Théolis Formations
4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Auteur
    Réponses
  • #13222
    Photo du profil de Degeye Emmanuelle
    Degeye Emmanuelle
    Étudiant(e)

    Bonjour,

    Pourriez-vous me donner plus d’information sur la manière dont l’inconscient veille sur notre sécurité ou me donnez des références à ce sujet ?

    Merci et bien à vous,

    Emmanuelle

    #13231
    Photo du profil de Audrey Aymard
    Audrey Aymard
    Équipe Théolis

    Bonjour,

    En tant que formatrice du psychopraticien en relation d’aide, je me permets de vous apporter un petit éclairage en espérant vous apporter une réponse qui j’espère sera claire pour vous. Un des exemples les plus importants est le mécanisme de refoulement, mécanisme inconscient qui consiste à mettre dans l’inconscient certains souvenirs traumatiques de l’enfance. Par exemple, il existe des personnes qui disent n’avoir aucun souvenir conscient d’une certaine période de leur vie vécue comme difficile. Généralement, tous les mécanismes de défense sont inconscients et préservent l’être humain d’une angoisse trop débordante.

    Je vous souhaite une belle continuation dans votre formation

    Audrey

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 10 mois par Photo du profil de Audrey Aymard Audrey Aymard.
    #13273
    Photo du profil de Camille Forestier
    Camille Forestier
    Équipe Théolis

    Bonjour Emmanuelle,

    Merci pour votre question.

    Du point de vue mystique, nous différencions deux choses :

    – L’inconscient
    – L’esprit directeur (ou « subconscient » ou « matrice quantique » ou « nagual » etc.)

    L’inconscient est une somme de structures intégrées, c’est à dire devenues tellement évidentes que leur usage ne demande plus la présence consciente pour être réalisé. Ces structures peuvent être de différentes natures, mentales, émotionnelles, physiologiques etc. Ces structures sont « de l’information stockée », elles ne possèdent pas d’intelligence dynamique (capable intrinsèquement de changement).

    Pour illustrer cela, nous pouvons prendre quelques exemples : Une fois l’apprentissage de la marche terminé, vous n’avez plus à vous soucier consciemment de garder l’équilibre, bouger tel ou tel muscle, etc. (intégration inconsciente corporelle). Une fois que vous avez définis ce qu’était une table (l’archétype de la table car chaque table dans sa forme précise est différente), vous n’avez plus à penser mentalement « ceci est une table » ou « qu’est-ce que ceci ? » à chaque fois que vous en croisez une (intégration inconsciente mentale). Une fois que vous avez été blessé émotionnellement une ou plusieurs fois pas un type précis de situation, vous n’aurez plus envie de vous retrouver dans de tel contextes, bien avant que des événements similaires se reproduisent (intégration inconsciente émotionnelle). Une fois que vous avez décidé que l’honnêteté était quelque chose d’essentiel, vous jugerez les choses à l’aune de cette valeur sans même le conscientiser (intégration inconsciente d’une valeur)… Etc.

    L’inconscient est donc une sorte de programme interne contenant ce que vous avez validé (positif ou non). C’est un moyen pour la conscience de se libérer de l’espace sur les choses déjà validées ou acquises (nous resterions bloqués sur les choses les plus basiques de la vie sinon).

