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5 mai 2020 à 11 h 58 min #11932
Bonjour,
J’ai bien compris les modes opératoires, les symptômes et les caractéristiques des différents troubles de la personnalité, des névroses, des psychose et des états limites, mais j’ai toujours du mal à comprendre quelles sont leurs différences. Pour prendre un exemple, quelle est la différence entre le trouble de la personnalité schizoïde et la schizophrénie ? Outre cet exemple, je voudrais comprendre comment différencier un « simple » trouble d’une pathologie. Qu’est-ce qui nous fait dire que l’on est dans la pathologie ? Est-ce dans la récurrence des symptômes , dans leur sévérité, leur longévité ? J’espère que ma question est suffisamment claire… J’attends votre réponse avec impatience et vous remercie encore de votre attention
Alexandra
8 mai 2020 à 8 h 18 min #11965Bonjour Alexandra,
Votre question est une fois de plus très pertinente. Ce qui différencie principalement un trouble d’une pathologie est le caractère inscrit dans le temps, à savoir si c’est chronique ou aigu. Le trouble est généralement aigu et n’envahit pas l’ensemble de la structure psychique. La pathologie est invalidante au quotidien et modifie le rapport au monde. La schizophrénie est un mode de fonctionnement où la réalité est altérée par l’interprétation délirante. Le trouble schizoide est une manifestation qui ne dure pas dans le temps.
J’espère avoir pu vous éclairer, je reste à votre disposition.
Belle journée
Audrey
21 janvier 2021 à 11 h 17 min #14002Bonjour,
Je me posais la même question.
On voit dans le module 3 les personnalités et le module 4 différentes pathologies…
Du coup quelle est le rapport entre les 2 quand on sait que la névrose est souvent associé à une personnalité.J’ai l’impression que les pathologies sont toutes associées à des personnalités, je suis perdu …
J’ai même l’impression de ne pas être raccord avec le post.
Au secours lol
22 janvier 2021 à 12 h 16 min #14020Bonjour Robin,
Pas de panique, le technicien en psychopathologie est très dense et il est tout à fait normal à un moment donné d’avoir plein de questionnements et d’avoir la sensation d’être perdu. J’ai eu moi-même cette sensation lors de mes deux premières années de faculté (à l’époque, c’était le DEUG de psychologie)
Votre questionnement est pertinent dans le sens où effectivement la personnalité est une prédisposition à la pathologie éventuelle. Maintenant, il est important de ne pas réduire le patient à sa personnalité en imaginant la pathologie inévitable. Nous savons que chaque être humain évolue en fonction de sa personnalité, certes, mais aussi en fonction de son vécu et son entourage. en ce sens, rien n’est déterminé d’avance, la personnalité est un prémisse et la pathologie peut évoluer vers une structure autre que celle sous-jacente à la personnalité.
N’hésitez pas à revenir vers moi si je manque de clarté
Belle continuation dans votre formation
Audrey
25 octobre 2021 à 16 h 45 min #15394bonjour,
cela signifierai t’il qu’un trouble peut disparaitre et non un pathologie ? ou bien la pathologie est le résultat d’un trouble de la personnalité non pris en charge et pour moi qui s’est aggravé par justement cette non prise en charge?
j’ai aussi beaucoup de mal avec cette notion de trouble et de pathologie. grâce au critères diagnostiques et en m’y référant encore, je peux distinguer les troubles de la personnalité et les pathologies mais l’un de va pas s’en l’autre. ou est ce que je me trompe ?
merci Audrey pour vos éclaircissements.
26 octobre 2021 à 8 h 04 min #15396Bonjour Silvia,
Effectivement, la pathologie peut-être considérée comme la conséquence d’un trouble non pris en charge. Les troubles de la personnalité et les pathologies sont étroitement liées.
Je vous souhaite une belle journée.
Audrey
26 octobre 2021 à 20 h 21 min #15397Merci Audrey pour votre reponse
bonne fin de journée
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