Protections pour mes patients et moi.

[NELSON FerdinandÉtudiant(e)]

Depuis un mois j’étudie avec vous l’Hypnose spirituelle. Ayant une formation en hypnose thérapeutique Ericksonienne. j’ai dans un premier temps inséré des éléments d’hypnose spirituelle dans ma pratique (coque de protection … ), puis dans un deuxième temps j’ai fait des séances d’hypnose spirituelle à des amis volontaires, suivant le protocole   »récupérer des savoirs et  des ressources ». Je cherche une pierre de stibine pour passer aux autres protocoles connaissez vous un fournisseur fiable, ou une autre protection pour les entités du bas astral pour le patient et moi. je me prépare à passer l’examen et aimerais savoir le type de questions et de travaux auxquels on doit s’attendre. Salutations respectueuses

[NELSON FerdinandÉtudiant(e)]

(Suite) J’ai bien noté les réponses faites par vous sur ce forum dans le cas d’âmes et d’entités (voir parfois rebelles) mais je pense plutôt à une protection identique à la coque de protection mais pour l’ensemble du cabinet ou je pratique (mais vu que je ne suis pas en transe) puis-je installer cette coque de protection pour le lieu de ma pratique ? quelqu’un l’a-t-il(elle) déjà fait ? (comment l’a-t-il(elle) fait ?) .

Tous ceux qui ont réfléchit sur ce sujet me seront d’une grande aide Merci.

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Bonjour Ferdinand,

Merci pour votre question.

La question centrale que vous posez concerne donc la protection vis à vis des entité, d’une façon générale et appliquée aux protections du thérapeute, du patient et du cabinet.

Pour aborder cette question de façon complexe, plusieurs préalables sont à prendre en compte dans la réflexion :

– Les entités peuvent nous accrocher pour peu que nous ayons des failles psycho-énergétiques, c’est à dire généralement un fond de colère non traité ou de forme dépressives (il y a d’autres causes multiples de failles possibles). Pour faire simple, « on ne les attrape pas par hasard », il se produit un phénomène de résonnance entre ce que nous vivons émotionnellement et le type d’entité qui peut nous accrocher à un moment de notre vie et, tout le monde n’en attrape pas (bien que dans nos sociétés actuelles, la plupart des gens en aient).

– La transe facilite l’accroche d’entités mais n’en est pas l’unique vecteur. Aussi, nous prenons effectivement des mesures préventives lors de thérapies pour limiter le risque lors des séances mais nous restons conscient en tant que thérapeute que tout arrive suivant une logique dans le chemin de vie et le processus de guérison. Les entités ne doivent pas faire peur mais être considérées comme l’une des pièce du puzzle de la cosmogonie en hypnose spirituelle (et dans tout travail énergétique).

– Je n’ai jamais, dans ma pratique d’énergéticien et de praticien trouvé de méthode efficace à cent pour cent pour la prévention face aux entités. Nous allons détailler ci-dessous les plus efficaces ainsi que les conditions rendant possible cette efficacité. Dit autrement, mettre de la citronnelle un soir d’été repousse globalement les moustiques mais n’évite pas toutes les piqures. Comme nous disposons d’outils efficaces de libération et de nettoyage en hypnose spirituelle, ce dernier point n’a pas à être considéré comme particulièrement problématique, il fait « partie du jeu ».

– Il existe de nombreux types d’entités différentes (humaines et non humaine) dont la nature et la « nourriture énergétique » diverge fortement de l’une à l’autre ce qui explique qu’il n’y ai pas de solution universelle, chaque type ayant ses « repoussoirs ». Comme toutes ces entités sont traitées de la même manière en hypnose spirituelle, nous n’entrerons pas dans les détails pour cette formation afin de ne pas amener de confusion inutile.

Ces quelques postulats posés, nous pouvons voir que la question est en réalité large et complexe. Nous allons donc aborder à présent les pistes d’action et donc de protection.

Il existe trois voie protectrices : Naturelle, vibratoire et astrale.

– La protection naturelle correspond à un être équilibré physiquement et surtout mentalement. Ces conditions s’obtiennent par un travail de développement spirituel et énergétique et ne dépendent pas de notre travail de thérapeute en séances en hypnose spirituelle. Nous n’allons donc pas le considérer ici.

