranoïa: il s’agit là d’un délire ordonné et cohérent

    – On peut aussi penser à des bouffées délirantes aigües car le sujet est jeune, qu’il y a un brusque changement de comportement et un délire de persécution.

     

    5°) L’urgence est l’hospitalisation avec prise de neuroleptique car la situation peut devenir grave ( a déjà tenté de tuer son voisin et peut récidiver). Néanmoins faire attention à la bonne prise du traitement car le patient du fait de la pathologie sera très certainement méfiant.

     

    6°) – Quand Mme X dit que son fils était trop calme, peut elle développer?

    – Quand cela a t-il commencé? Y a t’il eu un évènement particulier?

    – M X a déjà pris de la drogue ou autre substance toxique?

    Au plaisir de lire votre réponse,

     

    Anne-Laure.

    #12968
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour,

    Bravo pour la justesse de votre analyse et la bienveillance qui en ressort.

    Je vous souhaite une belle continuation dans votre formation

    Audrey

    #13095
    Photo du profil de Marie Mary
    Marie Mary
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    En première lecture, je me dis que la mère à bien fait de consulter , au vu du passage à l’acte de son fils.

    1/ Mr X n’a pas de demande apparente, c’est la mère qui l’ amène en consultation.Cependant, on sent un profond désarroi, un mal-être qui le conduit à vouloir passer à l’acte pour se défendre avec une intention de tuer. et une profonde solitude.

    2/Il baisse les yeux,est renfermé, se sent espionné et moqué en permanence, et incompris même de sa mère.

    3/Son besoin est de tuer pour se défendre et calmer la souffrance.

    4/Il se sent persécuté par son entourage, ne se met pas à la place des autres, dans un délire ordonné et cohérent. Il souffre de paranoïa.

    5/Mr X est majeur, il a besoin d’être pris en charge de façon urgente en hôpital au vu de son récent passage à l’acte.

    Que dit la loi à ce sujet? La mère peut-elle le conduire aux urgences d’un hôpital psy directement?

    Un médecin psychiatre à domicile(type samu) pour éviter d’inquiéter le sujet avant sa prise en charge?

    Proposer à la maman de le faire depuis le cabinet?

    Une fois hospitalisé, Mr X pourra se faire suivre psychologiquement et bénéficier d’un traitement médicamenteux adapté.

    6/Demander à la maman s’il y a eu d’autres épisodes de ce types, ou annonciateurs? Quand est-ce que çà a commencé et comment(elle a évoqué un passage d’un état trop calme à agressif) ?Elément déclencheur?

    Quelle est l’histoire familiale? Père, Mère, Fratrie?

    Antécédents psy dans la famille? Quelle scolarité pour Mr X, que fait-il en ce moment? Rapports sociaux?

    Comment la mère vit-elle la situation(elle est aussi en souffrance, et sidérée)? Proposer une aide à la maman.

    Merci de votre regard sur cet exercice, et de votre retour.

    Belle journée

    Marie
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    #13127
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Marie,

    A nouveau, votre analyse est juste, et vos propositions thérapeutiques adaptées.

    Je vous félicite

    Je vous souhaite une belle soirée

    Audrey

    #13216
    Photo du profil de Sébastien REGNAULT
    Sébastien REGNAULT
    Étudiant(e)

     

    A la première lecture et de prime abord, on sent chez ce garçon un sentiment de paranoïa qui lui donne le sentiment que tous le monde se ligue contre lui, lui en veux…ce qui déclenche une frustration incontrôlable déclenchant de surcroît un accès de violence incontrôlable.

    § Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mr X ?

    Le motif de la consultation est bien la violence soudaine qui à fait peur à la mère du garçon , notamment dans son aspect soudain et incontrôlable, de surcroît elle ne « reconnait » plus son fils dans ses agissements, dans son comportement.

    § Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mr X ?

    Les symptômes sont de l’ordre d’un manque de confiance sur soi, du replis et du ruminement qu’engendre l’association de ces facteurs.

    § Question 3 : Quels sont les besoins de Mr X ?

    M.X à besoin d’une psychothérapie qui peux l’aider à y voir plus clair, notamment sur le point analytique, lié à sa construction personnelle et infantile, mais je pense néanmoins qu’il est important de diriger M.X vers un médecin généraliste pour qu’il se fasse prescrire après consultation des neuroleptiques qui peuvent « étayer » son suivi psychologique.

    § Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mr X ? Pourquoi ?

    Je pense qu’il s’agît d’une paranoïa exacerbée qui s’associe au replis sur lui allié à un manque de confiance, cocktail détonnant. les éléments psychopathologiques indiquent cet état de fait .

    § Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mr X ?

    J’accompagnerai M.X en explorant avec lui sa construction infantile, son passé proche, les renoncements ou pertes qu’il à subi dernièrement, en cherchant à comprendre le mécanisme qui l’amène par construction à son refuge dans la paranoïa qui est « son » mécanisme de défense.

    § Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à la mère de Mr X afin d’approfondir la compréhension du fonctionnement de Mr X et l’aide la plus adaptée ?

    Je lui poserai les questions suivantes :

    – Depuis combien de temps constatez-vous ces changements que vous mentionnez ?

    – Associez-vous ces changements à une situation marquantes dont vous pourriez avoir connaissance (rupture avec un/une ami(e), la perte de son travail, un échec particulier ? Arrivez-vous à relier ces changements à un évènement particulier qui le concerne ou vous concerne ?

    – Quand votre fils dit que vous n’avez jamais rien compris, vous en pensez-quoi ?

    – êtes vous seul à élever votre fils ? si non que pense le père de cette situation ?

    – en quoi pensez-vous pouvoir être utile à l’amélioration au cheminement positif qui pourrait aider votre fils ?

    – Quand vous dîtes que votre fils est trop calme ? qu’entendez-vous par là ? pouvez-vous m’expliquer ?

    Sébastien REGNAULT

    #13233
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Sébastien,

    Merci de votre intérêt pour cette étude de cas. Effectivement, il s’agit d’une paranoia, le patient étant en crise aigu, il sera important avant toute chose de prévoir une hospitalisation pour trouver le traitement adéquat ou une consultation d’urgence chez un psychiatre car il y a une mise en danger possible.

    Les questions envisagées pour la maman sont intéressantes, bravo

    Passez une belle journée

    Audrey

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