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  • #7699
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    Jonathan Hangard
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Durent la séance d’hypnose, quand je fait passer la personne dans sa vie antérieur, je lui demande comment s’appelle t’il ou elle ? Et la réponse est le prénom actuelle de la personne. Comment cela ce fait il ? Est ce normal ? Une explication ?

    Merci d’avance !

    #7709
    Photo du profil de Camille Forestier
    Camille Forestier
    Équipe Théolis

    Bonjour Jonathan,

    Merci pour votre question.

    Nous partirons ici du principe (la question ne me l’indique pas clairement) que le patient vous donne son prénom actuel tout en accédant à une vie antérieure qu’il vous décrit durant la séance. C’est à dire que la réponse formulée ici reposera sur cette supposition (dans le cas contraire, la réponse serait à chercher du côté de la profondeur de transe mais il me semble que ce n’est pas la question ici).

     

    Il m’est déjà arrivé d’avoir une patiente dont l’ensemble des récessions se caractérisait par le prénom « Gérard » (pour ce qui était des vies antérieures masculines) et qui était dans l’incapacité de me donner son prénom lorsque les vies visitées étaient féminines. Votre situation n’est donc pas une exception et, occasionnellement dans la pratique, il arrive assez régulièrement que les personnes que l’on conduit en récessions soient incapables de vous donner leur prénom correspondant à la vie visitée (ainsi que les noms de lieux et autres noms propres).

    Nous allons tenter de discerner des causes et explications plus avant.

     

    Dans un premier temps, il semble important de signaler que ce phénomène n’a aucune conséquence sur le travail thérapeutique. L’essentiel repose sur la perception de la vie visitée et sa compréhension.

     

    Mon expérience des « deux côtés » du travail hypnotique me fait avancer les deux explications suivantes qui à mon sens se complètent pour expliquer ce phénomène et nous verrons que la seconde repose en partie sur la première.

     

    Les information syllabiques ou numéraires (non-intentionnelles) sont très difficiles à canaliser. 

    Il s’agit pour nous de comprendre que dans le monde du subtil, l’intégralité des mémoires ainsi que de la communication se trouve sur un plan énergétique. Ces mémoires ainsi que les messages transmis depuis des plans vibratoires plus élevés sont en réalité des influx énergétiques pourvus d’une intention.

    Cette notion est détaillée dans la formation, dans la partie consacrée à la perception du monde de « l’entre-vie ».

    Ainsi, contrairement à l’usage (pauvre) d’un langage syllabique et symbolique dans le monde physique, où chaque mot doit être apprit comme désignant un sujet, l’univers dans sa communication semble utiliser un vecteur infiniment plus simple, précis, efficace et universel : la communication directe par les intentions. 

    L’intention est au coeur de toutes les pratiques mystiques et énergétiques. Elle correspond à l’information contenue dans l’énergie, à une transmission directe, unique et complète d’une information.

    Lors d’une canalisation (qu’elle soit en état de conscience ordinaire pour les énergéticiens avancés ou en état de transe), les messages, images et sons reçus sont en fait des influx énergétiques chargés d’intention.

    Le canal (celui qui reçoit cette information dans son corps et son cerveau physique) ne reçoit en réalité ni image, ni mots, ni sons : il reçoit des intentions pures que son propre cerveau doit adapter à son révérenciel connu. 

        Dit autrement, le message énergétique chargé intentionnellement passe dans le filtre de l’inconscient cérébral pour adopter une forme conscientisable pour l’esprit conscient qui devra adapter un message subtil au vocabulaire et aux niveaux de compréhension dont dispose la personne canal.

     

    Cette notion est très importante à comprendre.

    Voici un exemple :

    Lors d’une communication en guidance (voir protocoles), à une question donnée, les Guides souhaitent expliquer au patient qu’il trouvera les moyens d’agir dans une collaboration étroite, de coeur et d’esprit, avec d’autres personnes partageant ses intérêts.

    Ce message sera transmis sous la forme d’une impulsion énergétique (sensible pour qui sens l’énergie) chargée d’intention. Cette intention contient l’essence de ce message.

    Une personne disposant d’un vocabulaire riche pourra par exemple « entendre » (traduire en mots conscient dans son esprit) la proposition suivante : « Une ferme résolution de coopération avec ceux qui partagent cette vision sera utile et profitable pour ce projet ».

