Soin énergétique par les guides

[GuillaumeÉtudiant(e)]

Bonjour,

 

Une question me taraude. Peut on pratiquer de la sorte : Monter dans le sas, prise de contact avec les guide, appel à un soin énergétique complet, soin, sortie ? L’idée serait de mettre quand même des précisions pour que l’accompagné conscientise. En installant des signaux ideo moteurs pour que l’esprit directeur ou l’inconscient nous signal quand c’est OK…

Merci de votre attention !

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Bonjour Guillaume,

Merci pour votre question.

Oui, en respectant certaines règles et principes de base, cette façon de faire est tout à fait possible. Notez que dans le cas que vous présentez, nous sommes alors à la limite du soin énergétique pur, et que la part de l’hypnose devient ténue dans la mise en place et le résultat, cependant, ce peut être une manière astucieuse d’inclure des soins énergétiques avec une patientelle venue et fidèle au cadre de l’hypnose.

Un soin énergétique, qu’il soit assisté par les guides ou en « nom propre », en état de transe ou en état de conscience ordinaire, repose toujours sur les principes suivants :

1 – L’attention (la votre ou celle du patient ou les deux) doit être portée sur l’objet du soin et ceux qui le font (les guides).

L’attention est une force concrète, que l’on peut déplacer et qui reliée à vos sens subtils entraîne une perception. Dit autrement, vous ou votre patient doit se relier à l’émotion, la douleur que vous souhaitez travailler et maintenir cette attention, sous forme d’écoute active tout au long du processus. Si vous travaillez avec les guides, vous devez alors « écouter » les guides agir sur la zone de votre attention (je vous invite à relire plusieurs fois cette phrase et à vous en imprégner).

2 – L’intention doit être claire, portée sur la finalité du soin et enrichie d’amour et de gratitude.

L’intention est votre finalité. Vous devez savoir dès le début où vous allez et maintenir le processus tant qu’il ne sera pas terminé. Les signaux idéomoteurs peuvent vous aider à avoir un signal de validation finale mais énergétiquement parlant vous pouvez également en interne avoir de l’information à ce propos. En énergétique, l’amour et la gratitude sont des fondamentaux, « les harmoniques de la conscience ». Karmiquement parlant, tout blocage, toute maladie est le fruit d’une peur, d’une douleur, d’une culpabilité. L’amour et la gratitude sont les antidotes, les fluidifiants à ces énergies de basses vibration, ce sont elles qui vont permettre une résolution d’une problématique. De plus, autre avantage, comme l’égo n’est pas capable de ces sentiments, le fait de les maintenir en vous vous assure de vous relier au Soi et donc d’éviter un travail forcé, égotique, inadapté (un travail égotique en énergétique est ce que l’on nomme « magie »).

3 – La volonté et le lâcher prise doivent être présents

La volonté est le dernier ingrédient. Elle n’a rien à voir avec la volonté égotique et ressemble plutôt à une détermination aimante et confiante. Ce que l’on appelle la Foi n’est rien d’autre qu’un synonyme de la volonté. Dit autrement, votre Foi en votre action (en celle de vos guides par votre intermédiaire dans notre cas précis) doit être ferme et ajustée. La foi est chez l’être humain une condition naturelle et en réalité notre processus mental consacre beaucoup d’énergie à couper cette foi avec des idée comme « cela ne marche pas », « je n’en suis pas capable », « cela existe-t-il », etc. En fait, le secret de la foi est… D’arrêter de lutter contre ! Observez en vous même et vous serez surpris de voir qu’en fait nous l’attaquons constamment avec le doute. Il n’y a donc pas réellement à développer la foi mais à arrêter simplement de l’attaquer. De plus,  je vous recommande toujours de travailler avec les guides et de ce fait, de vous décharger mentalement du contenu du processus et du résultat attendu.

« Ne vous souciez jamais d’être prêt mais remettez vous simplement
à nous (les guides) qui le sommes »

et

« Je vais en Paix et en sécurité sachant qui est à mes côtés »

Il y a des vérités profondes dans les deux phrases ci dessus. Si vous arrivez à vous aligner intérieurement avec ces idées, la question de la foi et de la volonté sera réglée.

Enfin, concernant le lâcher prise, notez ceci : Ce n’est pas vous qui agissez mais la Conscience. Ne cherchez donc pas à orienter, forcer le processus mais lâchez prise et écoutez le processus se faire. Quand nous parlons d’écoute, c’est en terme d’attention et cette écoute peut se faire à travers tous les sens subtils.

