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AuteurRéponses
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22 mars 2019 à 13 h 16 min #10119
Voici les réponses à cette première étude de cas:
Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mme A ?
Mme A consulte pour un état de mal être général à la suite d’une perte d’emploi, pour différents symptômes identifiés comme invalidants, et des conflits relationnels qui animent sa vie familiale.
Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mme A?
Mme A présente des crises d’angoisse et des TOC ( troubles obsessionnels et compulsifs), des troubles du sommeil et de l’alimentation marquant un état dépressif
Question 3 : Quels sont les besoins de Mme A ?
Mme A a manqué d’affection et d’insouciance durant son enfance ( éducation stricte , responsabilité de ses frères alors qu’elle n’avait que 8 ans) . Elle a été positionnée comme le sauveur dans sa fratrie ( triangle de Kapman), et n’avait finalement que la présence de son père comme repère stable puisque sa mère était elle même dépressive et fut hospitalisée un certain temps .
le décès de son père a déclenché des angoisses car elle était de nouveau à une place qu’elle n’a pas choisie ,devant s’occuper de sa mère et subir ses humeurs depuis 12 ans.
Les crises d’angoisse appellent un besoin de sécurité, de protection, qu’elle ne trouve pas dans son environnement familial ( manque de soutien et conflits avec le mari, relation difficile avec ses filles car elle doit être dans le « trop présente, trop inquiète », pour ne pas reproduire l’absence de sa propre mère et les manques qu’elle avait ressentis)
La boulimie est probablement causée par ce manque d’amour et de sécurité ( facteur familiaux et sociaux )
Les troubles du sommeil sont dus probablement à cet état de mal être et aux responsabilités et culpabilités permanentes qu’elle doit faire tourner dans son mental.
Question 4 : quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mme A ? Pourquoi ?
au décès de son père : apparition d’ une névrose obsessionnelle ( pensée de la mort et de la séparation) et mécanisme mis en place ( le déplacement): besoin de maitriser l’ordre et la propreté avec apparition des TOC.
troubles du sommeil : névrose traumatique ( cauchemars répétés? rumination mentale?) . Le fait d’accompagner sa mère tous les jours dans sa maladie la renvoit sans doute à sa peur de la mort et de la séparation .
Psychose Maniaco dépressive : trouble de l’humeur – trouble unipolaire- manie- mélancolie . ( Facteur génétique : sa mère était dépressive)
boulimie : jugement sur soi ( associé à la culpabilité – l’exigeance envers soi même )
Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mme A ?
je proposerai à Mme A une psychothérapie individuelles avec plusieurs ouvertures :
praticienne en EFT et méditation en pleine conscience je lui proposerai une méditation guidée pour aller retrouver son enfant intérieur et guérir la partie d’elle même qu’elle a du oublier depuis ses 8 ans. Par le biais des méditations je pourrai lui permettre de se détendre et de revenir à un travail sur la respiration, les sensations de son corps, un retour à son état intérieur .
Par l’EFT je l’aménerai à libérer la partie émotionnelle, et à retrouver un peu d’apaisement, à se libérer de sa culpabilité, de sa tristesse . cela calmera sa boulimie et ses troubles de l’humeur. Les TOC peuvent également être apaisés et disparaitre au fil du temps au travers des différentes séances proposées et axées sur ses peurs, ses blocages.
Je l’inviterai par des exercices à couper les liens négatifs du passé pour qu’elle puisse faire la paix avec elle même déjà dans un premier temps. Cela aura une incidence sur ses relations aux autres.
Je lui proposerai d’apprendre à mieux communiquer pour mieux s’affirmer , prendre confiance en elle et regagner l’estime d’elle même .
Enfin , une fois qu’elle aura repris confiance en elle et retrouver un peu de sérénité dans sa vie, je l’accompagnerai par le biais de la psychologie positive et des outils de coaching à redonner du sens à sa vie, à se reprojeter dans une vie professionnelle et familiale épanouissante. Mme A a besoin de trouver sa juste place pour ne pas retomber dans un état dépressif.
Question 6 Quelles questions seraient intéressantes à poser à Mme A afin de l’aider à cheminer sur son symptôme ?
quelle relation avez vous avec vos frères aujourd’hui? comment voyez vous votre père en tant qu’homme lorsque vous étiez enfant? comment avez vous rencontré votre mari et avez vous l’impression que vous vivez avec votre dépression la même situation que vos parents à l’époque ? avez vous déjà évoqué une hospitalisation avec votre médecin? pensez vous qu’inconsciemment vous auriez aimé que vos filles prennent soin de vous comme vous le faites pour votre mère ?
