Théolis Formations
15 sujets de 196 à 210 (sur un total de 218)
  • Auteur
    Réponses
  • #17501
    Photo du profil de MARIE-LINE MILER
    MARIE-LINE MILER
    Étudiant(e)

    Bonjour Audrey, voici mes propositions:

    Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mr X ?

    Monsieur X n’a pas consulté de façon volontaire mais vraisemblablement sur la demande de sa mère, très inquiète par son comportement et qui a besoin d’aide.

    Son fils, un garçon discret, très calme, voire parfois trop calme, est devenu agressif, colérique et même incontrôlable et elle ne sait plus comment gérer la situation car elle craint que la situation ne devienne dramatique.

    Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mr X ?

    La mère s’inquiète de la violence dont son fils a fait preuve envers leur voisin qui n’avait rien d’agressif. Le fils souffre d’une projection paranoïaque à priori, il s’agit d’un délire ordonné et cohérent. Il projette le contenu de sa pensée sur son voisin et le voit comme un persécuteur qui élaborerait un complot contre lui. Il est agressif et a des désirs de meurtre, il a une réalité bien à lui et semble en plein délire paranoïaque.

    Question 3 : Quels sont les besoins de Mr X ?

    Monsieur X a besoin de consulter rapidement un psychiatre et d’être hospitalisé car il est un danger pour autrui et affiche clairement ses intentions de meurtre.

    Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mr X ? Pourquoi ?

    Monsieur semble souffrir d’une psychose paranoïaque qui ne peut être pris en charge que par un service de psychiatrie. Il est persuadé que son voisin élabore un complot contre lui alors qu’il est évident que le voisin est la personne sur qui il projette son délire paranoïaque. (La mère précise bien que le voisin est très gentil et que l’altercation a pris des proportions bien trop importante.)

    Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mr X ?

    Je propose que le jeune homme soit hospitalisé sur la demande d’un tiers ou au moins voit rapidement un psychiatre car il y a menace de mort sur autrui. Je trouve que la situation est extrêmement préoccupante. Je pense qu’un psycho praticien n’est pas apte à traiter ce genre de cas puisqu’il y a un besoin médicamenteux au préalable, il faut d’abord avoir l’avis et la préconisation d’un psychiatre. Il peut être intéressant en revanche de proposer un accompagnement thérapeutique à la maman afin de pouvoir l’aider à vivre cette épreuve douloureuse : celle de ne plus reconnaître son fils dans son comportement et d’en avoir peur.

    Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à la mère de Mr X afin d’approfondir la compréhension du fonctionnement de Mr X et l’aide la plus adaptée ?

              A partir de quand avez-vous remarqué une évolution dans le comportement de votre fils ? Cela-a-t-il été progressif ou brutal ?

              Qu’est ce qui a changé dans sa vie pour qu’il change de comportement ?

              Comment s’est passé l’enfance et l’adolescence du jeune homme ?

              Comment est-il inséré socialement ? Travaille -t-il, est-il étudiant ?

              Quel est votre situation familiale : a-t-il son père ? des frères et sœurs ? Est-il entouré, amicalement, familialement ?

              Y-a -il eu dans la famille des personnes ayant souffert de troubles de la même nature ?

              Comment occupe-t-il son temps libre ? Comment est son sommeil, ses habitudes alimentaires et ses habitudes de vie ?

              A-t-il déjà demandé un soutien psychologique ?

    #17503
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Marie-Line,

    A nouveau, votre diagnostic est juste et vos propositions thérapeutiques adaptées à la problématique du patient. Je vous félicite.

    Je vous souhaite une belle journée

    Audrey

    #17529
    Photo du profil de Pescot
    Pescot
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Je vais tout d’abord vous faire part de mes impressions suite à la lecture de l’étude de cas N°2 et répondrai ensuite aux questions.

              Il me semble percevoir une grande inquiétude et angoisse de la mère face au comportement inquiétant de son fils. L’évènement déclencheur est une altercation avec un voisin que son fils a mal pris, il a alors pris un couteau pour le tuer. La mère à le sentiment de ne plus reconnaître son fils ce qui engendre un sentiment de perte de son enfant. On sent cher Mr X de l’agressivité, de la colère, de la peur, de la méfiance et que tous ces sentiments sont incontrôlables pour lui.

    La mère est dans une grande détresse et se retrouve démunie.

