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AuteurRéponses
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9 janvier 2024 à 13 h 54 min #17592
Bonjour ,
Je continue ma pratique et c’est vraiment incroyable, je trouve cet outil très intéressant et la formation très complète .
Voici mon retour de séance .
Ma cliente était perdue et avait besoin de réponses car elle s’éveille de plus en plus et se questionnait notamment par rapport à une personne proche qu’elle affectionne mais qui est encore dans l’égo .
Nous avons préparé 5 ou 6 questions .
Tout s’est bien déroulé puis arrivé à la 6 ème question .
« qu’est ce que je ne veux pas voir dans ma relation avec Andrée, qu’est ce que je dois comprendre ?
La cliente commençait à recevoir la réponse et puis d’un coup elle s’est mise à pleurer et à avoir une drôle de voix . comme celle d’un petit enfant et elle parlait de ses parents et surtout de son père elle les incriminait d’être à l’origine d’un manque d’amour . Cela devenait incontrolable et elle sanglotait .
Je lui ai alors demandé si elle voyait toujours la lumière . Et bien évidemment sa réponse a été non .
J’ai demandé à son esprit directeur de l’a ramener dans l’espace intemporel de lumière et de rappeler ses guides .’jai terminé la séance de guidance et vérifié la présence d’entité (négatif) avant de la sortir de transe , puis nous avons débriefé. Elle était stupéfaite d’avoir pu parler comme ça et pleurer autant .
Pour moi c’était son enfant intérieur qui a parlé car la relation avec cette Andrée (qui porte le même prénom que sa mère d’ailleurs) est ambigüe, elle nourrie sa dépendance affective.j’ai amené cela à sa conscience afin qu’elle puisse lâcher prise et que le transfert cesse ..
C’était une belle séance très productive je trouve
Je suis preneuse si vous avez un avis sur sa crise de larme …
Belle journée
Nadège
11 janvier 2024 à 11 h 11 min #17601Bonjour Nadège,
Merci pour votre question et vos retours.C’est une séance intéressante en effet, nous pourrons noter en tout premier lieu qu’elle aura un profond effet positif et libérateur sur votre patiente qui a pu grâce à vous libérer des charge émotionnelles refoulées.
Vous avez agit avec discipline et méthode en cherchant à savoir si une entité aurait pu être à l’origine de cette manifestation de larme, cela aurait été une vraie possibilité.
Pour répondre directement à votre question, et en respectant votre terminologie, on pourrait dire qu’il s’agit bien de son « enfant intérieur ». Votre intuition est la bonne cependant je n’aime pas ce concept et je vais vous proposer une vision plus concrète de ma pratique de psycho-énergéticien.
Ce que nous appelons « le karma » est une somme de mémoires et de conditionnement. Dans le cas qui nous occupe, votre patiente a accédée à une mémoire émotionnelle refoulée. Du point de vue de l’énergéticien, cette mémoire se concrétise par un nœud, une capsule, dans le champ d’énergie. Ce nœud s’est constitué au moment où l’émotion en question a été vécue et n’a pas été acceptée, intégrée. Cette vague émotionnelle, à l’époque, n’ayant pas été acceptée, a été refoulée, c’est à dire du point de vue énergétique « encapsulée » dans le champ d’énergie.
Lors d’un travail de type énergétique et karmique (et l’hypnose spirituelle rentre dans cette catégorie), ces mémoires sont très fréquemment revisitée, défoulées et libérées (par l’attention et l’amour qui leur est alors donnée) : On pourrait parler d’une phase active de deuil.
Un des point intéressant à noter est que « la qualité de conscience » de cette mémoire correspond à l’âge où cette mémoire a été encapsulée. Dit autrement, une mémoire engrammé lors de l’enfance aura la « saveur » de l’enfance par la simple résultante du fait qu’une émotion n’est pas un objet extérieur mais une création interne de notre esprit.