8 MAI 2018 À 22 H 29 MIN26 mars 2019 à 13 h 06 min #10134Bonjour Diane
A nouveau, votre analyse est de qualité et bien détaillée. Vous envisagez plusieurs orientations thérapeutiques et c’est souvent d’une belle richesse pour les patients
Félicitations
Audrey
13 septembre 2019 à 18 h 53 min #10400Bonjour!
Mes premières impressions sont que MME A apporte par son anamnèse , un ensemble d’informations et d’éléments relatifs à ces difficultés. Elle met en évidence les différents symptômes et troubles auxquels MME A. est confrontée.
1°) MOTIF DE CONSULTATION:
MME A. souffre de traumatismes multiples :
* Un syndrôme dépressif majeur, lié à une perte d’emploi (retard quotidien, incapacité à exercer son travail),
*Un comportement boulimique (trouble alimentaire) et des troubles du sommeil,
Un comportement qui engendre un conflit dans le couple (mari culpabilisant, difficultés financières), difficultés avec ces filles.
*Une addiction de rituels invalidants (besoin continuel de vérification, lavage de main….) que MME.A. identifie comme élément déclencheur à la mort de son père.
2°) SYMPTÔMES PRESENTES :
MME.A. présente :
* des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC) —–) rituels compulsionnels,
*des troubles alimentaires (boulimie),
*une dépression caractérisée par des troubles du sommeil.
3°) LES BESOINS DE MME A :
Je suppose que MME.A. a pour objectif de règler ces différentes problématiques de rituels invalidants (TOC). Elle utilise se mécanisme de défense afin d’apaiser son angoisse incontrôlée (isolation, déplacement). Son trouble alimentaire qui réactive une problématique de séparation (somatisation de l’esprit sur le corps). Son angoisse est directement lié à la représentation d’une absence de maîtrise de la mort (anamnèse familiale , de la mort en générale, de son père…) transposée sur un besoin de maîtrise de la situation, de son environnement (rangements, lavage de mains…).
4°) HYPOTHESES SUR LE DIAGNOSTIC PSYCHOPATHOLOGIQUE DE MME.A. ET RAISON :
MME.A. souffre de Névrose Obsessionnelle Compulsif (TOC), combattue par des rites obsessionnels. Ces actes compulsifs (lavage de mains…), afin de calmer ses angoisses (la pensée magique), avec une addiction à la boulimie (fragilité narcissique, problématique de la séparation..), sur un fond de Syndrôme Dépressif Majeur.
5°) PROPOSITION POUR ACCOMPAGNER MME.A. :
Je propose à MME.A. un suivi individuel psychothérapique (recherche plus approfondie de la cause), et comportemental (modification de son comportement (TOC) ).
Si elle le souhaite : un traitement anti-dépresseur par son Médecin traitant.
Je lui propose de pratiquer en parallèle des séances de psychothérapie un accompagnement en sophrologie basé sur des techniques de relaxation dont le but sera de transformer les angoisses en pensée positive.
6°) QUESTIONS INTERESSANTES A POSER A MME.A AFIN DE CHEMINER SUR SON SYMPTÔME :
Outre, les questions plus précises relatives à l’anamnèse de MME.A. (famille,décès….) :
– Comment avez-vous vécu l’hospitalisation de votre mère, le fait de vous occuper de vos frères et soeurs?
– Comment s’est déroulé votre scolarité ? Trouviez-vous votre place? Comment était votre relation avec vos camarades? vous sentiez-vous rejeter, accepté…..?
– Sur une échelle de 0 à 10 comment ressentez-vous l’intensité de vos angoisses? de votre souffrance?
– Y-a-t-il un moment dans la journée où vous trouvez un peu de sérénité? A quel moment?
– Etes-vous d’accord pour que nous avançons ensemble afin de trouver des solutions qui vous amènerons vers un mieux être?
– Accepteriez-vous d’inscrire dans un journal de bord toutes vos émotions et ressentis (peur, angoisse, bien-être….)?
– Qu’attendez-vous des ces changements? Vos objectifs pour y parvenir? Qu’apporterez ces changements pour votre futur?
Cordialement,
Patricia
14 septembre 2019 à 9 h 57 min #10404Bonjour Patricia,
Votre analyse est détaillée et juste, vous abordez tous les points essentiels à prendre en compte pour l’accompagnement de Mme A. Bravo pour votre travail.
Audrey
20 avril 2020 à 15 h 39 min #114521) Madame A consulte pour un syndrome dépressif dû à la perte de son emploi.
