Bonjour Patricia,
Bien que les deux termes se ressemblent (et pourraient d’ailleurs être nommés ou présentés autrement), il existe une subtile différence entre les deux stratégies.
La visualisation active
C’est guider la personne lors d’une induction, un approfondissement ou, le cas échéant, durant un protocole. Dans cette situation courante et commune, le patient ne parles pas. Il écoute simplement les suggestion de l’hypnothérapeute qui lui suggère de s’immerger petit à petit dans un décors.
Exemple « Vous allez vous retrouver dans une forêt, un lieu apaisant, harmonieux… Vous pouvez regarder autours de vous, la végétation, la lumière, les couleurs… Peut-être entendez-vous du bruit, des sons, je ne sais pas… Et l’odeur de la foret, peut être, s’imprègne en vous et réveille des sensations d’enfance, confortables, sereine.. »
La visualisation guidée (ou interactive)
Cette pratique a du sens :
– Pour les personnes angoissées par l’idée de perdre le contrôle, angoissées par la transe.
– Pour les personnes ayant du mal à visualiser ou étant résistantes ou digitales.
Le but est alors de proposer une visualisation au patient tout en le faisant dialoguer avec nous. Ainsi, il est possible, par cet échange, de dépasser (et surveiller) petit à petit les angoisses ou de lancer le processus de lacher-prise ou de visualisation.
La limite de cet outil est qu’il ne favorise pas un état de transe avancé, il convient donc du l’utiliser uniquement si nécessaire et une induction ou un approfondissement plus classique sera nécessaire juste après.
Camille Forestier, il y a 7 ans et 10 mois.