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  • #9961
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    Caroline Rolino
    Étudiant(e)

    Bonsoir à toutes et à tous,

    Tout d’abord, je réitère mes remerciements à Theolis pour la formation en hypnose spirituelle et énergétique que j’ai suivie avec un plaisir immense. Riche en apprentissages à tous les niveaux… J’en profite pour remercier tout particulièrement notre formateur Camille pour cette formation qui n’est bien-sûr par arrivée sur ma route (sur ma page facebook mais c’est moins poétique…) de façon anodine. Depuis aussi loin que je me souvienne, j’avais mon opinion, ma vision de la Vie et par cette formation, par vos propos, elle s’est non seulement trouvée confortée, mais également a pu évoluer grâce à de belles remises en question et en perspective ! Merci beaucoup.

    J’en arrive à ma question…Je vais vous raconter une séance (même deux) avec l’une de mes clientes. Ça risque d’être un peu long, pardon. Pour info, je suis psychopraticienne et pratique l’hypnose, notamment, depuis plusieurs années.

    Dernièrement, une de mes clientes (patientes si vous préférez mais je n’ose utiliser cette terminologie :-/…) a souhaité poursuivre ses séances d’hypnose « traditionnelles » avec de l’hypnose spirituelle. Le sujet est venu très naturellement et cela faisait très longtemps qu’elle souhaitait revivre une vie antérieure et surtout l’entre-vie, pour connaître sa famille d’âme, comprendre certaines répétions dans sa vie actuelle et puis aussi par curiosité il faut le dire.

    La première séance n’a été « qu’une » séance de libération d’âmes. Une première âme qui s’est présentée comme son enfant nouveau-né défunt (l’un de ses jumeaux décédé en l’occurrence un an plus tôt). La première phrase de cette âme, cet enfant, a été : « je ne suis pas méchant » et il a dit être resté car « c’est ma maman ». Il est parti facilement, avec joie, dans la lumière. Lorsque j’ai entamé la régression dans une vie antérieure rien ne se passait, c’est-à-dire que ma cliente ne voyait rien, juste des formes floues et c’est alors que j’ai senti que « quelque chose ne se passait pas comme il le devrait ». C’est à cet instant que s’est manifesté une nouvelle entité, une âme s’appelant Fabienne qui était très pressée de partir et a causé pas mal d’inconforts à ma cliente (elle s’est sentie oppressée, a eu quelques douleurs et s’est sentie comme piégée et agacée que cette âme soit « là »). Fabienne est partie rapidement, facilement dans la lumière.

    Suite à cette première séance d’hypnose spirituelle avec ma cliente, elle s’est sentie plutôt bien et sent comme un apaisement à propos du décès de ses bébés. Quant à moi, j’avoue que j’ai eu comme un regain d’énergie qui a duré des semaines. Comment l’expliquer ? J’en suis même venue à me demander si cette Fabienne n’était pas liée à moi et non à ma cliente et a profité de la séance pour s’en aller ?! Je ne sais que penser, c’était très étonnant et jamais produit auparavant. Ce n’est pas ma question principale, mais une interrogation par rapport à ce ressenti…

    En deuxième séance, on a pu partir en régression facilement, pas d’entité à l’horizon. Ma cliente a revécu une vie antérieure, mais chaque scène qui lui venait n’était liée qu’au moment de sa mort très proche (enfermée dans une pièce, de l’eau qui monte…). Impossible de voir un autre moment de cette vie-là, à chaque fois elle était dans cette pièce. Je lui ai fait revivre sa mort, j’ai suivi le protocole jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans l’entre-vie. Et là rien ne se passe vraiment « comme prévu ». Elle se voit dans une maison, se sent chez elle, sait que c’est chez elle, se sent bien. Elle peut voir son guide par moment avec qui elle peut échanger et me transmettre des réponses. Lorsque je lui demande si elle peut se diriger au Conseil, si un conseil est prévu pour elle et si son guide peut éventuellement la conduire à cet endroit, après un moment de silence je la vois grimacer; je lui demande de me dire où elle se trouve, ce qu’elle ressent etc. Et elle me répond « je ne sais pas, il fait tout noir, je me sens pas bien, je suis oppressée ». A la question « quel est cet endroit ? » elle me répond « je ne sais pas ». La voyant très incommodée je lui ai proposé de demander à son guide de l’emmener ailleurs, dans un endroit plus agréable. Elle a pu demander à son guide ce qu’était cet endroit plus tard et il lui a dit « trop curieuse ». Ensuite tout s’est bien passé.