    Question 1 :

    Le motif de consultation de Mr X est la grande inquiétude de sa mère par suite de comportements très inquiétants de son fils. Il montre de l’agressivité, de la colère et est devenu incontrôlable. La consultation a plus précisément découlé d’un évènement récent : Mr X s’est disputé avec un voisin pour des propos que ces derniers auraient tenu contre lui. Mr X très en colère est allé chercher un couteau pour le tuer. Un autre voisin est intervenu pour empêcher le passage à l’acte.

    Question 2 :

    Les symptômes présentés par Mr X sont :

       –  En consultation le patient est très renfermé, baisse les yeux et impossibilité a regardé son interlocuteur même lorsqu’il s’exprime.

           –  Sentiment de persécution déclenchant de la violence, de la colère et de l’agressivité.

    Question 3 :

    Mr X a besoin d’être rassuré et de se sentir en sécurité. Il y a un besoin de prendre en compte la relation mère/fils. La mère à peur et le fils pense que sa mère ne le comprend pas. Il me parait important d’essayer de restaurer une relation de confiance et de sécurité entre eux. Mr X doit aussi pouvoir évoluer dans un environnement dans lequel les risques de faire mal à autrui ou à lui-même sont réduit le temps de stabiliser ses sentiments de persécution qui le conduisent à des comportements agressifs.

    Question 4 :

    Au vu de ces éléments mes hypothèses sur le diagnostic psychopathologiques sont les suivantes :

    Mr X présente des symptômes faisant référence à une paranoïa. En effet le délire « systématisé de persécution » est très présent chez Mr X. Pour illustrer, il est persuadé de propos qu’aurai tenu le voisin contre lui. Ce qu’il pense est forcément ce que pense le voisin, il ne peut pas prendre le recul nécessaire pour se mettre à la place de l’autre et envisager les choses sous un autre angle. La forme de sa paranoïa est le délire d’interprétation. Dans la construction de son délire le persécuteur était le voisin. Pour Mr X ce même voisin influence les autres voisins qui lui veulent tous du mal. Face à cette angoisse et cette peur en lien avec la construction de son délire, Mr X ne voit pas que d’autres choix de les tuer pour être en sécurité. Mr X est dans la méfiance permanente et excessive et adopte donc un comportement défensif omniprésent.

    Nous pourrions également évoquer comme hypothèse de diagnostic des bouffées délirantes aigues. Le délire arrive de façon soudaine et souvent chez les personnes jeunes, ce qui se rapproche de la situation de Mr X. Le délire de persécution est également présent dans cette forme de psychose.

    Question 5 :

    Pour accompagner Mr X plusieurs choses peuvent être mise en place. D’abord une hospitalisation peut être envisagée. Cela permettrait à sa mère d’être rassurée et de comprendre ce qu’il se passe pour son fils. L’accompagnement médical permettrai qu’elle se sente moins impuissante et surtout moins angoissée des comportements inquiétants que pourrai avoir son fils. Pour Mr X cette hospitalisation pourra aussi être bénéfique à plusieurs niveaux. Déjà afin qu’il soit en sécurité ainsi que les autres tant qu’il est dans cette phase de délire. La mise en place de neuroleptiques et l’observation de l’action de ces derniers afin de prendre en charge le délire serai plus sécure si cela est fait lors d’une hospitalisation. De plus dans le cas d’une paranoïa l’observance thérapeutique est souvent compliquée du fait de la méfiance du sujet, ainsi en hospitalisation la surveillance en sera accrue. Aussi un suivi psychologique permettra à Mr X de verbaliser ses délires et ainsi diminuer ceux-ci et éviter les débordements et/ou passage à l’acte.

    Enfin lors de cette hospitalisation il serait intéressant de faire un bilan somatique. Car dans les bouffées délirantes une tumeur peut-être à l’origine de celles-ci.

    Question 6 :

    Les questions intéressantes à poser à la mère de Mr X afin d’approfondir la compréhension du fonctionnement de son fils pourraient être les suivantes :

            –  Quelle est l’histoire de vie de la mère et y a-t-il des évènements traumatisants ?

             – Est-ce qu’il y a des antécédents de maladies psychiatriques dans la famille ?

              – Quel enfant était Mr X ? Quelle est la place du père de Mr X ?

              – Serait-elle en mesure de dire si un évènement à déclenché le comportement bizarre de son fils ?

              – Mr X a-t-il a cercle amical ? Si oui quelle est l’influence de celui-ci ?