– La protection vibratoire correspond à l’inclusion d’éléments (physiques ou psychiques) dans l’environnement pour générer des vibrations insupportables pour les entités (suivant leur type). Une analogie possible serait ces haut-parleurs « anti-jeunes » à ultra-sons qui ont été expérimentés dans les quartiers défavorisés en France. Les jeunes gens, dont l’oreille est encore sensible à ces fréquences, entendaient dans ces endroit un son insoutenable (le son est une vibration) tandis que les « adultes » ne percevaient rien. En incluant des vibrations insoutenables dans l’environnement, on rend peu fréquentable l’endroit et les participants à la séance. L’utilisation de la stibine rentre dans cette catégorie (ainsi que des ondes de formes, mandalas et autres). Les solutions vibratoires ne sont généralement pas les plus efficaces mais sont les plus simples à mettre en œuvre.

– La protection astrale correspond à une création physique dans le plan énergétique. On aborde de front l’entité dans sa réalité « physique dans le subtil », on crée, littéralement, un mur ou un rapport de force énergétique. Les solutions astrales sont celles qui fonctionnent le mieux mais sont également celle qui demandent une compétence fine pour être correctement exécutées. La coque de protection du patient et du thérapeute entre dans cette catégorie.

 

Solutions de protection du patient, du thérapeute et du cabinet

Les bases étant posées, passons à une synthèse de ce qui peut être essayé, tout en rappelant qu’il n’y a pas de solution efficace universellement (à moins d’un niveau de maîtrise énergétique très avancé). Comme dans tous les cas nous avons des outils de traitement, il ne doit pas y avoir là de problème.

– (vibratoire) Utiliser une stibine (ma préférence) et / ou d’autres pierres appropriées. Ces pierres auront un effet repoussoir, comme les ultra-sons, sur un certain panel d’entités. Plus elles sont grosses, plus la portée de leur action est importante. Une petite pierre portée sur soi peut suffire individuellement, une à plusieurs grosses pierres sont nécessaires pour couvrir tout un cabinet (nous verrons que d’autres solutions sont possibles). Les pierres doivent être régulièrement nettoyées et rechargées pour rester efficaces dans ce cas de figure (comme la batterie d’un émetteur à ultra-sons). Pour le nettoyage : Au moins une nuit sous terre ou dans un ruisseau (ou suivant des méthodes énergétiques appropriées). Pour la recharge, au moins une nuit et une journée dehors exposée à la lune et au soleil (ou suivant des méthodes énergétiques appropriées). Concernant l’achat de la stibine et ayant la mienne depuis de nombreuses années, je ne saurais pas vraiment vous conseiller.

– (vibratoire) Placer le patient dans des sentiments d’amour et de gratitude, de sécurité et de bien être est la meilleure des protections. Cela est normalement inclus dans nos protocoles. Les sentiments d’amour et de gratitude notamment sont de puissantes sources vibratoires insupportables pour les entités. Une séance où le patient reste intérieurement serein et dans l’amour est une séance où aucune entité ne pourra s’inviter. Comme cette stabilité et la force émotionnelle est loin d’être garantie durant toute la séance, on couplera cette méthodes aux autres (dont la coque et les pierres). On notera simplement qu’à elle seule, cette méthode simple est sans doute la plus puissante de toutes.

– (vibratoire et astral) : On peut, intérieurement, faire appel en début de séance à la protection des présences de lumière compétentes. Pour être fonctionnelle, cette méthode a trois modalités : Être en état de présence et de calme intérieur, poser réellement et sincèrement son attention sur les guides et les présences lumineuses prêtes à nous aider, faire une demande sincère emprunte de gratitude d’obtenir les protections nécessaire et garder tout au long de la séance un bout de conscience sur la présence et l’action de ces consciences. Si ces méthodes heurtent votre cosmogonie personnelle, évitez-la et préférez vous concentrer sur les autres.

– (astral) : La coque de protection du patient (et oui, du cabinet tout entier si on le souhaite) est également un outil très efficace si il est correctement mit en œuvre. Il requiert cependant et en réalité un véritable travail technique énergétique pour être réel et efficace. Il requiers les même postulats que pour l’appel aux présences légèrement modifiés à savoir : Être en état de présence et de calme intérieur, poser réellement et sincèrement son attention sur la coque de protection que nous souhaitons mettre en place, laisser le processus de création de la coque se mettre en place (prendre le temps de le renforcer), sentir et évaluer subjectivement le résultat (dans nos sensations).
Avec la pratique et la répétition, tant que vous le faites sincèrement, vous apprendrez intuitivement à créer des coques efficaces, vous sentirez les sensations énergétiques accompagnant cette création et vous pourrez l’adapter à votre guise.