    En debrief, une fois revenue un peu plus tard, elle me confie que cet endroit était très désagréable, qu’elle n’a pas su ce qu’elle y faisait, qu’apparemment elle a été trop curieuse et s’est retrouvée quelque part où elle ne devait pas être.

    Ma question, qui est un « mélange de questions » : quel était cet endroit ? Que s’est-il passé, en avez-vous une idée ?

    Elle souhaite revivre cette vie-là car elle est persuadée qu’elle a quelque chose de plus à comprendre, qu’il lui manque un élément très important, que la « elle » du « passé » ne dit pas tout.

    Ma cliente a compris, grâce à cette régression et à son guide, qu’elle joue à un jeu avec une autre partie d’elle, une autre âme (?) Je ne sais pas bien…ce n’est pas une âme sœur, c’est une partie d’elle à ce qu’elle dit, qui ne se réincarne pas en même temps. Elles passent leur temps à jouer au jeu du « chat et de la souris » ce qui les rend malheureuses, les empêchent de s’accomplir pleinement et apparemment « agace » leur guide.

    C’était un peu long et m’en excuse. J’en ai peut-être beaucoup dit, peut-être pas assez… J’espère que vous pourrez m’éclairer concernant cet endroit noir.

    Encore merci pour cette formation, vos conseils et vos éclairages, sans oublier le partage de votre expérience, ainsi que le partage de vos expériences à vous tous.

    Très cordialement,

    Caroline

    #9966
    Photo du profil de Camille Forestier
    Camille Forestier
    Équipe Théolis

    Bonjour Caroline,

    Tout d’abord merci pour vos compliments et vos retours qui me touchent.

    Vos question soulèvent en effet des points de curiosité très intéressant et je vous remercie de nous en faire part ici. Je ne sais pas dans quelle mesure je pourrais répondre à l’intégralité des points soulevés mais nous allons explorer ensemble point par point les éléments de votre expérience.

    La première partie de votre question concerne la séance de libération d’entités. Tout indique effectivement que la première, le jumeaux, était un travail nécessaire et libératoire pour votre patiente et qu’elle a d’ailleurs pu en sentir les effets immédiatement après. Vous ne posez pas de question sur cette partie de l’événement et à juste titre car c’est un cas fréquent que vous avez visiblement parfaitement géré.

    Vient la question ensuite de la dénommée Fabienne. Vous soulignez le fait que votre patiente a été incommodée par sa présence (et j’imagine qu’elle vous a elle-même donné son prénom). Ces deux éléments indiquent de façon claire et certaine que l’entité Fabienne se trouvait sur votre patiente et non sur vous (auquel cas elle n’aurait rien ressentit physiquement, à moins qu’elle ne soit un canal spirituel entraîné).

    Concernant l’afflux d’énergie, étant donné que je ne peux pas faire le lien avec la présence de Fabienne dans votre aura aux vues des éléments précédents, je ne peux qu’émettre des hypothèses incertaines.

    Intuitivement, je dirais (peut-être pourrez vous me le confirmer ou me l’infirmer) que vous avez atteint lors de cette séance un niveau de présence et d’intensité de conscience inhabituellement haut pour vous. Si tel est le cas, il est possible que vous vous soyez « branchée » sur des plans supérieurs de votre être lors de cette prise de hauteur vibratoire et que cette connexion ai eu des effets positifs durant plusieurs jours.

    Sinon, je ne vois pas, dans le cadre de mes connaissances, d’autres facteurs pouvant avoir cette influence dans le contexte que vous m’avez décrit (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas).

    À titre d’information, et peut être pour alimenter votre réflexion et votre ressentis, nous pouvons noter deux points intéressants :

    – La libération d’une entité peut être ressentie dans notre propre aura quand nous somme thérapeute, sous forme de forts picotements corporels ou extra-corporels ou d’un afflux d’énergie. Ces sensations cependant sont brèves (le temps de la montée dans la lumière de l’entité) et n’apportent pas d’énergie à notre propre structure (ne nous alimente pas). En réalité, nous sentons le passage des énergies de l’entité en train de s’élever dans la lumière, dans notre aura.

    – La libération d’une entité laisse en général le patient fatigué dans les jours qui suivent la séance (et ce n’est qu’un peu plus tard qu’un regain d’énergie peut apparaître). La raison en est qu’une fois libérée, l’entité laisse une configuration énergétique qui s’était habituée à sa présence. Le corps a alors besoin de repos pour pouvoir ré-harmoniser et redistribuer son réseau énergétique (et une détente profonde est nécessaire pour cela d’où, généralement, notre forte envie de dormir après ce genre de séance, que ce soit en hypnose ou en énergétique en général).