              – Pense t’elle que son fils puisse consommer des toxiques (drogues, alcool) ?

              – Quelle relation entretenait elle avec son fils avant ces derniers évènements ?

              – Mr X est-il encore à l’école ou travaille-t-il ? Comment cela se passe ? (Difficultés scolaires, incapacité à travailler, relation au travail ou à l’école).

    Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à mon écrit.

    Bonne journée à vous,

    Priscilla

    #17531
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonsoir Priscilla,

    Votre analyse est juste et bien détaillée et vos propositions d’accompagnement sont adaptées aux besoins du patient. Je vous félicite et vous souhaite une belle continuation dans votre formation.

    Audrey

    #17634
    Photo du profil de Eugénie Salomé
    Eugénie Salomé
    Étudiant(e)

    Bonsoir,

    Ce cas est très préoccupant que ce soit pour Mr X mais aussi pour son entourage ! Son voisin a certes était la personne visée dans l’altercation qui a conduit à la consultation mais le jeune homme a un comportement inadapté parle de complot contre lui par plusieurs personnes et que la seule solution possible pour lui est de tuer.

    De plus il se dit incompris par sa mère une attention particulière sur sa sécurité doit également être posée.

    1) Le motif de la consultation est l’inquiétude de la maman de M. X suite a une altercation avec son voisin.

    Monsieur X semble en souffrance (se dit moqué, provoqué, épié, incompris par sa mère); son comportement a changé il est devenu agressif, colérique, incontrôlable.

    2) Ses symptômes se caractérisent par un délire systématisé de persécution, sous la forme du délire d’interprétation (complot, persuadé qu’on l’espionne, qu’on se moque de lui) ; il n’arrive pas en prendre du recul et semble avoir une vision erronée de la réalité. Méfiance excessive, susceptibilité le conduisant à un acte ici dangereux qui pour lui est un comportement défensif (il a mal parlé, il se moque donc je dois le tuer) Repli sur soi (très renfermé, baisse les yeux ce repli sur soi était possiblement déjà présent avant l’altercation du fait de la description de sa maman (discret, voire trop calme) Changement de comportement : agressivité, colérique, violent.

    3) Ses besoins ne sont pas clairement exprimés (-→ méfiance : signe de faiblesse possibilité d’utiliser contre lui) mais on peut établir qu’il a besoin d’écoute bienveillante (qu’il ne se sente pas à nouveau juger et ainsi faire augmenter sa méfiance), de retrouver un comportement calme, le rassurer pour lui permettre de sortir de sa vision déformée de la réalité pour éteindre son délire de persécution. Il faudrait une prise en charge rapide vu l’urgence de la situation, sans doute en milieu hospitalier tant que la sécurité de tous n’est pas assurée.

    On peut partir également sur un besoin de la mère qui semble être celle qui a souhaité la consultation : besoin de soutien et d’écoute

    Pourquoi pas un besoin commun de consultation commune afin d’améliorer leur rapport l’un à l’autre (la mère à peur et le fils se dit incompris)

    4) 2 diagnostiques me semblent possibles avec ses informations et il faudrait creuser pour « poser le bon diagnostique »

    Paranoïa → délire systématisé de persécution, vision erronée de la réalité, délire d’interprétation son voisin est ici persécuteur, ne prends pas le recul et ne fait pas la différence entre ses pensées et celles des autres (« Je sais ce qu’il pense » , fausseté de jugement avec orgueil « Moi je sais »)

    ou

    Bouffées délirantes aiguës → le texte laisse supposer du caractère soudain, Monsieur X est jeune, et présente des délires de persécution

    5)Je propose un accompagnement avec hospitalisation afin de le protéger, et protéger son entourage. De plus cela permettra au milieu médical de vérifier si une cause somatique peut-être responsable (bouffées délirantes aiguës) L’hospitalisation permettra une prise de neuroleptique plus surveillée, en effet de part la méfiance de la personne paranoïaque il est difficile de s’assurer de la bonne prise médicamenteuse. Je recommanderai également un suivi psychologique.

    Comme évoqué plus haut, je proposerai également une thérapie familiale (sans doute dans un 2nd temps).

    6) Je questionnerai madame X sur sa connaissance potentielle d’une prise de toxique de son fils (bouffée délirante)

    Y-a-t-il eu un évènement particulier en lien ou non avec le voisinage avant le changement de comportement de votre fils ?

