Bonjour Claire,
La question est très pertinente. Je vais m’efforcer de décomposer les différents domaines afin d’être complet dans la réponse.
Réponse générale avant les cas particuliers :
Une des erreurs à éviter dans la pratique de l’hypnose spirituelle serait de « spiritualiser » ou de « dématérialiser » les problématiques du patient et les cause probables uniquement dans le champ du spirituel.
Je tiens à préciser ici qu’il est très important d’être « ancré à la terre » pour être un bon thérapeute, un bon terrien connecté aux réalités du corps et de la vie.
Pour chaque problématique que nous pouvons rencontrer dans nos vie, il existe une multitude de méthodes et d’outils efficaces pour nous aider au dépassement. L’hypnose spirituelle est l’un d’entre eux.
La demande du patient sera au centre du diagnostic et de la stratégie choisie.
Il existe plusieurs cas de figure :
1 – Le praticien ne fait que de l’hypnose spirituelle et le patient vient le voir pour cela.
Dans ce cas, peu de questions à se poser, le chemin du patient le conduit ici et sa demande consciente est claire ; Vivre de l’hypnose spirituelle.
On pourra alors dans ce cas se centrer sur sa problématique et lui proposer une régression « pour voir si l’on peut ensemble retourner à l’origine de ce blocage »
On peut également entamer un protocole de guidance et obtenir des réponses des guides sur la nature précise de ce qui coince chez notre patient.
Si sa problématique concerne clairement ses rapports avec quelqu’un en particulier on peut partir sur un contrat d’âme.
L’avantage de ces protocoles est qu’il ne se passera rien si ces dernier sont hors sujet. Par exemple, le fait de se concentrer sur son lien avec quelqu’un dans le contrat d’âme (le pont émotionnel) ne conduira nulle part au moment du saut dans la vie antérieure si aucun contrat d’âme ou de vie en commun n’a été passé.
On peut alors chercher autre chose.
2 – Le praticien dispose d’autres outils thérapeutiques et le patient ne vient pas consciemment pour de l’hypnose spirituelle.
Dans ce cas, il est sage d’accueillir l’ensemble du contexte du patient via une bonne anamnèse et de réfléchir, en fonction de sa demande et de ses objectifs ainsi que de sa cosmologie personnelle, aux outils les plus pertinents pour accéder à cet objectif. Si notre intuition, et cela arrive souvent, vous suggère un protocole particulier au moment où votre patient nous parles, il s’agit alors de la suivre et de présenter la pratique spirituelle et le protocole en question.
C’est souvent le cas pour les libérations d’entités où nous sentons la nécessité d’un nettoyage alors que le patient peut être intellectuellement parlant à des années lumières de ces croyances.
Dans ce cas, on peut lui présenter les choses ainsi : « Une partie de vous même est inconsciemment bloquée. Je vous propose un petit voyage agréable dans l’état d’hypnose et que nous allions parlez à cette partie de vous-même qui peut-être demande à être symboliquement libérée ».
Il n’est pas utile (et il est même contre-productif) d’imposer votre vision ou vos vérités concernant les pratiques proposée. La présentation des protocoles sera adaptée en fonction du patient.
D’une manière générale, ne pas hésiter à explorer avec le patient les différentes possibilités qu’offre la spirituelle car chacune de ces expérience aura en elle-même un effet profond et puissant sur ce dernier.
Voyons à présent rapidement les cas particuliers :
comment en déduit-on que le patient peut avoir recours à une réparation karmique.
Le karma est l’alpha et l’oméga du destin et des circonstances. On peut donc dire que pour toute problématique, on peut avoir recours à la libération karmique. Dans le pire des cas, ce sera l’occasion d’un apprentissage, d’une expérience et d’une parabole et dans le meilleur une véritable guérison.
comment sait-on qu’elle a fait des contrats d’âmes et que cela influe dans sa vie ?
Ce protocole, si il est bien exécuté, comporte une porte de sortie. On peut donc, depuis le sas de lumière, questionner le sentiment vis à vis de quelqu’un pour savoir si ce dernier conduit à un contrat, ou demander aux guides.
Le choix des protocoles (tous) peut être aussi aidé par la radiesthésie si vous êtes initiée.
ou comment sait-on que la personne a une dette karmique
Même réponse qu’à la première question sur le karma. Nous avons tous forcément beaucoup de dettes karmiques.
Voilà le point central : Le patient vient avec un problème et souhaite une solution. C’est là notre axe de travail en tant que thérapeute, travailler sur tout le reste est inutile et dangereux.
Ainsi, on part du problème et on cherche, via nos outils, à le traiter lui, et seulement lui.
ou bien est influencée par une entité
Ce sont les cas les plus simples et les plus évidents.
– Soit la personne vient vous voir pour cela car elle a des doutes : C’est qu’elle est parasitée.
– Soit elle manifeste de petits spasmes localisés à l’entretient, une nervosité excessive et vous dit qu’elle se sentait bien à l’idée de venir et qu’une fois devant vous elle est très anxieuse : Signe également de la présence d’une entité.
– Dans tous les cas, vous pouvez vérifier au début ou à la fin du premier protocole avec elle la présence ou non d’entités (en posant simplement la question à l’inconscient ou à l’esprit directeur) et procéder à la libération si besoin.
– Sachez enfin que si vous êtes formée à la spirituelle, les entités se manifesteront d’elles même durant les transes, tout du moins celles qui désirent profiter de votre présence pour partir.
En espérant avoir pu compléter cette aspect du diagnostic,
N’hésitez pas à compléter vos questions,
