Bonjour Nadège,
Merci pour vos questions !
-dans le module 8 vous parlez de la rupture de pattern au compte à rebours avant le point d’entrée ; faut-il toucher le client ou faire quelque chose pour faciliter le passage vers l’évènement où l’on veut emmener le client ?
La technique que j’utilise personnellement est celle d’un contact avec front du patient. Cela a l’avantage de déstabiliser le mental et permet à l’attention du patient de glisser vers l’évènement demandé à l’esprit directeur. Cela crée une pause dans la trame linéaire des pensées (une rupture de pattern) et permet aux mémoires subtiles d’apparaitre plus facilement dans le champ du conscient.
On pourrait utiliser d’autres méthodes, comme un son de cloche par exemple ou l’injonction « maintenant » avec une intention ferme et claire (cette dernière astuce est cumulable avec le contact sur le front) mais à titre personnel je trouve, sauf cas particuliers (personnes craignant le contact d’une manière générale par exemple) que cette façon de faire donne les meilleurs résultats.
– je n’ai pas très bien compris ce que vous vouliez dire par: « Notez bien que le point d’entrée contient toujours un évènement central de la vie en question même si celui-ci est parfois abstrait. Vous avez tout intérêt à l’explorer en détail « .
Quand nous faisons une demande à l’esprit directeur, vague, en général, puis que nous induisons la régression suivant le protocole adéquat, une première « scène » ou « image » va se présenter au patient après la rupture de pattern. C’est ce que nous appelons « le point d’entrée ». Cette première situation est parfois directement « dans le feu d’une action » et parfois plus générale, plus contextuelle.
Il est à noter que « ce point d’entrée » n’est jamais anodin, on « entre » dans la vie revisitée à un moment spécifique (les régressions commencent rarement voire jamais par la naissance de la vie en question par exemple, sauf problématiques liées à cette naissance elle-même).
On considère donc que le point d’entrée n’est pas aléatoire, n’est pas anodin et qu’il marque le début ou le contexte « de l’évènement karmique » que l’on souhaite visiter et guérir.
On partira donc de ce point d’entrée, en premier lieu en demandant des détails au patient (contexte, sentiments, présence d’acteurs, problématique) avant d’avancer ou de reculer dans la vie en question (avec par exemple la demande « Je demande à ton esprit directeur de nous conduire au prochain évènement signifiant maintenant »).
En général le point d’entrée pose le contexte, le cadre ou « le moment où l’évènement karmique se met en place ». On ne le considère donc pas comme anodin même si parfois on ne saisit pas immédiatement les enjeux et on prendra le temps d’explorer cette tranche de la vie avant d’aller aux évènements suivants.