Pour moi, il s’agissait donc d’une mémoire émotionnelle engrammée depuis l’enfance dans le champ d’énergie de votre patiente. Avec ce travail de mise en lumière, ainsi que le travail d’acceptation de cette émotion (les pleurs dans le cas présent), elle a pu être traitée, dissoute et libérée.
Je n’aime pas la notion « d’enfant intérieur » car cela ne correspond pas à une réalité pragmatique définissable. Cela n’existe pas en tant qu’entité ou phénomène tangible. La valeur de cette expression est uniquement symbolique ou psychologique mais ce n’est pas mon abord personnel de la thérapie.
Aussi une lecture plus « physique » du phénomène, plus concrète, est à mon sens plus pertinente pour comprendre le travail de libération émotionnel en thérapie. Il n’y a en effet pas « d’enfant intérieur » à guérir, seulement du karma et des illusions à libérer… Cela n’a l’air de rien mais la démarche n’est fondamentalement pas la même, le risque étant de créer une « relation » avec un enfant intérieur qui n’existe pas comme objet relationnel. L’approche de la libération comme un éclaircissement de la conscience me semble plus sage et plus constructive.
En espérant avoir pu vous aider,
Merci pour votre question et bonne continuation !14 janvier 2024 à 19 h 25 min #17608Bonjour Camille ,
Encore une fois merci pour votre réponse .
Votre point de vue est tout à fait juste votre réponse m’aide à comprendre de façon plus clair les nœuds karmiques .
Du coup y a t’il un protocole particulier lorsque le client libère une émotion refoulée aussi intense ?
20 février 2024 à 10 h 40 min #17693Bonjour Nadège,
J’étais passé à côté de votre dernière question, toutes mes excuses !
Il n’y a pas de protocole particulier à proprement parler, cependant il peut être judicieux de comprendre et appliquer les idées suivantes :
Concernant la libération émotionnelle elle-même :
– C’est la qualité de l’attention du patient sur l’émotion qui compte, c’est à dire sa capacité à aller ressentir en profondeur l’émotion et à la laisser s’exprimer, évoluer. Aussi le thérapeute, pendant l’expression de l’émotion, gagnera à s’assurer que le patient va au fond de ce qu’il ressent et laisse l’émotion s’exprimer. On notera que pendant cette expression, l’émotion évoluera par phases, révèlera possiblement plusieurs couches puis finira par s’apaiser et disparaitre. Ce point, de « l’attention du patient qui accepte de vivre l’émotion » est sans doute le plus important.– Il peut être profitable d’expliquer ce processus au patient, lui expliquer qu’en accordant un espace d’expression et en acceptant de la revivre, il va la sentir évoluer puis disparaitre. Il est également profitable de l’inviter à se mettre dans la gratitude, dans la mesure de ses possibilité, vis à vis de lui-même et de cette occasion d’être enfin libre de ce qu’il ressent.
Concernant le patient :
– On veillera toujours à sa sécurité émotionnelle, en lui rappelant que le processus est transitoire, que c’est la route vers la libération, qu’il est en sécurité, qu’il peut s’aimer lui-même et être reconnaissant envers lui même de se donner cette occasion de guérison.
– On hésitera pas à lui recommander de prendre « une certaine distance » avec l’émotion. Le but est que son attention soit focalisée et à l’écoute active de son émotion mais il n’est pas obligé de s’identifier (les pensées du genre « je souffre » sont inutile, on préfèrera « j’écoute l’émotion qui s’exprime en moi »).
– On pourra le stabiliser avec des ancrages positifs ou des suggestions en cas de besoin.Ce sont des conditions générales mais elles sont finalement plus importantes que des formes particulières. En les comprenant bien, vous pourrez les intégrer et les adapter à chaque situation.
Merci pour cette question et bonne pratique !
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 3 semaines par Camille Forestier.
1 juin 2024 à 17 h 24 min #18607Merci pour la réponse , je ne suis pas retournée dans mon espace depuis quelques mois donc je l’a découvre seulement.
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