2) Syndrome dépressif ( perte du sommeil et boulimie), tocs, angoisses.
3) Les besoins de Mme A sont : Se débarrasser de ses TOC survenus depuis le décès de son père (lavage des mains, besoin de vérification de son domicile). Retrouver avec son époux ses filles des relations et des communications seines. surmonter la mort de son père. Une relation sans culpabilité avec sa mère. Se pardonner ainsi qu’à son père, sa mère, son époux et ses filles. Accepter les situations, Gérer ses émotions, Apprendre à s’aimer.
4) Elle souffre d’une névrose obsessionnelle caractérisée par le lavage fréquents des mains et d’une vérification de son domicile qui la paralyse et ne peut aller à son travail. Tocs dû certainement à l’éducation trop stricte de faire les » choses sans se tromper ». De plus, les relations avec son époux et ses filles n’arrangent guère la situations. Aujourd’hui Mme A ne contrôle plus la situation ( responsabilités liées à ses 8 ans). Elle a aussi besoin de parler de toute ses souffrances (dépression, décès, responsabilités, relations familiales, culpabilité ressentie avec sa maman et licenciement).
5) Je propose à Mme A : suivi psychologique clinique et comportementale et suivi psychologique comportementale afin de soulager ses Toc et le fait de vouloir tout contrôler. Un suivi psychologique familial. Accepter les situations et qui amène au lâcher prise (décès, conflits, culpabilités, toc, licenciement..). Gérer ses émotions, l’enfant intérieur, Pardonner tous les protagonistes de ce récit et à elle même. L’orienter vers son médecin traitant en cas de besoin de traitement médicamenteux ( antidépresseurs et anxiolytiques).
6) Vous en voulez-vous ? En voulez-vous à vos parents, votre époux et vos filles ? Vous sentez-vous responsable ? De la mort de votre père, de la relation culpabilisante avec votre mère et la relations conflictuelles avec vos filles ? Vos frères ? vous sentez-vous toujours responsable d’eux en vous occupant seule de votre mère ? Vous êtes-vous déjà poser la question du pardon envers vous et les autres ? Comment vous vous prendriez-vous pour lâcher prise sur les situations ? Vous aimez-vous ?
3 mai 2020 à 15 h 57 min #11900Bonjour,
Mes premières impressions :
Perte de l’innocence de l’enfance très tôt : elle a eu la responsabilité de ses jeunes frères
Injonctions et drivers parentaux rigoureux : éducation stricte
Angoisse de l’abandon : mère dépressive et hospitalisée
Angoisse de mort : addiction au tabac du père
Renforcement de l’angoisse de mort par le décès du père
Contrôle de ses angoisses de mort et d’abandon par des TOC (vérifications incessantes et lavages de mains intempestifs) et de son angoisse de séparation par des troubles alimentaires
Les TOC deviennent envahissants causant des conflits avec ses filles et la perte de son emploi
Cette perte d’emploi la plonge dans une dépression sévère marquée par des troubles du sommeil et des accès boulimiques
Cette perte d’emploi génère des conflits dans le couple caractérisés par les reproches du mari
Ambivalence des sentiments envers sa mèreQuestion 1 :
Mme A vient consulter car elle souffre de TOC. cela a généré la perte de son emploi. Ce qui l’a plongé dans un état dépressif majeur marqué par des troubles du sommeil et des troubles du comportements alimentaire. S’en suivent des conflits dans le couple. Elle exprime aussi des conflits avec ses filles et sa mère.
Question 2 :
Incapacité à exercer son emploi correctement (perfectionnisme entraînant l’inachèvement des tâches ? troubles de l’attention ?)
Troubles du sommeil
Troubles du comportement alimentaire : boulimie
TOC : vérifications et lavages des mains
relations familiales conflictuellesQuestion 3 :
Mme A n’exprime pas clairement ses besoins mais explique cependant ce dont elle souffre de manière assez claire. Je suppose donc qu’elle souhaite recouvrer une certaine sérénité, tant d’un point de vue personnel (psychique), en éliminant TOC et troubles alimentaires et en ayant un sommeil réparateur; tant d’un point de vue relationnel, en retrouvant des relations familiales ( avec son mari, ses filles et sa mère) moins conflictuelles, moins culpabilisantes et donc plus harmonieuses.
Question 4 :
Son éducation stricte et la responsabilité de ses 2 frères dans son jeune âge ont probablement abouti à une structure de personnalité de type névrotique caractérisée par des conflits intra-psychiques marqués par des traits de personnalité tels une faille de l’égo, le perfectionnisme et les obsessions compulsives ; mécanismes de défense traduisant l’angoisse de mal faire (dépréciation, dévalorisation), d’être abandonnée et l’angoisse de mort.
