-
AuteurRéponses
-
29 juillet 2020 à 11 h 50 min #12416
Bonjour Claudie,
Merci pour cette question et ces commentaires positifs sur la formation.
Vous avez visiblement parfaitement intégré la question de l’adaptation aux situations qui se présentent. D’une manière générale et à ce propos, j’ai pu constater dans la vie que les situations qui nous sont présentées sont évolutives et que l’univers n’aime point trop nous resservir inlassablement la même soupe. Il est donc normal que des adaptations et des évolutions s’imposent dans le déroulement précis des protocoles qui, comme nous l’avons vus, sont un cadre de pratique (et non une recette exacte).
Vous avez donc su gérer les éléments du moment et adapter votre libération aux besoins (du patient et ici de l’entité également), je vous félicite. Vous pouvez vous permettre ce genre d’adaptation et d’exploration pour tous les protocoles pour peu que vous soyez centrée sur la présence lors de votre pratique. Votre intuition vous guidera de façon sûre.
Votre sujet ici est également l’occasion de redire que nous avons toujours en nous les ressources pour résoudre un problème qui nous est présenté par la vie, quel qu’il soit. Dans le cadre de l’hypnose spirituelle et face à une difficulté, l’essentiel est de s’ancrer dans la présence (nous allons développer ce point) voir une forme plus ou moins poussée de silence intérieur et de laisser notre intuition, notre esprit directeur, nous chuchoter des pistes de résolution. Il est presque toujours possible, en restant calme et créatif, d’aborder les questions qui se posent dans leur complexité et de les résoudre. Vous venez de faire une belle démonstration de cette capacité.
Venons-en à votre question :
je ne sais pas comment j’aurais pu faire…? je suppose comme avec une personne physique, j’attends qu’elle se calme pour discuter ?
Il n’y a aucune différence de nature entre toutes les consciences de notre univers, tout au mieux des différences d’évolution et de potentiel. Dit autrement, les besoins réactionnels et relationnel d’un enfant, d’un adulte, d’un chat, d’une entité seront essentiellement (dans leur nature) les mêmes.
Pour aborder spécifiquement la question des entités, nous noterons que ces dernières sont « coincées » dans leurs représentations (littéralement), leurs structures mentales et émotionnelles. Après la mort physique, c’est l’attention que nous portons aux choses qui manifestent pour nous la réalité. Les âmes « bloquées » après la mort sont prisonnières, pour un temps, de leurs émotions et représentations dominantes au moment de la mort qui, littéralement, créent et maintiennent pour elles la réalité perçue. Ils suffiraient que ces dernières conscientisent quelques instants la possibilité d’une continuité dans leur évolution et de la présence de la Lumière pour que cette dernière se présente à eux (ou pour que, plus précisément, leur attention les conduise à des espaces d’expérience où la lumière les accompagne et les informe).
C’est là l’enjeux principal du « passeur d’âmes », permettre un détour de l’attention du défunt, une nouvelle piste d’exploration, une voie de sortie de l’impasse qui consiste à rester accroché au monde du corps que l’on vient de quitter.
Cette impossibilité pour certaines entités de pouvoir orienter leur attention sur la suite de leur voyage tient principalement à la force des conditionnements émotionnels et mentaux de cette dernière. Ne pas croire en la ré-incarnation par exemple ou, pire, craindre la rencontre avec le divin après la mort, engendre une forte résistance inconsciente à élargir la perspective et entraîne généralement une stagnation autours du contexte de vie qui vient d’être quitté.
Aussi, d’une façon générale, l’objectif de la libération d’entités est d’amener le défunt à orienter son attention sur « plus haut, plus grand, la suite de son voyage d’âme ». Si il le fait sincèrement, ne serais-ce qu’un instant, c’est gagné car, ce faisant, il accède alors à l’expérience de cette réalité et peut rapidement se rendre compte de son enfermement mental et émotionnel.
Souvent, il y a de la résistance de la part de l’entité qui, jusqu’à lors, ne peut concevoir l’idée même de ce que vous lui proposez. Elle peut être prisonnière de sa douleur (mentale et émotionnelle), de ses représentations et de ses habitudes de vie et de conscience.
On peut alors se représenter et aborder les choses ainsi :
Qu’est-ce qui chez cette entité empêche de « partir en paix » ?
Il s’agit d’une émotion bloquée (non acceptée, non pleinement vécue) ou d’une croyance (la réincarnation n’existe pas) ou toute autre structure consciente ou inconsciente non acceptée, non pleinement vécue ou issue d’une mauvaise interprétation.