    Votre fils a t il vécu des situations particulières dans son enfance qui pourrait expliquer un sentiment de persécution ? (harcèlement par exemple)

    Pouvez-vous me décrire les rapports que vous entreteniez avec votre fils ? (M. X dit elle ne m’a jamais compris) Quel enfant était-il ? (cachait il sa souffrance depuis longtemps par exemple?) A t il déjà évoqué plus jeune l’impression que les autres étaient contre lui ?

    Et lui demanderait s’il y a des antécédents familiaux de paranoïa dans la famille ?

    Merci pour vos retours, excellente soirée !

    #17637
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Eugénie,

    A nouveau, vos propositions de diagnostic sont justes et vos propositions d’accompagnement sont adaptées aux besoins du patient. Bravo.

    Je vous souhaite une belle journée.

    Audrey

    #17652
    Photo du profil de Eugénie Salomé
    Eugénie Salomé
    Étudiant(e)

    Bonsoir Audrey merci beaucoup pour votre retour ! Excellente journée !

    Eugénie

    #17660
    Photo du profil de Coline Bargier
    Coline Bargier
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Ce qui m’interpelle en premier lieu est l’urgence à agir due au potentiel danger que représente M.X ainsi que les multiples détresses qui s’expriment (M.X, sa mère, mais peut-être aussi tout un voisinage).

    1) M.X consulte – surement à la demande de sa mère – car il se sent persécuté par les voisins. De plus, un changement de personnalité a été observé, et il peut se montrer violent (conséquences graves possibles).
    Sa mère présente exprime elle aussi une détresse à voir son fils ainsi et ne savoir que faire.

    2) M.X s’est isolé sur lui-même et a une attitude renfermée (il évite de croiser le regard). Il présente un délire paranoïaque, avec une systématisation du sentiment de persécution. Il semble dans un délite d’interprétation et fait de la projection, ce qui le persuade de connaître les pensées des autres à son sujet.

    3) M.X a besoin d’aide pour sortir de sa psychose et en gérer les conséquences psychiatrique et psychologique.

    4) Je pense que M.X souffre d’une psychose paranoïaque sous la forme d’un délire d’interprétation. On observe une réelle projection psychotique avec des conséquences potentiellement graves.
    On peut également envisager qu’il souffre de bouffées délirantes aigues. Il s’agit d’un homme jeune, agressif, et présentant un délire de persécution, qui semble être apparu soudainement.

    5) Dans un premier temps, j’encouragerai l’hospitalisation de M.X, afin de l’isoler, et de protéger son entourage et lui-même. De plus, il est difficile de s’assurer que les personnes souffrant de paranoïa prennent bien leur traitement. Dans le cadre d’une hospitalisation, un psychiatre pourrait plus facilement mettre en place une médication adaptée.
    En parallèle, je pourrais profiter de cette période pour m’entretenir régulièrement avec sa mère afin d’essayer de comprendre l’origine de la psychose (drogues ? évènement traumatique ? enfance ?). De plus, cela permettrait de ne pas la laisser seule face à la détresse de son fils. S’il a accepté le rdv d’origine, c’est a priori pour elle. Il faut préserver ce lien, qui le retient encore dans la réalité. Eventuellement, si on ressent qu’elle en a besoin, l’encourager à consulter pour la mise en place d’un traitement léger AD ou anxiolytique (ne pas négliger la difficulté du rôle d’aidant).
    Une fois la psychose de M.X maîtriser, je pourrai envisager une série d’entretiens pour accompagner son retour au mieux, et contrôler sa stabilité psy (toujours en parallèle d’un suivi psychiatrique).

    6) Je vois plus sujets à aborder :
    – temporalité de la vie de M.X > Depuis quand/suite à quoi a-t-elle constaté un changement de comportement/personnalité chez son fils ?
    – enfance + schéma familial > co-parent ? fratrie ?
    – éventuels problèmes de drogue
    – antécédents de M.X + antécédents familiaux

     

    Merci pour votre lecture,

    Coline.

    #17664
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Coline,

    Votre diagnostic est juste et votre analyse est complète. Vos propositions thérapeutiques sont adaptées aux besoins du patient. Je vous félicite et vous souhaite une agréable journée.

