Histoire de la psychopathologie – Audrey Cabel

Histoire de la psychopathologie

Le terme « psychopathologie » vient du grec psukhê qui signifie esprit et pathos qui signifie maladie.

La psychopathologie se définit comme la science de la souffrance psychique qui va, par la suite, définir la structure de personnalité de l’individu.

L’étude des troubles mentaux remonte à l’antiquité dont les premières conceptions étaient d’ordre magique ; l’origine des symptômes serait une origine externe, telle la présence d’un démon qui prendrait possession du corps. Hippocrate (né 460 ans avec Jésus-Christ) fut l’un des premiers à renier une conception magique de la maladie et à lui confier un caractère scientifique.

Philippe Pinel (1745-1824), médecin-chef à l’hôpital Bicêtre de Paris, sera considéré comme le père fondateur de la psychopathologie clinique. Il est effectivement un des premiers à parler de « sujets » à part entière, comme des êtres souffrants et proposera une description détaillée des maladies mentales dans un traité en 1800. Son élève Jean Esquirol développera la notion de traitement pour les troubles mentaux et la construction de bâtiments spécialisés marquera la naissance de la psychiatrie comme discipline à part entière, suivie de près par la psychopathologie.

En 1952 apparaît la première classification internationale des maladies mentales, basée sur des descriptions d’associations de symptômes. Les plus utilisées sont le DSM-IV et le CIM-10.

Le DSM-IV (diagnostic and statistical manual of mental disorder) est réalisé par l’association américaine de psychiatrie (le DSM-IV est la 5^ème version). C’est un manuel qui propose une classification comme outil de diagnostic, que l’on détaillera dans un prochain chapitre.

La CIM-10 (classification internationale des maladies) est créé par l’OMS, c’est la 10^ème version.

Audrey Cabel

Formatrice en

Psychopraticien

Technicien en Psychopathologie

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