Pour répondre à votre question, laisser s’exprimer la douleur ou la souffrance chez l’entité permet :
– De faire passer cette « charge » sur un plan conscient
– De la libérer (transmuter) tout ou partie par son expression pleine et entière (l’inverse du refoulement).
– D’obtenir des pistes de résolution ou de proposition à faire à l’âme en transition par rapport à ce qu’elle exprime voir à lui présenter des contre-vérités face à ses croyances.L’avantage dans ce genre de cas est que, comme nous l’avons vu, il suffit à l’entité de porter son attention sur un sujet, quel qu’il soit, pour qu’il se manifeste dans sa réalité. Il suffit donc de trouver simplement un moyen pour que l’entité « essaye » réellement de sentir la lumière (ou ses guides ou êtres chers) pour que ces derniers puissent apparaître dans sa réalité et la guider pour la suite.
Vous gagnez donc à considérer votre interaction avec chaque entité comme une interaction avec l’un de vos semblables car les processus de blocage psycho-émotionnel sont les mêmes pour elle et pour nous. Si vous prenez le temps de l’écouter (sincèrement), il est probable que se sentant écoutée elle prenne également le temps de vous écouter ensuite. L’avantage de cette situation, contrairement à une situation avec l’un de nos semblables, est que vous n’avez pas à prouver ce que vous avancez (il suffit qu’elle porte son attention sur le sujet pour qu’il se manifeste pour elle) et c’est pourquoi la résolution psychologique et émotionnelle est plus rapide… sans le corps et la densité de la matière (qui fonctionne suivant les mêmes principes mais avec une inertie beaucoup plus grande).
Il peut arriver qu’il faille « recadrer » un peu fermement l’entité tout comme l’on recadrerait une personne qui ferait un « caprice » car c’est parfois ce qu’elle désire inconsciemment pour vous faire confiance, jauger votre capacité à la sécuriser et s’en remettre à votre autorité.
D’une manière générale, je ne saurais que trop recommander de suivre votre intuition relationnelle et de vous fier à elle comme vous le faites déjà avec vos pairs incarnés.
Enfin, et ce point est très important, votre état de conscience, votre présence relationnelle et énergétique est plus importante que les apparences de votre écoute ou que les mots de résolution que vous prononcez. L’entité sent vos pensées et vos émotions et vous pourriez conduire une libération sans prononcer un seul mot à voix haute (ce n’est cependant pas recommandé pour le patient). Si votre état d’écoute interne est sincère et si vous vous représentez vous-même précisément ce que vous lui proposez (le relais auprès de la lumière, la suite du voyage, etc), alors votre échange relationnel sera plus efficace, plus direct, plus pertinent.
En conclusion, il me semble que vous avez su vous adapter parfaitement à la situation et je ne peux que vous encourager à continuer sur cette voie. J’espère avoir répondu en élargissant le propos aux questions que vous vous posez à ce sujet.
Bonne pratique,
Merci pour votre question.5 août 2020 à 17 h 05 min #12433Mille mercis Camille pour cette réponse complète et tes encouragements.
j’ai pris encore plus conscience de ce qui vraiment important : sincérité-intuition-confiance-leading et du :
» il suffit à l’entité de porter son attention sur un sujet, quel qu’il soit, pour qu’il se manifeste dans sa réalité. »
En effet, hier j’ai expérimenté cela, une entité ne voulait pas partir (elle attendait de partir avec une autre personnes décédée, et dans un autre corps d’après ce que j’ai compris,mais l’autre ne voulait pas monter), j’ai du beaucoup convaincre mais les choses qui l’ont fait réagir le plus, c’est de lui montrer à quel point elle avait peu de lumière ici et que là haut, le temps est différent et quelle reverrait son ami(e) très bientôt .