Ces angoisses se sont sans doute réactivées au décès de son père et ont aussi été confirmées par ce décès (mes peurs se sont réalisées, mon père est mort)
Les mécanismes de défense se sont renforcés par des rituels lui prenant de plus en plus de temps et d’énergie, la faisant arriver en retard au travail et la détournant de son objectif principal, à savoir l’exercice de son travail.
Cette perte d’emploi l’a plongé dans une dépression sévère avec troubles du sommeil et accès boulimiques. Troubles du sommeil traduisant probablement un sentiment de décalage par rapport à sa situation professionnelle, une culpabilité et un sentiment de disqualification dans son rôle de soutien envers son mari et ses filles.
Les accès boulimiques sont des mécanismes de déplacement pour rendre contrôlables ses angoisses et combler le vide et la pression insurmontable de ces dites angoisses.
Les TOC sont autant de tentatives de contrôler ses angoisses de mort et ses angoisses de changement. Elle tente sans doute là encore de contrôler les angoisses qui l’envahissent.
Les accès boulimiques ont des résultats ambivalents puisqu’ils lui procurent du plaisir et du soulagement dans un premier temps, mais viendront ensuite des sentiments de culpabilité et de dévalorisation. Elle est de nouveau confrontée à la réalité. C’est un cercle vicieux destructeur.
La relation fusionnelle qu’elle entretien aujourd’hui avec sa mère dénote là encore d’une grande angoisse d’abandon ainsi que d’un besoin de reconnaissance de sa mère (tu vois, je suis une bonne fille, je suis là pour toi, je suis aimable). Ici encore, l’ambivalence est douloureuse (j’ai peur de te perdre, je t’aime mais je t’en veux de m’avoir abandonné lorsque j’étais enfant et que j’avais besoin de toi)
Les relations tendues avec ses filles font preuve que Mme A, étant envahie par sa souffrance, ne peut pas être pleinement disponible pour elles. Peut-être reproduit-elle inconsciemment ce qu’elle a elle-même vécu ? Ou peut être que la peur de mal faire renforce ses mécanismes de défense ?
Question 5 :
Je commencerai par lui demander quel est l’objectif de la thérapie selon elle. De par sa réponse (que je suppose déjà), je lui proposerai une thérapie cognitivo-comportementale axée sur ses angoisses, en lui expliquant le processus de changement que cette thérapie propose pour une évolution positive.
je retravaillerai sans doute avec elle les injonctions et drivers parentaux pour l’aider à trouver des messages plus adaptés, des permissions.
Je lui parlerai des bénéfices d’une chimiothérapie légère, notamment dans le but de retrouver un sommeil réparateur et éviter les montées d’angoisses.
Je lui proposerai d’aborder la question du deuil et de travailler sur ses différentes étapes.
je lui demanderai quelle activité lui procure du plaisir et l’inviterai à y avoir recours au moins une fois avant notre prochaine rencontre. Ce sera là sa première tâche thérapeutique.
Question 6 :
Sur une échelle de 0 à 10 comment évaluez-vous votre état actuel ? (0 étant l’état le plus inconfortable)
Quels avantages auriez-vous à vous libérer de cet état ?
Comment pourriez-vous définir votre objectif de vie ?
De quoi auriez-vous besoin pour y arriver ?Que se passerait-il s’il n’y avait pas d’amélioration ?
Que se passerait-il s’il y avait une amélioration ?
Quelle est votre plus belle réussite ?
Selon vous, quelles-sont vos qualités ?
Avez vous des défauts ?
Quelles sont vos plus grandes peurs ?
Que se passerait-il si elles se réalisaient ?
Avez-vous le projet de retravailler ?
Vers qui vous tournez-vous quand vous avez besoin de réconfort ?
Votre conjoint est-il au courant de votre démarche ?
Si non pourquoi ?
Si oui,Quelle a été sa réaction ?
Quels rapports entretenez-vous avec vos frères ?
Quelles sont leurs traits de personnalité ?
Quelles sont les autres personnes ayant eu une place importante durant votre enfance
Age, santé, décès
Quels sont leurs traits de personnalité ?
Quels sont vos rapports aujourd’hui ?
Avez-vous déjà suivi une thérapie ?
Quand, combien de temps ?
M’autorisez-vous à prendre contact avec votre ancien thérapeute si cela nous semble nécessaire Coordonnées
Avez-vous déjà été hospitalisé pour des troubles émotionnels ?