Exemple synthétique de ce type de travail dans les conditions présentées dans la question :

– Dans le sas de lumière, appelez les guides et demandez au patient de vous les décrire.
– Demander au patient de porter son attention sur l’émotion / la douleur qu’il souhaite voir guérit ainsi que sur le ou les guides tout au long du soin.
– Posez l’intention de vous relier à la demande de votre patient, à sa propre attention.
– Formulez (silencieusement ou verbalement) une demande claire aux guides pour qu’il agissent sous votre intermédiaire.
– Maintenez votre attention sur le processus et « écoutez » son déroulement. Suivant votre niveau de sensibilité, vous devriez disposer de différentes perceptions pour cela. Ce qui compte est surtout que votre attention reste focalisée sur l’objet, les guides comme acteurs et le processus.
– Vous pouvez inviter votre patient à écouter lui aussi le processus en interne et à vous décrire ce qu’il ressent : Ce qu’il faut aux guides pour agir c’est un pont d’attention, ce qui revient à une autorisation. C’est donc dans le pont d’attention créé par vous ou votre patient, ou les deux, qu’ils pourront effectuer un soin.
– Maintenez tout au long du soin les éléments d’attention, d’intention et de volonté précédemment cités.
– Quand le soin se termine, remerciez et clôturez le protocole.

Libre à vous d’organiser un peu différemment les choses en fonction de votre pratique et de votre patient, ce qui compte est que les principes de bases soient respectés.

Dans tous les cas, cette exploration devrait vous passionner.

Je vous souhaite une bonne pratique,

N’hésitez pas.

[GuillaumeÉtudiant(e)]

Merci, énormément, pour votre réponse qui apporte beaucoup à ma réflexion et à ma pratique !

 

Je la laisse cheminer en moi. Une question me vient instinctivement : quand nous pratiquons un soin énergétique sans hypnose sur autrui, ce sont nos guides que nous appelons ? Ceux de l’accompagné en hypnose ?

Ou comme j’aurais tendance à le penser, les deux dans les deux situations ?

Pour ma part j’appelle aux énergies de la terre par l’intermédiaire de mon totem, à l’univers par mes guides et esprits guérisseurs. … Est ce pertinent ?

 

Encore merci pour votre apport, qui me ravi à chaque fois !

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Bonjour Guillaume,

Avec plaisir, et merci pour votre seconde question.

Elle est à la fois simple et complexe, je vais essayer d’être le plus concis et pragmatique possible.

Pour comprendre la suite de ma réponse, un postulat de base est important à considérer : il n’y a qu’un seul esprit. Sur les plus hauts plans, nous sommes tous frères et partageons tous le même Soi.

Une fois ce postulat accepté, le reste de la réponse devient plus compréhensible.

Les guides, qui préfèrent être appelés « nos frères », pour les raisons citées ci dessus, sont tout comme nous unis dans la conscience. Ainsi, chaque fois que nous nous référons aux plans spirituels et demandons assistances à « des » guides (de lumière, des plans supérieurs), les êtres de lumières les plus appropriés se mettent à notre service dans la mesure ou nous sommes dans une démarche de guérison vis à vis de nous même ou de nos patients.

« Là haut » (ce sont des images symboliques), les guides fonctionnent collectivement, chacun ayant d’une certaine façon quelques spécificités ou talents par rapports aux taches que nous leur demandons (comme nous ici, dans l’incarnation).

Il est possible d’appeler une figure en particulier, un maître, un guide que nous connaissons, un saint, un totem, etc et nous serons en relation particulière avec cette conscience précise, avec sa vibration et sa singularité (une singularité néanmoins fusionnée dans un seul esprit que nous partageons tous, ne l’oublions pas). En général, pour la plupart des soins que nous souhaitons faire, n’importe quelle autorité des plans supérieur sera en capacité de nous aider bien que dans la pratique nous ressentirons de grandes différences entre ces différents êtres.

Après près de quinze ans de pratique, je préfère généralement appeler simplement « Les Guides » et leur laisser le choix de l’intervenant. C’est plus simple et toujours plus pertinent, c’est en tout cas le fruit de mon expérience, et cela enlève des complexités mentales inutiles à un processus d’élévation vers le Soi qui est en dernière analyse très simple.
Pour la même raison, je préfère simplement appeler l’énergie « Divine » / « D’amour » / « De Lumière » (suivant votre convenance ou votre cosmogonie) et toujours la visualiser blanche (le blanc contient toutes les couleurs), une fois encore pour simplifier le processus et réellement s’en remettre à la conscience (en tant que guérisseur nous devrions uniquement être un canal pour des soins et devons reconnaitre que nous ne maîtrisons pas assez les tenants et aboutissants pour prendre des initiatives).