    Audrey

    #17719
    Photo du profil de Inès Saint-Germain
    Inès Saint-Germain
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Voici mes premiers ressentis:

    M. X semble atteint d’une psychose (modification de la personnalité) paranoïaque (délire de persécution). D’ailleurs, il n’est peut-être pas à l’origine du rendez-vous puisque c’est sa mère qui apparaît davantage inquiète que lui.
    1)M. X consulte suite à une altercation avec un voisin qui, selon sa mère, aurait pu terminer par une agression physique.
    2)Les symptômes de M. X sont: un changement de comportement, un délire de persécution et des accès de violence.
    3)M. X semble avoir besoin d’un suivi médical (psychiatrique) et d’un traitement neuroleptique. Une hospitalisation est peut-être également envisageable pendant quelques temps afin d’éviter un passage à l’acte. Un suivi psychologique serait utile en complément afin de cerner les causes de sa condition.
    4)Il semble présenter une psychose paranoïaque car sa personnalité a changé (sa mère ne le reconnaît plus) et qu’il présente un délire de persécution (détaillé).
    5)Je lui proposerais de revenir seul en consultation (sous réserve qu’il n’apporte pas de couteau) afin d’échanger sur le rapport qu’il entretient avec ce voisin et de comprendre les raisons de cette colère. J’essaierais aussi de voir avec lui pourquoi il estime que le meurtre de son voisin serait la meilleure solution à son problème. Peut-être pourrait-on arriver ensemble à entrevoir une autre solution? Par ailleurs, je lui conseillerais de se diriger vers un médecin psychiatre afin de se faire prescrire un traitement lui permettant de calmer sa colère. Cette façon d’aborder la question permettrait peut-être de garder le lien avec M. X qui ne semble actuellement pas prêt au dialogue.
    6)Il serait intéressant de savoir quand s’est produit ce changement de comportement. Y a-t-il eu un changement dans l’environnement de M. X qui pourrait en être le déclencheur? Comment se passe la vie au domicile? Y a-t-il d’autres personnes vivant avec eux? Comment peut-elle décrire leur relation? M. X affirme que “elle ne [l’]a jamais compris”. Comment explique-t-elle cela?

    #17723
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Ines,

    Votre diagnostic est juste et vos questionnements pour aborder le patient en douceur sont pertinents. Effectivement il est important d’adresser ces patients vers un psychiatre qui pourra les hospitaliser pour les protéger et protéger leur entourage. Je vous félicite à nouveau.

    Je vous souhaite une belle journée

    Audrey

    #17729
    Photo du profil de Tom Vantieghem
    Tom Vantieghem
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Mes premières impressions sont que Mr X est en plein délire paranoïaque, et que sa réalité est déformée, notamment vis à vis des soi-disant mauvaises intentions qu’a son voisin à son égard. Il se sent constamment persécuté, ce qui l’a mené à devenir colérique, agressif et violent.

    Mr X consulte par rapport à son récent débordement de violence envers son voisin, qui, d’après lui, le persécute.

    Mr X a le sentiment profond d’être constamment persécuté, harcelé, et moqué par son voisin de 21 ans, ainsi que d’autres voisins et amis de ce dernier. Mr X à changé de comportement et est devenu colérique, agressif, avec une envie intense de violence envers ces gens, pour en finir.

    Mr X a besoin d’être rassuré par rapport aux intentions de son voisin à son égard, et ainsi pouvoir calmer la colère qu’il a en lui et sortir de son délire paranoïaque vis à vis de ce garçon.

    Je pense que Mr X est victime d’une psychose paranoïaque, car il en présente un grand nombre de symptôme : sentiment intense de persécution, déformation de la réalité (son voisin ne lui veut certainement aucun mal), changement du comportement évoluant vers la violence.

    Pour accompagner Mr X je propose d’entamer une psychothérapie, mais aussi, dans un premier temps une hospitalisation afin de l’éloigner de son voisin et d’entamer un traitement neuroleptique pour l’aider à sortir de son délire.

    Dans un premier temps il serait intéressant de poser ces questions à sa mère :

    De quelle manière avez-vous vu évoluer votre fils vis à vis de ce sentiment de persécution ? Son changement de comportement a-t-il été rapide ?

    Votre fils vous a-t-il parlé de cette situation de lui-même ? Et quand avez-vous commencé à prendre conscience qu’il y avait un problème ?

    Quelle relation votre fils et votre voisin entretenaient ils avant que son sentiment de persécution ne débute ? Ont-ils l’occasion de se voir à d’autres endroits que dans leur quartier résidentiel ?

