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Travail sur le karma

Question de Jean-Pierre :

Bonjour,

Voilà, vous dites pour travailler le Karma, il faut faire une régression dans une vie antérieure qui pose problème et ensuite convoquer les âmes concernées par le karma de la personne (consultante) et leur demander pardon si la personne consultante est en cause.

Première question : Si c’est les âmes qui en sont la cause comment obtenir le pardon ? Car c’est à elles à faire une négociation avec le consultant ?

Deuxième question : si c’est dans la lignée familiale du consultant, doit-on faire une régression avec le consultants au nom de la personne dans la lignée en cause ?

J’espère avoir été assez clair.

Merci pour votre réponse


Réponse de Mr Forestier, formateur en Praticien en Hypnose Spirituelle et Énergétique :

Bonjour Jean-Pierre,

Merci pour votre question.

Pour vous répondre, il me semble pertinent de commencer par dire que le karma est une charge individuelle, un ensemble de structures / émotions / pensées / croyances qui sont maintenus actifs par notre Esprit (au sens le plus large).

Dit autrement, le karma est issu d’un attachement à des structures / pensées / émotions / croyances.

D’un certain point de vue, sur les plans les plus élevés de l’âme, il n’y a pas de karma, ce dernier étant en dernier analyse la structure (malade) qui est la source de nos expériences et manifestations.

L’enjeu d’une libération karmique est donc le pardon (dans son essence), c’est à dire une forme de renoncement à des idées mystiquement fausses (« il existe autre chose que l’amour », « je ne suis pas éternel », « je peux être blessé », « mes frères sont mes ennemis et dangereux pour moi », « je suis séparé des autres », etc.)

La régression et le protocole du pardon est un des moyen d’arriver à ce détachement d’un ensemble de souvenirs / formes pensées / croyances (nous allons développer l’idée plus avant), le plus direct et efficace en hypnose spirituelle mais dans l’essence et de manière générale ce n’est pas le seul.

Comprenons ceci : Si nous prenions conscience que nous créons nos croyances d’indignité, de non-amour, de vulnérabilité, de mortalité, etc, notre karma serait entièrement dissout car nous pourrions alors voir la vérité derrière nos constructions illusoires à savoir : Il n’existe que l’amour et des appels à l’amour.

Si nous pouvions percevoir l’unité en esprit avec nos frères, qui est réelle au delà de l’apparente séparation des corps, nous verrions qu’il n’y a rien à pardonner et que les comportements que nous avons pu vivre comme de l’attaque, de la cruauté ou de la méchanceté étaient en réalité un appel désespéré à l’amour. Tout ce qui n’est pas pardonné est en quelque sorte maladie, une prolongation de l’illusion, une prolongation du reflet de nos croyances qui entraine une perception distordue du réel et de nos frères.

Si nous comprenions qu’il n’y a que de l’amour, en toute chose et en tout temps, nous pardonnerions tout ce qui nous a parut à un moment être autre chose car nous verrions en cet « autre chose » des appels à l’amour de nos frères, perdus eux aussi dans les méandres de la distorsion.

« Rien de réel ne peut être menacé, rien d’irréel n’existe, en ceci réside la paix de dieu » (un cours en miracles).

Venons-en aux applications pratiques de ces concepts :

L’enjeu d’une résolution karmique est de retrouver le lien d’amour derrière chaque situation présente ou passée. C’est à dire guérir de l’illusion qu’un autre lien soit ou ai été possible, en tant qu’âmes, entre nos frères et nous.

Si nous n’éprouvions pas de culpabilité personnelle, les choses seraient encore plus simple car nous aurions les capacité de nous pardonner entièrement nos erreurs en voyant leur vrai nature, des appels à l’amour cachés derrière la peur, la colère ou la violence. En nous pardonnant ainsi, nécessairement, nous pardonnerions également à tous nos frères reconnaissant chez eux la même erreur, le même cauchemar illusoire. Libérés de l’illusion de la séparation et de l’existence du non-amour, la réalité peut alors être réfléchie et perçue pour ce qu’elle est : un mauvais rêve fait en esprit, une distorsion dans laquelle nous nous sommes, pour quelques « temps », égarés.