Ma préférence va donc à « m’en remettre le plus possible » et à « éviter des intentions trop spécifiques ». Cependant c’est un choix personnel et intrinsèquement votre approche remplie les conditions d’être tournée vers l’amour et la Conscience supérieure donc ne présente pas de problème particulier.

Un des points où nous devons être vigilent est de ne pas chercher à forcer un processus énergétique car dans ce cas cela signifie que nous travaillons « en nom propre », suivant notre propre intention. Cela peut marcher parfois mais n’est pas sans danger. L’avantage de déléguer entièrement l’action et de nous en remettre à « L’intention des guides » concernant un soin est que eux savent précisément ce qu’il convient de faire et comment.

Pour vous donner une image, si le but était de vider une piscine  hors sol, peut être qu’avec notre intention propre (souvent aveugle et grossière), nous déciderions de prendre un sceau et de commencer à écoper. Travail long et fatiguant qui peut au demeurant parfois marcher mais nous nous rendrions compte qu’au moment où nous appelons les guides pour réaliser l’action, ils enlèvent simplement le bouchon au fond du bassin. C’est souvent ce qui se produit en énergétique car nous sommes des enfants en terme de compréhension et de connaissance. Voilà (l’immense) avantage de déléguer notre action.

L’égo n’aime pas déléguer, n’aime pas l’idée que « ce n’est pas lui qui fait, qui maitrise, qui contrôle, qui récolte les lauriers » mais mis à part peut être quelques maîtres éveillés c’est pourtant ce qu’à mon sens nous devrions toujours faire sous peine de fleurter avec la magie (l’intention égotique).

Votre approche respecte les principes énoncés précédemment donc vous n’êtes pas concerné par cette indication, faîtes dans ce cadre ce qui vous convient le mieux voire, prenez le temps d’essayer les différentes approches pour vous faire un avis quant à vos meilleures méthodes d’action.

Je vous souhaite une bonne pratique,
En espérant continuer de vous aider.

[GuillaumeÉtudiant(e)]

Merci !

Y’a t’il une nécessité, hors hypnose, pour le praticien, d’entrer en transe? Même légère…

J’ ai cette sensation de parvenir à plus en transe, qu’en état habituel, pour le magnétisme…le travail est plus efficace à distance dans ma pratique…

D’ailleurs quelle différence trouvons entre magnétisme et énergétique ?. Beaucoup les relient mais je sens que vous en faites une différence nette.

Le magnétisme, comme je l’entends, prenant déjà en compte le fait de se connecter à la Terre et/ou à l’univers…

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

 

Bonjour Guillaume,

Je ne fais pas de différence nette entre le magnétisme et l’énergétique, ce sont deux mots que j’emploie généralement de façon indifférenciée. Si une différence méritait d’être faite selon moi elle porterait sur la nature de ce qui met en mouvement, influe ou change une réalité énergétique.

Le monde subtil est composé de plusieurs couches, les couches inférieures ont une influence mécanique les unes sur les autres (par exemple l’eau, la terre, le feu ou la lumière solaire nettoient l’aura) et les plans de l’esprit agissent d’une autre manière, plus informationnelle et vibratoire. Les réalités pratiques dont il est question sont cependant globalement les mêmes. Je dirais donc que votre intuition est fondée. Nous pourrions dire que si c’est le corps asral qui agit sur l’astral nous sommes dans le magnétisme, si l’esprit agit « en esprit », remonte sur des plans plus haut et change l’information dans l’énergie du monde, nous sommes dans l’énergétique. C’est une image très poétique et approximative, j’en conviens :oD
D’autres façons d’en parler pourrait être de dire que le magnétisme est de l’incarnation et l’énergétique de l’esprit… Encore une fois, d’un point de vue concret et pratique il est plus simple de tout laisser dans la même catégorie. 

Y’a t’il une nécessité, hors hypnose, pour le praticien, d’entrer en transe? Même légère…

J’ ai cette sensation de parvenir à plus en transe, qu’en état habituel, pour le magnétisme…le travail est plus efficace à distance dans ma pratique

Non aucune nécessité. L’état de transe permet simplement d’accéder plus facilement au silence intérieur et à l’écoute active et, comme nous l’avons vu, ces deux points sont des éléments important du travail énergétique. C’est cet élément là qui vous donne cette impression. La transe peut être cependant une porte d’accès intéressante, tant qu’elle ne devient pas indispensable (car alors elle devient une nécessité encombrante). La méditation donne généralement de meilleurs résultats que la transe à ce sujet, le point central étant notre capacité de focaliser silencieusement attention, intention et volonté. 

[GuillaumeÉtudiant(e)]

Merci

[Auteur]

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