J’ai 3 questions encore stp :
– j’ai enlevé au minimum 7 entités sur une même personne (en 4 « voyages »dans la même séance), de plus elle n’ a que 22 ans seulement et n’a pas vécu de choses terrible pour l’expliquer ( avec la théorie que nos blessures et émotions non digérées attirent les entités)
Est-ce que c’est possible, que cette personne,’ayant plutôt une belle lumière, des entités de passage aient été attirées pour profiter de la séance ?(elle n’en ressentait que 2 avant la séance)
J’avais demandé un signaling avec les index ( que j’avais touché comme dans le protocole) mais c’est avec d’autres doigts et le oui / non avec la tête qui répondaient (je me suis adaptée mais c’est difficile de regarder à 2 endroits en même temps !) selon l’entité ou l’inconscient, est ce que ça peut être du au caractère d’une entité récalcitrante ou le caractère très indépendant de la patiente ?ou de moi…
Je n’arrive encore pas à avoir des entités qui prennent la parole verbalement, as tu un conseil à me donner sur ce point stp ?
merci pour tes éclaircissements !8 août 2020 à 15 h 56 min #12454Bonjour Claudie,
Vous êtes la bienvenue, examinons vos questions :
j’ai enlevé au minimum 7 entités sur une même personne (en 4 « voyages »dans la même séance), de plus elle n’ a que 22 ans seulement et n’a pas vécu de choses terrible pour l’expliquer ( avec la théorie que nos blessures et émotions non digérées attirent les entités)
D’une manière générale, on peut dire que les entités (ainsi que toutes les formes dans l’univers) sont régies par le principe de la syntonie. La syntonie est la capacité de synchronisation vibratoire entre deux vibrations similaires (un la joué au piano fera vibrer la corde correspondante d’une guitare posée à côté, par syntonie). C’est le processus qui entre en jeu dans la manifestation de nos expériences (cf Loi d’attraction) et, d’une façon générale, qui nous fait préférer des choses et des personnes qui vibrent en accord avec nos propres vibrations.
Considérant ce principe général, à savoir que nous sommes attirés et attirons des « choses », personnes, etc. en accord avec nos propres vibrations, nous pouvons aborder le processus plus particulier concernant l’attirance qu’ont les entités pour nous.
Tout comme les gens dominés par la colère aimeront la compagnie de personnes similaires ou ceux aimant le calme seront attirés par des personnes calmes, les entités, suivant leur nature psychologique, auront leurs préférences, en fonction de leur propre bagage de structures, le plus souvent inconscient. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir vécu des choses « terribles » pour faire un partenaire (involontaire) de cohabitation avec une entité mais juste que cette dernière trouve nos vibrations « à son goût » ou, pour être plus précis encore, que cette dernière trouve dans nos énergies le type d’expérience (inconsciente) qu’elle recherche.
Prenons deux exemples, l’un pour la structure psychologique dominante et l’autre pour le désir d’évolution dominant :
– Un défunt dont la structure psychologique avant ou après sa mort serait dominée par un état de tristesse ou de dépression se verra proposé par la vie (suivant la loi d’attraction) un vivant dont les caractéristiques psycho-énergétiques seront similaires et avec qui, du coup, il pourra se sentir en affinité (nous comprenons ce qui nous ressemble).
– Un défunt qui, après un temps de latence dans l’astral aurait décidé de « continuer son chemin » sans bien savoir comment faire rencontrera sur sa route un maître ou un passeur d’âmes (conscient ou inconscient) chez qui il sentira une affinité en lien avec son objectif (savoir comment « continuer ») et auquel il aura tendance à vouloir s’accrocher le temps de trouver ses réponses.
D’une façon générale, il est nécessaire que notre structure énergétique dispose de « failles » pour que l’entité puisse s’implanter (sinon, elle se contente de nous suivre parfois) mais à notre époque les failles provoquées par nos modes de vie et de pensée ne manquent pas (environnement, humeurs, etc). Certains types de personnes créent également (comme dans la vie incarnée) plus d’attirance que d’autres (les personnes douces et serviables nous sont souvent plus agréables) et certains métiers nous exposent plus que d’autres par les lieux que nous fréquentons (les infirmières dans les hôpitaux ou les assistantes de vie dans les EPAD par exemple).
Il n’y a donc pas à s’étonner (ni même à se préoccuper outre mesure) de cas particuliers comme celui de votre jeune patiente et dans des sociétés où les défunts ne sont plus accompagnés après la mort et où, pire, le sacrés et le spirituel ont pratiquement disparus de la place publique, il n’est pas étonnant que de nombreuses âmes errent un moment avant de décider de « regarder plus loin » et de continuer leur chemin.
Est-ce que c’est possible, que cette personne,’ayant plutôt une belle lumière, des entités de passage aient été attirées pour profiter de la séance ?(elle n’en ressentait que 2 avant la séance)
Pour répondre strictement à votre question, il est tout à fait possible que des entités profitent de ce genre de séance pour venir emprunter le « bus de lumière » (cela rejoint le second exemple ci-dessus). On notera que cela ne se produit que si l’une ou plusieurs des conditions suivante est remplie :
– Il y avait des entités présentes dans le lieu de la séance.
