-
AuteurRéponses
-
30 mai 2018 à 17 h 29 min #6245
Bonjour,
je suis actuellement entrain de visualiser les vidéos et je me posais la question de comment faire si la personne ressentait tout à coup, une gène ou une émotion négative (ex : regression, entre vie…)
Merci.
1 juin 2018 à 17 h 32 min #6249Bonjour Claire,
Merci pour votre question.
Les « gênes » ainsi que les émotions difficiles sont présentes en hypnose spirituelle, notamment sur des protocoles délicats (tels que le pardon ou certaines vies antérieures difficiles voir pour certaines libérations d’entités spécifiques).
La réponse que je vous propose va s’articuler en deux points : La prévention et le traitement.
La prévention
La prévention consiste à anticiper de tels débordement émotionnel et à les encadrer à l’avance (et non pas à les éviter, certaines de ces « émotions difficiles » ayant un sens thérapeutique de résolution ou de compréhension).
On utilisera pour cette prévention plusieurs outils :
– Le discours pré-hypnotique : Il s’agit de présenter à l’avance le parcours dans une vie antérieure, expliquer qu’il s’agit d’une relecture, qu’il y a nécessairement quelques casseroles dans nos bagages karmiques et qu’il s’agit d’aller les observer avec détachement. Une fois prévenu, le patient est en meilleurs conditions pour son exploration et sera moins prit de court en cas d’expérience riche en complexités ou en difficultés émotionnelles.
– L’utilisation des ressources : Rappelons-nous que nous sommes dans un état de transe au moment du déroulement des protocoles et qu’ainsi les suggestions du thérapeutes auront un effet immédiat.
Ainsi, dès le début de la séance, nous pourrons utiliser la coque de lumière du patient comme induction (et protection et occasion de charger une ressources positive et structurante pour la cession à suivre) mais également préparer les moments difficiles par les suggestions suivantes (exemple) :
(pendant l’induction) : « … Et tout ce bien être dont tu t’es entouré peut à présent habiter profondément ton corps et ton être, jusqu’à la moindre cellules. Cette sensation de calme et de sécurité va demeurer tout au long de cette séance, même si ce sera parfois en arrière plan et à tout moment, en te rappelant de cette couleur qui t’entoure et dont tu as remplie cette coque, tu pourra y accéder à nouveau instantanément et prendre de la distance, facilement et rapidement, face à toute émotion qui serait trop forte pour toi… »
– Demander à la personne, dans le sas de lumière, de se faire accompagner de son Guide en présence et en énergies. C’est une ressource supplémentaire non-négligeable.
Le traitement
Il est important de se souvenir que les émotions difficiles, dans le cadre d’une pratique thérapeutique, ne sont pas négatives (c’est même l’inverse) mais le plus souvent éclairantes ou libératoires.
Le but n’est donc pas de les supprimer mais de les contenir dans un cadre acceptable.
Voici quelques clefs de gestion des débordements :
– Rester calme et apaisant dans l’accompagnement : Votre propre calme et assurance permettra souvent de stabiliser un état traversé par votre patient. Votre voix doit rester profonde et maternante.
– Poser des question précises sur les ressentis, faire parler le patient de son émotion : Cela l’oblige à s’en distancier légèrement pour l’analyser et donc à s’en détacher en partie.
– Demander « Que t’aurait-il fallu à ce moment là » ? : Permet également la distanciation pour analyse.
– Demander au patient « si il a autre chose à voir ici » (dans le cadre d’une récession) : Si il vous répond que la scène difficile à revivre n’apporte pas plus à votre exploration, conduisez-le (via son esprit directeur) ailleurs dans la vie explorée. Vous pouvez également l’emmener ailleurs puis le faire revenir plus tard sur la scène difficile une fois la crise passée.
– Utiliser les ressources préparées à l’induction (comme dans l’exemple) : Permet de réactiver les ressources. Suivant la situation, on peut essayer de suggérer directement de nouvelles ressources (sensation agréables) durant la séance.
En cas de crise (retour de transe et fin de séance)
– Prendre le temps de recharger des émotions et ressources positives (durant la transe) : Dans un lieu neutre, le sas de lumière par exemple ou le lieu imaginaire de l’induction, afin que la personne ressorte sur une émotion structurante (une émotion rappelée sous transe se présentera plus fort et plus durablement qu’appelée hors séance)
– Débriefer avec la personne, la faire parler de sa séance et de ses moments difficiles : Ainsi que des ponts qu’elles peut faire avec sa problématique présente.
– Vérifier qu’elle soit dans un état émotionnel calme avant de la laisser partir : Vous pouvez utiliser des exercices de gestion des émotions (respiration et autre) ou de libération émotionnelle (tel l’E.F.T.).
Dans tous les cas, sachez qu’aucune thérapie brève (ou longue) ne permet l’économie de la relecture d’émotions difficiles. C’est un processus normal du travail de libération qu’il convient de laisser s’exprimer. L’objectif du thérapeute est d’être un point d’ancrage, stable et calme, dont la simple posture permettra de cadrer la crise (et non de la supprimer).
N’hésitez pas si vous souhaitez plus de détails.
-
AuteurRéponses
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.