 

Il existe bien sûr de nombreuses autres méthodes (vibratoires, astrales ou énergétiques) particulières et il vous est tout à fait possible d’en expérimenter et / ou en coupler d’autres.

Vous pouvez donc créer une coque de protection pour votre cabinet, suivant la même méthode que pour la coque de protection du thérapeute, vous centrer sur l’amour et la gratitude et vous entourer de cristaux bien nettoyés et rechargés. L’ensemble de ces précautions assureront une protection globale, générale, bien meilleure que si vous ne faisiez rien. Avec la pratique et l’éveil de votre sensibilité énergétique et intuitive, vous améliorerez progressivement l’efficacité de ces outils et, dans tous les cas, vous disposez à d’outils de libération et de nettoyage en cas de problème ou d’imprévu.

Merci pour votre question et vos retours,

N’hésitez pas,

Bonne pratique.

[Anonyme]

Bonjour Camille,

J’ai demandé à Séverine il y a quelque temps de contrôler mon induction, voici ce qu’elle m’indique :

« Je me dis qu’il serait préférable de laisser la personne dans son corps lors de la mise en place de la bulle. Cette sortie de corps, même en visualisation, avant la mise en place d’une quelconque protection, peut créer une ouverture énergétique inutile à ce moment du travail.

Peut être serait-il préférable de proposer une visualisation sans sortie de corps.

Il est primordial dans tous les cas que la personne réintègre son corps avant un quelconque travail ».

Or, en avançant dans votre cours et arrivant bientôt en fin de formation, j’ai pris bonne note qu’on pouvait lors de l’induction ou de l’approfondissement faire sortir la personne de son corps, tout en étant protégée « ici et là-bas » : « je te demande à présent de sortir de ton corps, de te voir de l’extérieur » et cela avant l’approfondissement

Y a t-il donc finalement un risque ou pas à faire sortir le patient de son corps et doit-on le faire réintégrer avant l’approfondissement ou non ? Je ne voudrais pas commettre d’impair. Je vous remercie par avance pour votre réponse.

Nathalie

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Bonjour Nathalie,

Merci pour cette question.

Nous allons considérer le sujet dans son ensemble afin de tenter de saisir les tenants et les aboutissants de cette questions.

Une astuce pour l’induction :

Comme nous l’avons vu dans la formation, une des astuces (facultative, notons-le) pour créer ou approfondir un état de transe est la dissociation, c’est à dire conduire la personne à se voir (se représenter) à la troisième personne. Cette astuce permet de diviser l’attention entre une partie corporelle (la personne allongée sur la table) et une partie projetée (elle s’inclut dans sa visualisation tout en prenant une certaine distance). L’effet de cette astuce (facultative) est notable dans la plupart des cas.

On notera à ce stade que, en vue d’un approfondissement réussi, la forme importe peu, l’objectif étant que la personne finisse par se visualiser à la troisième personne.

 

Les « sorties hors du corps ».

La sortie hors du corps est généralement symbolique, c’est à dire que pour obtenir l’effet de dissociation abordé au point précédent nous pouvons utiliser plusieurs méthode (on peut directement demander au patient de se visualiser dans un cadre particulier ou amener cette image de la sortie du corps). L’objectif recherché dans cet exemple issu de la formation est bien le point précédent, amener à une représentation extérieure du patient.

Le point que soulève Mme Miquel, et qu’il est intéressant de noter, est qu’il existe aussi (dans des conditions très particulières) de vraies sorties hors du corps (voyage astral) et que celles-ci relèveraient effectivement d’un accompagnement différent.

Si votre patient devait effectuer une vraie décorporation de sa conscience (qui passerait alors dans son corps astral), il vivrait une expérience mystique de premier ordre (bien que cette dernière ne pourrait pas coller avec un protocole classique en hypnose spirituelle car nous ne serions plus du tout dans le cadre de la transe classique mais bien dans de l’expérience perceptuelle directe).