    Avez-vous connaissance d’un événement déclencheur qui aurait pu laisser croire à votre fils que votre voisin lui voulait du mal ?

    Pensez-vous que votre voisin ait, à un quelconque niveau, de mauvais sentiments à l’égard de votre fils ?

    Avez-vous eu l’occasion de discuter de la situation avec votre voisin (ou ses parents) ?

    #17733
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Tom,

    A nouveau, votre diagnostic est juste et vos propositions thérapeutiques adaptées à la problématique du patient. Je vous félicite et vous souhaite une belle journée.

    Audrey

    #17824
    Photo du profil de L. PIERRE
    L. PIERRE
    Étudiant(e)

    Etude de cas n°2

    1.     C’est l’inquiétude de la mère face à la gravité de l’altercation violente entre le jeune garçon et son voisin qui déclenche un besoin de consultation urgent. Sa mère est déjà alertée par un changement de comportement depuis quelques temps. La prise de conscience est la possession de l’arme blanche et la détermination de passer à l’acte.

     

     

    2.    Les symptômes de monsieur X se caractérisent par un isolement et un repli sur soi puis passe à un délire systématique de persécution : complot, espionnage, moquerie…

    Il a une vision erronée de la réalité sans aucune prise de recul donc s’en convainc.

    Sa méfiance est chronique et excessive, démesurée visant à le conduire à des actes dangereux et irréversibles qu’il juge défensif et inéluctable pour solutionner la situation.

    Il passe d’un repli sur soi appuyé à une colère incontrôlable.

     

    3.    Mr X a besoin d’être hospitalisé rapidement.  On doit l’aider à sortir de ses délires et hallucinations. Une hospitalisation lui permettrait de se protéger et protéger les autres pour éviter un acte grave. Il aurait besoin d’une prise en charge psychiatrique. On pourrait ensuite lui proposer un suivi pour retrouver un équilibre, une confiance et un lien social plus apaisé.

     

    4.    M.X souffre d’une psychose paranoïaque sous la forme d’un délire d’interprétation.
    On dirait qu’il souffre aussi de bouffées délirantes aigues
    (perceptions de la réalité erronées, le thème de la persécution est très présent dans les propos de Mr X). Il souffre aussi de troubles de l’humeur.

     

    5.     Une hospitalisation rapide serait souhaitable car il faut limiter les risques de mise en danger pour lui et pour autrui. Il devrait être pris en charge par un psychiatre avec une prescription de neuroleptiques ou d’anti-psychotiques. On pourrait aussi faire une recherche avec des examens médicaux supplémentaires (prise de sang, toxicité…). Ensuite on pourrait lui proposer un suivi psychologique qui serait essentiel pour libérer ses angoisses et méfiances en prévention (colère, agressivité), changements de comportement soudain.

     

    6.       Voici les questions que je me pose avant de les leur poser :

     

    Votre fils a-t-il eu des comportements violents avec quelqu’un, lui y compris avant cette agression ?

    Y a-t-il déjà eu dans la famille des cas similaires (délires de persécution, diagnostic de paranoïa, schizophrénie, etc…), ou des comportements similaires sans diagnostic ?

    Depuis quand la communication avec votre fils est-elle difficile ?

    Y a t-il eu une élément qui aurait pu perturber votre fils et déclencher l’épisode psychotique ?

    Votre fils a-t-il des relations sociales, amicales, familiales normales ?

     

    Ensuite, Audrey, il y une autre question que je me pose. Comment la mère a-t-elle pu convaincre son fils de l’accompagner à la consultation. Cette une question récurrente que je me pose lorsqu’un patient arrive accompagné sur la décision d’un tier.

     Bonne réception

     lucie

    #17826
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour Lucie,

    Votre analyse est juste et votre proposition thérapeutique adaptée aux besoins du patient.

    Pour répondre à votre question, les patients présentant une psychose peuvent avoir des phases d’apaisement qui sont souvent des fenêtres pour les proches pour proposer un Rdv médical.

    Je vous souhaite une belle continuation dans votre formation.

    Audrey

15 sujets de 196 à 210 (sur un total de 218)

Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.

logo estompé pour certificats 3

Une formation offerte !

La formation initiale pour maîtriser les bases de la posture thérapeutique est offerte !

En accès illimité !

les formateurs
J'en profite
Fondamentaux accompagnement gratuite

Théolis Formations : ©2016®