    Or, une autre personne (dont le vocabulaire sera différent ou ne disposant pas du même champ lexical) pourra entendre, pour la même impulsion intentionnelle d’énergie : « La solution pour ce projet est de choisir de travailler avec d’autres personnes qui ont la même idée que toi, de les écouter et de partager avec elles, même quand c’est difficile. »

    En effet, l’intention est un concept et, généralement, (on s’en rend compte à force de guidance), les intentions sont toujours beaucoup plus riches en subtilités que notre vocabulaire humain. Le cerveau va donc adapter (créer) un cadre de compréhension conscient afin que ce message énergétique puisse se transformer en mots, en concepts, en images.

        Le message reçu dans cet exemple par les deux patients est, dans son essence, le même, mais son interprétation, sa compréhension, va différer légèrement (ou fortement) suivant l’esprit incarné qui le traduit en signifiants.

    Il est fréquent, lors d’une canalisation énergétique directe, de recevoir deux mots synonymes pour une même impulsion énergétique. C’est en général dû au fait qu’il n’existe pas de mot correspondant précisément à l’intention émise. Dans ce cas, le cerveau propose deux choix/synonymes pour « encadrer » le message transmit.

    Ce cadre étant posé, nous pouvons à présent aborder la question des noms propres. Contrairement à la plupart des signifiants (« voiture » ou « courage » désignant un concept précis et universel), les noms propres ne désignent pas d’objet spécifique mais nomment un individu.

    La canalisation syllabique « a » « mé » « lie » pour Amélie est possible mais demande soit de grandes capacités de canalisation (une personne dont le mental est tenu au second plan) soit un état de transe avancé (ce qui revient au même).

        Si une intention énergétiquement transmise est facilement intelligible concernant un objet ou concept concret, il est très difficile pour le cerveau de transformer des syllabes dénuées de sens propre.

    Voilà pourquoi la canalisation des noms propres (prénoms, noms de famille, noms de lieux) mais aussi des chiffres et des dates est plus complexe que la canalisation d’images ou d’idées générales.

     

    Le niveau de l’état de transe a une influence sur ce processus

    L’état de transe permet une connexion plus directe à l’inconscient et au subconscient ou, plus précisément, permet de mettre au second plan le mental conscient (qui est la principale source d’obstruction à une canalisation claire).

    Ainsi, le patient, lors d’une mise en transe, augmentera sa capacité de traduction des impulsions énergétiques et intentionnelles émises. Plus l’état de transe sera avancé et plus claire sera la canalisation.

     

    Il arrive donc durant la pratique de l’hypnose spirituelle que nous tombions :

    – Soit sur des personnes « résistantes » (ou digitales, c’est à dire dans un mode perceptif où le mental a une place centrale importante), auquel cas le mental viendra perturber les perceptions des mémoires énergétiques et des messages intentionnellement transmis.

    – Soit sur une induction et un approfondissement trop légers pour que le niveau de perception (et de clarté du canal) soit optimal.

     

    Rappelons-nous que l’essentiel dans le travail thérapeutique repose sur la compréhension interne de l’expérience, en termes de sentiments, de compréhension et de pardon. Pour peu qu’il n’y ai pas de blocage majeur sur le fait de percevoir les mémoires d’une vie antérieure, l’essentiel du travail sera réalisé.

    Rappelons-nous également qu’il existe un petit pourcentage de personnes très résistantes à la transe avec qui il sera difficile (ou très long) d’arriver à des niveaux de lâcher prise suffisant pour un travail en profondeur et qu’il existe également un faible pourcentage de personnes très réceptives avec qui le travail révélera des détails et des subtilités étonnantes.

    Il convient alors de ne pas se focaliser sur la forme que prendra chaque expérience suivant les patients mais bien sur le fond et les contenus subjectifs (sentiments, émotions, compréhension) car c’est sur ce plan là que se réalise le véritable travail thérapeutique.

    Chaque patient, dans son mode de fonctionnement mental et ses capacités est unique et il conviendra de s’adapter voir de renoncer humblement dans certains cas de résistance extrême (certaines personnes sont inconsciemment terrorisées de se laisser aller au lâcher-prise).

    Pour conclure, il est normal que la canalisation des informations / mémoires complexes dont font partis les noms propres puissent poser des difficultés et étant donné que l’essentiel n’est pas là, il est possible de ne pas s’en préoccuper outre mesure voir d’en rire avec les patients.

     

    En souhaitant avoir éclairci quelque peu cette situation (courante).

    Je vous remercie pour cette question.

    #7710
    Photo du profil de Jonathan Hangard
    Jonathan Hangard
    Étudiant(e)

    Merci pour la réponse très détallée !

    Merci Camille !

     

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