Quand, combien de temps ?
Souffrez-vous actuellement d’une maladie ?
Précisez
Avez-vous un traitement psychotrope ? LequelQuelle est la fréquence de vos crises de boulimie ?
Quel effet cela vous procure-t-il ?4 mai 2020 à 16 h 38 min #11923Bonjour Alexandra,
Bravo pour la richesse de votre analyse. Vos hypothèses psychopathologiques sont aussi justes que précises, tout comme vos propositions d’accompagnement, pleines de bienveillance. Toutes mes félicitations.
Bonne fin de journée
Audrey
18 juillet 2020 à 18 h 13 min #12375Bonjour ,
Mme A est une patiente qui a souffert pendant son enfance qui a été angoissante la sensation d’abandon par sa mère les responsabilités liées à l’éducation de ses frères un manque de réconfort, d’attention et de sécurité affective et psychologique , De par son éducation stricte elle a pu manquer d’affection
De part de cette situation elle a développé des angoisses et des peurs d’abandon et de mort
Question 1 :
Mme A vient consulter pour des Toc Qu’elle présente depuis le décès de son père qui ont engendré un conflit familial est une perte d’emploi
Question 2 :
Mme A présente plusieurs symptômes : -troubles obsessionnels compulsifs (lavage des mains et rituel de vérification) -troubles du sommeil -troubles alimentaires
Question 3: Je suppose que les besoins de Mme A sont: -Réduire voir disparaître ses toc -De créer une relation saine et apaiser avec son mari et ses filles. – Surmonter l’angoisse de l’abandon et de la mort qu’elle a développé dans son enfance
Question 4 : Mme A Souffre d’une névrose obsessionnel avec présence de toc ainsi que d’une psychose maniaco-dépressive et de boulimie. Mme A À développer des troubles obsessionnels compulsifs au décès de son père les symptômes de Mme A Sont très invalidant elle présente donc une angoisse de la mort très importante ayant perdu son emploi ayant des conflits avec son mari est une situation déjà tendu avec ses enfants Mme A À développer une psychose maniaco-dépressive unipolaire il y a des facteurs psychologiques mais aussi un caractère génétique qui pourrait provenir du côté maternel étant donné le passé psychiatrique de la mère de Mme A , Elle a aussi développer une boulimie certainement pour remplir le vide qu’elle peut ressentir suite à la perte de son emploi et au manque de soutien de son entourage elle peut avec la boulimie contrôler la sensation de vide et être pendant un moment soulagé et moins angoissé
Question 5 : Il faudrait que Mme A Elle se rapproche de son médecin traitant à fin d’obtenir un traitement adapté donc sur lytique et d’antidépresseurs , Suivre une thérapie clinique et y associer une thérapie comportementale les deux approches peuvent être bénéfique pour la patiente et pour comprendre l’origine de ce qu’il a amené à devenir poly psychopathologique Et la thérapie comportementale pour changer son comportement vis-à-vis des tocs elle pourrait aussi tenir un journal avec les toques la boulimie c’est ressenti au moment précis ainsi que la situation ( angoisse contrariété dispute )
Question 6 :
Comment a-t-elle vécu la séparation avec sa mère?Quel était sa relation avec son père ?
Comment est né la relation fusionnelle avec sa mère?
quelle est la relation actuelle avec ses frères?
Depuis la perte de son emploi les toc ont-ils augmenté ? Et depuis la relation conflictuelle avec son mari ?
Quelles sont les sensations ressenties avant pendant et après chaque toc et chaque crise de boulimie?Que changera-t-il dans sa vie si les toc disparaissaient ?
22 octobre 2020 à 17 h 43 min #12911Bonjour Audrey,
Madame A me fait penser à une personne connaissant des TOC. Avec une histoire familiale complexe, des chocs traumatiques, une immaturité émotionnelle, sur un fond de souffrance et d’angoisse.
Réponse 1:
Madame A consulte car les rituels qui envahissent sa vie ont eu et ont toujours des conséquences dramatiques tant sur les plans professionnel et familial que sur sa santé morale et physique.
Réponse 2:
Madame A exprime des besoins de vérification, notamment des « rituels de départ »l’empêchant de sortir de chez elle.
Lavage des mains excessif et incontrôlable.
Réponse 3:
Mme A a dans un premier temps besoin d’être écoutée, soutenue et accompagnée, sa démarche en témoigne.
Besoin de se libérer d’une situation très anxiogène due à la boucle « »angoisse/rituels/soulagement » que l’on ressent épuisante.