    Passons à votre seconde question :o)

     

    L’endroit sombre et désagréable

    «  Je lui ai fait revivre sa mort, j’ai suivi le protocole jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans l’entre-vie. Et là rien ne se passe vraiment « comme prévu ». « 

    Un très bon début de roman ne trouvez-vous pas ? (rires).

    Le cas soulevé par cette séance est très intéressant. Autant je n’ai pas assez d’éléments pour me prononcer sur la vie visitée (la pièce, la noyade et l’impossibilité d’aller voir avant) et nuls doutes qu’une seconde séance pour explorer cette vie peut se révéler très intéressante, autant nous allons explorer ensemble cet endroit sombre et étrange et essayer de l’aborder du point de vue de l’hypnose spirituelle et énergétique.

    D’un point de vue énergétique, spatial, concret, tel que le verrait un clairvoyant qui observerait la séance, une partie de la conscience du patient « coule »,  « se déplace » vers la partie de son champ d’énergie (son aura) où est stockée la mémoire de la vie concernée. En touchant cette zone, l’énergie amenée par la conscience active cette mémoire et elle peut ainsi être explorée via les sens subtils (la transe est alors nécessaire pour cela pour les personnes n’ayant pas développées leurs capacités à percevoir directement le monde subtil mais un clairvoyant pourrait consulter ces mémoires pour lui même ou chez quelqu’un d’autre directement, sans passer par un état de transe, pour peu qu’il maîtrise la projection de sa conscience).

    Ainsi, durant une séance d’hypnose spirituelle, s’opère ce que l’on pourrait nommer une « projection de la conscience ». La conscience s’étend et visite d’autres zones « spatiales » de la Conscience, à l’intérieur ou à l’extérieur de notre champ d’énergie. (la projection de conscience est différente du voyage astral en ce sens qu’elle n’implique pas la sortie complète de la conscience du corps physique, seule une partie est projetée afin de percevoir à distance).

    L’hypothèse la plus probable, dans le cas que vous mentionnez, est que votre patiente, au moment de sa montée dans la lumière, ait émit, consciemment ou inconsciemment, l’intention d’aller visiter autre chose que le but que vous lui aviez fixé (atteindre le lieu de l’entre-vie) et que sa conscience projetée ait filée tout droit vers l’une des réalités de l’astral, de l’univers énergétique, où l’on peut retrouver toute sorte de créations, parfois familières, parfois étranges, toute sortes de lieux, de consciences et d’influences.

    Dit autrement, quand une partie de la conscience a été libérée et projetée (et c’est le cas lors d’une transe profonde et d’une récession en hypnose spirituelle), il suffit que l’intention change pour que le voyage change également.

    Le plus probable est que votre patiente, au moment de monter dans la lumière, poussée par une curiosité différente de l’indication que vous lui aviez donnée, ai émit l’intention d’explorer certains aspects particulier de l’astral et y ai été directement dirigée.

    Le plan de l’astral recèle un nombre incalculable de formes, de lieux, de consciences et de niveaux vibratoires. Pour peu que son exploration ait été ératique, ou sa pensée tournée vers des éléments vibratoirement bas, elle aura explorée un moment les parties vibratoirement basse du plan énergétique qu’est l’astral.

    C’est ainsi que j’entend la remarque de son guide « trop curieuse », non pas « tu es trop curieuse, je ne te donnerais pas la réponse » mais « tu as été trop curieuse et est allée explorer des zones sombres et vibratoirement basses de la Conscience ».

    Aussi, forts de cette expérience (sans conséquences), nous pouvons comprendre le rôle essentiel du thérapeute dans la guidance de l’exploration afin que cette dernière reste cadrée dans un cadre positif et thérapeutique (sauf expériences particulières choisies comme telles).

    Enfin, il arrive parfois que ce soit la vie d’une entité qui soit revécue et, qu’étant donné que cette dernière n’est pas montée dans la lumière au moment de sa mort, il n’y ait pas de montée dans la lumière à revivre (voir formation).

    Dans le cas présent, j’opterais plutôt pour la première hypothèse, une visite curieuse et imprévue de la conscience de votre patiente dans le vaste monde du bas astral qui n’a, en effet, rien d’agréable ou de stimulant.

    En espérant avoir été le plus complet possible,
    Je vous remercie pour ces questions très intéressantes qui démontre votre talent et votre implication dans votre pratique,

    Je reste à votre disposition.

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