À défaut d’atteindre cette réalisation sur l’unité et l’inexistence du non-amour et prisonniers de notre propre culpabilité, pensant que le « mal » que nous avons fait est réel, nous pouvons agir sur les charges karmiques et les croyances par un processus plus détourné dont le but est :

– Premièrement nous défaire de notre propre culpabilité (car tout part de cela)
– Deuxièmement pardonner nos frères, c’est à dire retrouver notre lien d’amour universel avec eux.

Comme le thérapeute n’est qu’indirectement un enseignant spirituel et a pour vocation d’arriver à un résultat concernant une problématique, le protocole du pardon permet dans ses différentes étapes de réaliser ces deux objectifs avec pour résultat final une dissolution karmique, c’est à dire le renoncement à la culpabilité et au sentiment d’avoir été blessé.

Aussi, sachant que sur les plans élevés de l’âme le pardon est toujours accordé (car la conscience de l’unité de l’amour est présente), le dialogue avec les âmes concernés amène nécessairement à une résolution, à une mise en lumière des enjeux et permet de comprendre qu’au final n’existait que de la détresse liée à la croyance en la possibilité de n’être pas aimé.

Le pardon obtenu des âmes allège de la culpabilité et le pardon donné renoue avec le lien d’esprit qui nous unit tous inextricablement et ainsi la guérison de la distorsion s’opère et le karma est « réparé » ou plus exactement dissous.

Je sais que le sujet est complexe mais il s’agit ici de sentir l’essence derrière les mots plutôt que d’intellectualiser outre mesure cet exposé.

Ce cadre étant posé, je vais à présent répondre directement et simplement à vos questions :

 Si c’est les âmes qui en sont la cause comment obtenir le pardon ? Car c’est à elles à faire une négociation avec le consultant ?

La vérité spirituelle nous dit deux choses : Personne n’est la cause, il n’y a que de la mal-perception et des interactions. Il n’y a que des appels à l’amour et des appels à l’amour qui ne sont pas entendus. Dit autrement, la posture avec laquelle on reçoit un frère qui semble agir dans le non-amour peut soit le guérir (le faire accéder à l’amour qu’il recherche) soit le renforcer dans sa distorsion.

Bien entendu, il ne s’agit pas de dire les choses ainsi en consultation aussi nous agirons en deux temps :

– Dans un premier temps, nous inviterons le consultant à exprimer ce qu’il a ressentit durant la médiation dans le lieu de lumière. Il s’adressera aux âmes et expliquera ses blessures et son besoin de réparation. Ainsi, il ne sera pas bousculé dans son sentiment de victime (ce qui ne serait pas productif).

– Dans un second temps, on pourra demander des explications aux âmes concernées sur leur comportement et la réponse sera riche et intéressante car on pourra entendre derrière leurs explications leur propre appel à l’amour.

– Dans un troisième temps, on pourra exprimer le besoin de donner le pardon. On donne toujours le pardon pour soi-même. Si cette étape est bien remplie, le gros du travail sera effectuée.

– Le patient, si son pardon est sincère, sentira alors la détresse derrière les comportements « des fautifs » une fois l’explication menée à son terme et ressentira naturellement de la compassion. C’est là que « demander pardon pour notre propre non réception de l’appel à l’amour » peut avoir lieu et parfaire le travail.

Les âmes sont toujours enclin à un travail de résolution, il s’agit simplement d’amener doucement le consultant étape par étape à cette réalisation.

Le résultat final est un sentiment de soulagement et de paix général quant à la situation et généralement un déblocage des situations dans le présent qui y sont liées.

si c’est dans la lignée familiale du consultant, doit, on faire une régression avec le consultants au nom de la personne dans la lignée en cause ?

Dans cette situation particulière, le mieux est de convoquer dans l’espace de lumière les protagonistes, dont la personne de la lignée familiale ainsi que le consultant et de procéder de la même manière : expression des ressentis et des besoins, pardon et/ou demande de pardon et de résolution. C’est alors un rôle de médiation que le consultant (par votre intermédiaire et votre guidance) peut être amené à jouer.

En espérant que cette réponse complexe vous donne des clefs pour votre pratique,

N’hésitez pas,

Bonne pratique.


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Praticien en Hypnose Spirituelle et Énergétique

29 janvier 2023

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