Besoin de se pencher sur son passé pour mieux conscientiser les causes de ses troubles: enfance/place dans la fratrie/dépression mère/décès père…
Besoin de retrouver une place plus équilibrée au sein de sa famille actuelle: mari/enfants/mère
Besoin de pouvoir envisager une amélioration lui permettant socialement et professionnellement de retrouver la norme.
Réponse 4:
Madame A souffre de névrose obsessionnelle.
Une angoisse de mort déclenchée après le traumatisme du décès du père, mais certainement latente étant donnée l’histoire familiale décrite.
Une rigidité de fonctionnement de l’environnement familial dans la petite enfance.
Des obsessions entraînant des rituels compulsifs envahissants, des syndromes, troubles et difficultés qui en découlent: dépression/troubles du sommeil/ trouble de l’alimentation/ difficultés relationnelles ( attitude fusionnelle/culpabilité/incompréhension des autres).
Réponse 5:
Une psychothérapie
Un RV médical pour envisager éventuellement une prise d’anti-dépresseurs lui permettant d’obtenir un certain soulagement de l’anxiété.
Pourrait venir à la suite une thérapie EMDR pour traiter les chocs traumatiques anciens.
Plus tard enfin une éventuelle prise en charge en TCC de façon notamment à conscientiser le processus, dégager les éléments déclencheurs et diminuer les ruminations.
Réponse 6:
Comment peut-elle définir la place qu’elle tenait dans son enfance dans sa fratrie? Sa mère? Son père?
Quel a été le poids de son éducation?
Existe-t-il d’autres membres de la famille connaissant les mêmes symptômes?
Comment peut-elle décrire le regard des autres? Que ressent-elle face à ce regard?
Comment évalue-t-elle l’intensité de son handicap?
Peut-elle trouver des bénéfices à ce handicaps? Peut-elle les évaluer?
Quelle place souhaiterait-elle avoir auprès des membres de sa famille?
Qu’est-ce qu’une diminution de ses troubles entraînerait chez elle?
Toutes ces questions permettraient peut-être de savoir ce qui se joue pour elle et pour les autres dans l’expression de ses TOC. Et donner une direction au suivi psychologique.
23 octobre 2020 à 14 h 52 min #12916Bonjour Christine,
Votre analyse est juste et vos propositions thérapeutiques adaptées.
Félicitations
Bonne continuation dans votre formation
Bon week end
Audrey
27 novembre 2020 à 13 h 37 min #13113-
Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mme A ?
Mme A consulte pour un mal-être qui semble “généralisé”, lequel a des répercussions à la fois dans sa vie professionnelle que personnelle. Elle explique qu’une accumulation de retards et une incapacité à exercer correctement son travail lui a fait perdre son emploi. Ceci a créé des conflits au sein de son couple, et des difficultés financières.
Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mme A ?
Mme A décrit, dans cet ordre, ses symptômes : “un syndrome dépressif majeur avec des troubles du sommeil et de l’alimentation, développant ainsi des comportements boulimiques.” “des besoins incessants de vérification” “un ensemble de rituels” “le lavage de main intempestif”
Dans les faits, cet ordre est différent. Mme A a développé des rituels intempestifs de lavage de main et des besoins incessants de vérification (douze ans plus tôt, à la mort de son père) ; rituels qui ont causé des retards à répétition. Cela a entraîné une perte de son emploi. Il semblerait que ce soit la perte d’emploi qui a généré un syndrome dépressif majeur, des troubles du sommeil et de la boulimie.
Question 3 : Quels sont les besoins de Mme A ?
Il semblerait que ses besoins soient les suivants : se débarrasser de ses rituels de vérification et ses lavages de main intempestifs, et guérir de son état dépressif, de ses troubles du sommeil et de sa boulimie. L’un de ses besoins doit certainement concerner une amélioration de l’état de son couple.
Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mme A ? Pourquoi ?
Il semblerait que Mme A souffre d’une névrose obsessionnelle qui se manifeste par des tocs (rituels de vérifications et de lavage des mains). Les lavages de mains incessant laissent à penser qu’elle craint une atteinte microbienne, et donc, potentiellement une maladie. Il n’est pas précisé si Mme A a d’autres craintes concernant les microbes et plus spécifiquement la maladie ; ce qui ferait penser à une hypocondrie. Pas assez d’éléments à mon avis.
Il semblerait effectivement que la perte de son emploi a entraîné chez elle une dépression, des troubles du sommeil ainsi qu’une boulimie. La boulimie pourrait être une tentative d’apaisement de son anxiété et de sa dépression.