Il est vrai que la décorporation astrale peut être amenée suivant cette méthode (concentration de l’attention et sortie par le haut du crâne) cependant la probabilité qu’un tel évènement arrive fortuitement est extrêmement faible. En effet, pour que ce phénomène puisse se produire, les éléments suivants devraient être nécessairement présents :
– Une ouverture énergétique et/ou de conscience avancé du patient
– Une intention clairement posée par le thérapeute et validée par le patient de cette expérience
– Un état de transe et de lâcher-prise très avancé.
De plus, le voyage astral demande beaucoup d’entrainement pour être « stable » et le plus probable est que, si la dernière éventualité venait à se produire, le patient réintègrerait son corps dès qu’il prendrait conscience de flotter au dessus de ce dernier… L’expérience serait donc courte (et intense) et le risque faible voir nul.

Comme cette astuce d’induction est proposée en début de séance, que le voyage astral n’est pas dans nos intentions de thérapeute et que rares sont les individus capables du lâcher-prise nécessaire pour une telle prouesse, les « risques » que cela se produise sont extrêmement faibles (et nous l’avons vu, à part une courte et intense expérience mystique, il n’y aurait pas de problème majeur le cas échéant). Mme Miquel propose une modification de la forme de cette astuce en induction afin d’écarter entièrement cette éventualité et sa logique est pertinente et cohérente. Dans le cadre de notre pratique en hypnose spirituelle, faire se visualiser la personne de l’extérieur aura un effet similaire et c’est donc une variante tout à fait valable qui peut être choisie (en cas de doute ou d’insécurité intérieure quand à la méthode à prendre, choisissez celle qui vous rassures le plus et qui est en adéquation avec vous et votre symbolique).

 

Une réflexion à propos comme ouverture de pensée :

Nous venons donc de voir que l’hypnose (en général) pouvait donc également servir de support à des expériences mystiques fortes et avancées (qui n’ont cependant pas un intérêt fondamental du point de vue de notre évolution personnelle et spirituelle) et qu’un des champs possibles d’exploration de l’hypnose pourrait être la recherche et la mise en place de ce genre d’expériences. Je ne conseille pas cette exploration à moins que vous connaissiez vous-même le sujet et sachiez pourquoi vous le faites et comment vous l’encadrez et l’accompagnez. C’est cependant l’occasion de dire que le champ de la transe est vaste (des suggestions impressionnantes en hypnose de spectacle à la lecture de karmas et de mémoires antérieures en passant par la sortie hors du corps ou des changements d’états de conscience contrôlés et maîtrisés).

En prenant conscience que la transe est une porte, un outil neutre permettant à la conscience et aux énergies d’être moins conditionnées par les habitudes perceptives (qui ont force de loi), on prend également conscience de l’importance de notre intention en tant que thérapeute, de notre recherche précise lors d’un accompagnement. Si le mieux-être et l’avancement du patient restent au cœur de vos préoccupations en tant que praticien, vos séances seront intéressantes, profondes et profitables pour ce dernier. Si vos propres peurs, craintes et enjeux viennent s’y mêler, le résultat sera moins net, plus flou, comme la somme des différentes projections (conscientes et inconscientes) qui auront lieu durant la séance et l’accompagnement. Il est donc important de construire un mode d’accompagnement qui vous ressemble et dans lequel vous être à l’aise et alignée (quant aux intentions et objectifs).

Cette dernière ouverture avait simplement pour but d’élargir notre champ de conscience sur les possibilités et la pratique de l’hypnose. Je ne pratique pas moi-même l’hypnose dans le but de créer des voyages astraux et je ne conseille pas ces explorations avec des patients « lambda » en cabinet. Elle sortent à vrai dire du champ thérapeutique que peut nous offrir l’hypnose spirituelle et se rattachent plus à des formes initiatiques similaires à ce que l’on peut retrouver dans le chamanisme par exemple, ou la prière extatique en orient ou en occident.

J’espère vous avoir donné tous les éléments de compréhension pour faire votre propre choix conscient et éclairé et plutôt qu’une réponse tranchée je préfère vous donner la matière à construire votre propre pratique en compréhension des enjeux, des symboliques et des effets de chaque chose.

Je vous remercie pour votre question,
Bonne pratique,
N’hésitez pas.

[Auteur]

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