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  • #19940
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    Sylvie Moisan
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Je pratique déjà l’hypnose ericksonienne et je compte 1h30 à 1h45 pour la première séance afin de faire une anamnèse suivie d’une expérience hypnotique en lien avec l’objectif. Pour les séances suivantes je compte 1h à 1h15.

    Je pratique aussi depuis plusieurs années la méthode d’hypnose régressive quantique de Dolores Cannon, où on compte 1h-30 à 2h de discussion, 2 heures de transe et un temps de débriefing.

    Pour une séance d’hypnose spirituelle, combien de temps prévoyez-vous?

    Je vous remercie.

    Bien cordialement,

    Sylvie

    #19942
    Photo du profil de Camille Forestier
    Camille Forestier
    Équipe Théolis

    Bonjour Sylvie,

    Merci pour votre question.

    Comme vous vous en doutez il n’y a pas de réponse type à votre question. Nous allons donc essayer de détailler ensembles les tenants et les aboutissants de votre question.

    Thérapeute ou thérapeute-enseignant ?

    L’hypnose spirituelle offre des outils d’action, de guérison et de libération concrets. Un protocole de résolution karmique par exemple entraînera des changements concrets dans la vie de votre patient, autours d’une problématique particulière par exemple ou la libération d’entités amènera un soulagement profond et immédiat dans le cas où la démarche du patient était suite à ce genre de problématique.

    Il est possible d’avoir, en tant que thérapeute, cette approche très « resserrée » de l’hypnose spirituelle, à savoir identifier la demande du patient, choisir le ou les outils appropriés et travailler directement sur la problématique mais il est également possible que votre vision du rôle du thérapeute soit plus large et intègre une notion d’enseignement.

    Beaucoup de patient venant pour de l’hypnose spirituelle sont en effet des cheminants, plus ou moins avancés sur leur chemin de guérison et de compréhension de la spiritualité et certains viennent, au delà de la résolution d’une problématique précise, chercher une écoute, un conseil, une orientation ou tout simplement des réponses.

    Je n’entrerais pas en détails dans ce second type de posture car ce n’est pas l’objet de notre formation, qui est essentiellement technique mais je dirais simplement que le temps consacré au patient hors transe ne sera évidemment pas le même dans le premier et le second cas. J’attire également l’attention de tous ceux qui nous lisent sur le fait que la posture doit toujours rester celle du thérapeute en premier lieu et que le rôle d’accompagnant spirituel doit toujours rester au second plan, être incarné avec énormément de prudence et d’humilité et doit préférer en toute situation « Je ne sais pas » à des conseils imprécis ou mal inspirés. Ceci étant dit, nous pouvons à présent commencer à répondre à votre question.

    L’anamnèse : En première séance, l’anamnèse peut durer moins de trente minutes si votre approche est uniquement thérapeutique et technique. Il s’agit de comprendre la demande précise, la situation globale et l’écologie du patient et de vous faire une idée du type de problématique et d’un plan d’action que vous pourrez essayer.

    Elle peut cependant durer 1h30 ou plus dans le cas où votre action s’inscrit également sur un volet d’écoute et d’enseignement. Dans ce cas, l’échange basé sur l’écoute active peut déjà servir à mettre en lumière, généralement par des questions judicieusement choisies, certains aspects inconscients pour votre patient et l’aider à entamer un processus de mise à plat et de conscientisation.

    Pour les séances suivantes, le point fait avec notre patient peut être très court dans le cas d’une approche pratique, dix minutes suffisent pour faire le point, voir les avancées et les nouveaux points de blocage ou de travail qui se sont révélés et peut devenir plus long dans le cas d’un travail plus accompagné. On privilégiera cependant le retour post séance pour discuter plus en profondeur si le besoin s’en fait sentir.

    La séance : Le grand minimum est généralement de 45 minutes pour des protocoles simples comme la guidance, la libération d’entité, le nettoyage de printemps… etc. On compte alors une quinzaine de minutes d’induction, une petite demi heure de protocole et une sortie de transe douce et tranquille.

    Les protocole basés sur la régression demandent au minimum 1h30, tout inclus et on veillera à ne pas dépasser 2h, la pratique étant épuisante pour le patient et souvent le thérapeute. Encore une fois, il n’y a pas de règles gravées dans le marbre, faites confiance à votre expérience et à votre sensibilité.

    Le retour post séance :

    Il se divise généralement en trois phases :

    – Un retour d’expérience du patient sur son expérience et son nouvel état interne
    – Un retour du thérapeute sur le retour du patient (c’est là que généralement l’enseignement peut prendre sa place)
    – La programmation de la suite du travail thérapeutique.

    Nous dirons de façon générale que ce temps post-séance va de vingt minutes à une heure environs.

    Le tarif :

    Cela peut sembler trivial de parler de cela mais en réalité le nombre d’heures que nous allons passer avec notre patient va déterminer également le prix que nous allons lui demander pour une séance avec nous et ce n’est finalement pas anecdotique. Si nous nous payons par exemple 60€/heure, ce qui est une sorte de tarif moyen pour ce genre de thérapie, il est évident que garder quelqu’un quatre heures a un certain prix !

    Il n’y a pas de règles mais donc quelques questions à se poser :
    – En combien de temps puis-je vraiment aider la personne avec les outils / l’accompagnement que je propose ?
    – Tout le temps que je consacre au patient est-il qualitatif et utile ? (car le temps passé augmente à la fois la fatigue et le coût financier)
    – Puis-je adapter ces paramètres au mieux suivant la situation ?

    En conclusion, je dirais à titre personnel que la durée des séance n’est pas un point fixe dans un accompagnement. Vous pourriez par exemple décider de diviser votre pratique en trois types de créneaux :

    – Des séances d’une heure : Dans le cas d’un patient que vous suivez déjà, pour un protocole simple, dans la continuité d’un travail existant.

    – Des séances de deux heures : Généralement suffisantes (hors première séance) dans la plupart des cas. Libre à vous sur cette base de « déborder un peu » si vous sentez que le moment post-séance le demande.

    – Des séances de trois ou quatre heures : Pour une séance initiale ou une problématique que vous sentez d’avance très chargée.

    En conclusion il n’y a pas de règles, j’ai essayé ici de mettre en lumière les différents points à considérer et je suis sûr que suivant votre type de pratique et d’accompagnement vous saurez mettre en place des séances appropriées.

    En espérant avoir pu vous aider,
    N’hésitez pas,
    Bonne pratique.

    #19953
    Photo du profil de Sylvie Moisan
    Sylvie Moisan
    Étudiant(e)

    Merci beaucoup Camille pour cette réponse très détaillée.

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