Ses tocs pourraient être une tentative d’apaisement ou de fuite en lien avec le décès de son père. Ils pourraient aussi être en lien étroit avec son passé, et ce sentiment de responsabilité qu’elle a pu entretenir durant la période où elle a élevé ses frères, ce qui n’est pas le rôle d’une enfant de 8 ans.
Sa boulimie pourrait-être une tentative d’apaisement de l’anxiété et de l’état dépressif.
Quant à l’état dépressif et le trouble du sommeil, ils pourraient être en lien avec sa situation professionnelle (perte d’emploi) et son couple (“abimé” depuis la perte d’emploi). Sans compter qu’une dépression entraîne des discours internes qui n’aident pas.
Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mme A ?
Il semblerait judicieux qu’elle ait recours à un traitement médicamenteux de type antidépresseur (dépression, toc et trouble du sommeil), anxiolytique (tocs et ruminations mentales probables, mais pas spécifiées).
Une psychothérapie qui serait orientée sur son passé et les blessures potentielles. Etant spécialisé dans l’hypnose, je serais d’avis de lui conseiller des travaux hypnotiques tels que Ruptures de lien avec la mort du père et rencontre symbolique avec elle-même (à 8 ans) et éventuellement sa mère, afin d’exprimer ses ressentis et se libérer.
Un travail de restructuration cognitive semble aussi tout à fait indiqué. Il serait notamment dirigé vers ses tocs et le sentiment de culpabilité qu’elle entretient.
Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à Mme A afin de l’aider à cheminer sur son symptôme ?
Il semble judicieux de commencer par un travail de questionnement orienté vers son passé, lequel pourrait clarifier sa situation dans son ensemble. Plus il y aura de précisions apportées, plus Mme A pourra, non seulement trier ses idées, mais aussi relier les événements entre eux.
Quelle relation entreteniez-vous avec votre père ? Que ressentiez-vous spécifiquement face à son cancer des poumons ? Que ressentez-vous d’avoir dû vous occuper de vos frères alors que vous étiez une enfant ? Comment expliquez-vous le lien entre la mort de votre père et vos tocs ? De quelle manière pensez-vous au moment d’avoir recours à vos tocs de vérifications ?
Etc.
27 novembre 2020 à 16 h 25 min #13124Bonsoir Mickael,
Votre analyse est juste, très bienveillante avec des propositions thérapeutiques adaptées à la problématiques de la patiente
Félicitations et belle poursuite dans votre formation
Audrey
27 novembre 2020 à 18 h 36 min #13118Pardon, je ne vous ai pas salué. Alors Bonjour Audrey, et bonjour à tous.
🙂
3 janvier 2021 à 18 h 48 min #13339Bonjour
Je ne sais pas si vou aviez lu mes réponses à la première étude de cas donc je vous renvoie les réponses.
Voici les réponses aux questions posées dans la première étude de cas :
Question 1 : Quel est le motif de consultation de Mme A ?
Le motif de consultation de Mme A est un syndrome dépressif majeur dont les symptômes ont entraîné la perte de son emploi du à des retards et une incapacité à exercer son emploi de manière correcte. Et elle souffre de cette situation à laquelle elle décompense.
Question 2 : Quels sont les symptômes présentés par Mme A ?
Elle présente des troubles du sommeil et de l’alimentation, des comportements boulimiques, des besoins incessants de vérification au sein de sa maison. Elle éprouve le besoin de faire des rituels avant de partir au travail dont le lavage de mains intempestif de type TOC Troubles Obsessionnels du comportement.
Question 3 : Quels sont les besoins de Mme A ?
Elle a besoin de retrouver du calme dans la relation avec son mari et ses deux filles et sa place dans la famille. Elle a aussi besoin de retrouver un travail afin de résoudre les problèmes financiers. Et aussi de se retrouver en tant que femme.
Question 4 : Quelles hypothèses faites-vous sur le diagnostic psychopathologique de Mme A ? Pourquoi ?
Concernant Mme A elle présenterait des troubles laissant penser à une névrose obsessionnelle. D’une part, ayant remarqué que les TOC sont apparus au moment du décès de son père, on peut supposer que Mme A ait développé une angoisse de la mort ayant tenté de dissuader son père de fumer pendant un temps certain. D’autre part, sa mère a été hospitalisée pour des troubles dépressifs à plusieurs reprises. On peut supposer également qu’elle en ait souffert véritablement ce qui est le motif premier du RDV.
Question 5 : Que proposez-vous pour accompagner Mme A ?