– Il n’y avait pas de protection énergétique suffisante posée pour la séance.
– L’attention de la patiente ou du thérapeute s’est tournée vers « les entités » « en général » à un moment donné (créant par là même un pont d’attention).Notons que tout cela ne pose pas réellement de problèmes de fond, il n’y a donc pas à s’en inquiéter outre mesure.
Notons également que ce n’est pas parce que votre patiente ne ressentait que deux entités qu’elle en avait nécessairement deux. Dans ce genre de cas (notons que c’est facultatif), un questionnement discret en radiesthésie peut vous aider en début ou pendant la séance à éclaircir ces points interrogation (ou, encore mieux, de clairs-ressentis si votre niveau de pratique vous le permet).
J’avais demandé un signaling avec les index ( que j’avais touché comme dans le protocole) mais c’est avec d’autres doigts et le oui / non avec la tête qui répondaient (je me suis adaptée mais c’est difficile de regarder à 2 endroits en même temps !) selon l’entité ou l’inconscient, est ce que ça peut être du au caractère d’une entité récalcitrante ou le caractère très indépendant de la patiente ?
Pour cette question, j’emmétrais l’hypothèse suivante :
Après que vous ayez touchée l’index de votre patiente, il est probable que cette dernière (dans un état de transe relativement léger) ait focalisée toute son attention sur l’index pour voir ce qui allait se passer. Cette focalisation de son attention a, d’une certaine manière, empêché l’inconscient de s’exprimer via ce doigt précis (puisque le conscient s’y trouvait intensément) et la charge énergétique de la réponse s’est répercutée ailleurs.
Notons également que la réponse « oui-non » avec la tête se produit assez souvent chez certains patients car, d’une certaine manière, c’est une convention corporelle qui est bien intégrée en nous.
Le lien est donc à chercher plutôt du côté de votre patiente (vous vous en êtes visiblement très bien sortie malgré cette difficulté).
Notons également que si vous l’aviez vraiment voulue, et en insistant un peu en réitérant votre demande de signaling à un endroit précis, il y a de forte chances pour que vous ayez fini par l’obtenir à l’endroit souhaité (mais c’est parfois encombrer la séance pour ce qui est, somme toute, un détail).
Je n’arrive encore pas à avoir des entités qui prennent la parole verbalement, as tu un conseil à me donner sur ce point stp ?
Oui, voici quelques points d’exploration pour améliorer cet aspect :
– La profondeur de transe est important pour obtenir ce dialogue, il n’est donc pas possible avec tous les patients et il est important dans ce cadre à prendre le temps de l’approfondissement.
– Il faut pour qu’un tel dialogue puisse s’établir :
1/ Que le patient accepte de laisser « une énergie s’exprimer spontanément à travers lui » et
2/ Que l’entité accepte le dialogue.
Pour que le patient accepte cet aspect (parfois impressionnant pour ce dernier puisqu’il faut réellement qu’il lâche prise) il convient souvent de préparer la personnes par des explications, avant la séance ou durant la phase d’approfondissement ou encore au début du processus de libération. Par exemple : « Je te propose de te relâcher complètement et de rester dans l’état tranquille et apaisé, en arrière plan, dans lequel tu te trouves actuellement et avec ton accord et en restant détendu, je vais bientôt proposer au défunt qui est avec nous de pouvoir s’exprimer à travers toi, comme un cadeau que tu lui fera. Sache qu’à tout moment, tu pourra reprendre le contrôle de ce processus si tu le souhaite bien que je pense que cette expérience dans un profond lâcher-prise sera pour toi intéressante et libératrice. Je te propose donc d’accepter de parler librement et de laisser sortir les mots qui se présenteront à toi ».– Il faut ensuite clairement autoriser l’entité à parler via le patient et l’encourager (parfois quelques sons sans signification sortent, c’est un très bon début, il convient alors de l’encourager).
– On notera enfin que certaines entités refusent de parler et que certains patient refusent de lâcher prise. On se contentera alors du signaling.
Quelques pistes future pour votre pratique, à n’en pas douter !
Merci pour votre question,
Au plaisir de vous lire.
10 août 2020 à 6 h 49 min #12464Merci pour toutes ces précisions et conseils !
-
AuteurRéponses
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.