Je lui propose un suivi thérapeutique centré sur la parole et un traitement léger pour traiter les troubles du sommeil en toute bienveillance (sans la contraindre). Quelques séances d’hypnose pourraient être efficaces avec son consentement. Mais je ferai plus un travail sur la psychothérapie par la parole avant toute chose pour entretenir la confiance dans un premier temps. Puis lui proposer une psychothérapie comportementale une fois la confiance établie.
Question 6 : Quelles questions seraient intéressantes à poser à Mme A afin de l’aider à cheminer sur son symptôme ?
Concernant les TOC il serait utile de savoir en quoi ceux ci la sécurisent.
Quelle est aussi sa position par rapport à la mort ?
Et dans sa relation avec son père avant sa mort ? Et les raisons selon elle des épisodes dépressifs a répétition de sa mère ? Les relations entre ses parents ?
Ce qu elle a ressenti à la naissance de ses filles.
Et enfin ce qu elle aimerait faire, elle.
Bonne réception
Agnès
9 janvier 2021 à 0 h 06 min #13417Etude de cas N°1
Bonjour,
Tout d’abords c’est très intimident de voir les réponses des autres car on a plus l’impression qu’ils sont déjà praticien par le développement qu’ils ont pu apporter avec ces quelques lignes.
Pour ma part je suis très réservé car il y a bien des éléments qui ressortent mais c’est très succinct ; de surcroit il y a pas de relationnel dans la lecture d’une histoire aussi courte.
1° elle « vient en consultation suite a des symptômes qui à ce jour ont mis en péril son travail ».
Je reprends le texte car il faut respecter la consultante, ce n’est pas a moi de dire ce qu’il faut faire.
Je l’aiderai dans son projet.
2°Ses symptômes sont divers et variés : syndrome dépressif majeur avec troubles du sommeil et de l’alimentation. Besoins incessants de vérification, TOC.
3° Ses besoins sont de se débarrasser dans un premier temps de :
« Les besoins incessants de vérifications » «s’exécuter à divers rituels au risque d’une angoisse majeure » et « le lavage de main intempestif ». Encore et toujours je reprends le texte pour rester dans ses vœux et souhaits au lieu de ma propre opinion.
Donc il va falloir l’aider sur ses problèmes
4°L’hypothèse diagnostic sera pour le motif de sa venue, c’est-à-dire les faits qui l’ont conduite à perdre son emploi : la névrose obsessionnelle.
Elle doit s’assouvir à un ensemble de rituels avant de partir au travail avec en plus le lavage des mains intempestif.
On voit bien le caractère obsessionnel des rituels et les pulsions qu’elle ne peut contrôler.
Elle « isole et déplace » son problème sur ce qu’elle peut contrôler.
On retrouve également les 3 registres : l’obsession(les besoins incessants), les actes compulsifs et la pensé magique qui l’empêche d’aller dans l’angoisse majeure.
5°Je propose surtout une psychothérapie, qui sera accompagné d’une visite chez un médecin.
En effet, elle dit avoir un syndrome dépressif majeur qui n’est pas à prendre à la légère.On ne nous parle pas du degré de se syndrome et sans relationnel on ne peut pas évaluer la souffrance de la personne.
Si on peut l’aider de plusieurs façons cela améliorera son accompagnement.
Dans le cours, il parle du coté médical qu’elle verra avec son docteur, si elle en a besoin et des outils supplémentaire qu’un psycho praticien (hypnose, EMDR, EFT) pourra mettre en œuvre avec elle.
Mais il faudra aussi creuser beaucoup plus, pour établir avec cette dame ce qu’elle veut faire et les moyens donc à mettre en œuvre pour réussir à l’aider.C’est aussi le point important que souligne ce petit texte, une belle accumulation.
6° Je pense, que son enfance est déjà « peut-être » source de quelques accumulations :
-elle souligne le fait d’avoir tout géré quand elle était petite. Mais à 8 ans on n’emmène pas ses frères à l’école par exemple. Donc il y a là déjà pour elle un ressenti qui lui est personnelle qui fait remonté une lourde charge.
Ensuite où se retrouve sa relation avec son père quand elle était enfant et adulte ? Et la place de sa maman ? On c’est que c’est fusionnelle, donc elle en parle, c’est important.Et ses frères , qu’elle a élevé ont disparu…
On peut aussi et c’est important noter la contrariété que cette dame a eu envers les remarques des personnes qui associent ses symptômes au décès de son père.
Mais une question que j’aimerais lui poser c’est :
Quelle relation voulez vous avoir avec vos filles et votre mari maintenant ?
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