    L’esprit directeur, ou le « subconscient » (ne vous bloquez pas sur différents sens et terminologies que vous trouveriez ça et là) n’est pas à proprement parler un processus interne. C’est, pour la mystique, l’interface universelle (quantique) de la Conscience, celle même qui soutient ce que nous appelons « le réel » ou bien « nous-même ». Cette interface possède une forme d’intelligence interactive et entre en résonance avec notre intention, notre attention et notre volonté. On confond généralement l’inconscient individuel et le subconscient (l’esprit directeur) et on retrouve même les deux termes mélangés abondamment. Cette méprise, dans la pratique concrète, ne pose pas de problème majeur car les frontières et les catégorisations sont faites par le mental et le processus réel, dans une certaine mesure, sait s’émanciper des catégorisations mais la différence est importante. L’inconscient n’a pas d’intelligence propre, il est uniquement un programme déjà écrit qui joue ou rejoue sa partition. La plupart des thérapies cherchent d’ailleurs, dans une certaine mesure, à modifier la programmation de cet inconscient ou tout du moins les parties de ce dernier qui sont dysfonctionnelles ou dépassées (c’est une démarche qui peut être positive). Quand on parvient à modifier une croyance, une structure mentale ou émotionnelle et à implanter une nouvelle réalité validée consciemment (à laquelle on croit), on modifie la structure inconsciente. Cependant, à proprement parler, quand on demande à l’inconscient « de protéger » ou « de faire ceci ou celà », ce n’est pas à lui que l’on s’adresse en réalité, c’est au subconscient (à l’esprit directeur, à une partie du « champ quantique », de la « Conscience »), via l’intention de notre demande.

    Voilà comment cela se passe :

    Comme nous l’avons rapidement abordé, le subconscient répond à nos intentions, notre attention et notre volonté. Quand nous posons une demande, qu’elle soit pour nous ou notre patient, nous posons en fait, au delà des mots, une consigne basée sur l’intention. La seule « partie » de notre être capable d’agir suivant notre intention est notre esprit directeur (ou subconscient, etc, j’alterne volontairement la terminologie) qui lui, aura la capacité de transformer cette intention en action (par exemple en modification de la structure de l’inconscient).

    Aussi, quand durant une séance d’hypnose on demande à l’inconscient ou à l’esprit directeur quelque chose, c’est, au delà des mots employés, notre intention qui est à la <i>manœuvre</i> et qui va inviter le champ quantique et énergétique à une réponse à l’intention posée. Les mots servent de support à cette intention mais ne la remplacent pas.

    Aussi, il se passe alors deux choses :

    – Les mots employés servent principalement à calmer le mental. Ce dernier se dit « ma sécurité est prise en charge par une autre partie de moi, je peux lâcher la vigilance et l’inquiétude et me relaxer ».

    – L’intention déployée (par le praticien et/ou le patient si il adhère à l’intention du praticien) va quant à elle générer une réponse de la matrice quantique, des mouvements énergétiques (les émotions y sont soumises) voir une reprogrammation.

    La clef est donc l’intention et sa qualité

    La qualité de l’intention dépend essentiellement de la « foi » que nous avons en cette dernière (il faut croire possible ce que nous intentionnons ainsi que le fait que notre intention suffit à le mettre en place) ainsi que de la « clarté » de notre intention, c’est à dire savoir précisément ce que nous voulons obtenir.

    « L’Univers réalise tout ce que nous croyons » (et non « tout ce que nous voulons croire », il est important de méditer la différence). Aussi, si nous croyons que l’inconscient va nous protéger, de ceci ou de cela, il en sera ainsi. La clef (et la stricte réponse à votre question) est là.

    Quand nous apprenons, en hypnose par exemple, qu’en demandant « à l’inconscient » de faire ceci ou cela cela fonctionne, nous construisons en fait, expérience après expérience, une intention fonctionnelle. Comme l’univers n’écoute que l’intention (par exemple « le patient ressent des choses positives à partir de maintenant »), quelle que soient les mots employés, ou le destinataire « exprimé » de la demande, c’est l’intention et elle seule qui va générer un effet, dans le réel. C’est pour cette raison que, d’un point de vue strictement pratique, on peut demander à l’inconscient (ou à Dieu ou à n’importe quoi d’autre pour peu qu’on y croit) une protection ou une action particulière et obtenir des résultats. Si notre intention est fonctionnelle (qu’on y croit et qu’elle est clairement définie), quel que soit la forme dans laquelle on l’enrobe, elle aura un effet dans le champ quantique et énergétique et sur le réel.

    C’est aussi pour cette raison qu’un praticien s’améliore avec l’expérience, non pas que les mots qu’il prononcera d’une séance à l’autre varieront mais du fait que son intention, elle, aura « mûrit » (il y croira de plus en plus et saura de plus en plus précisément ce qu’il attend comme effet).

    Aussi en tant que praticien, au delà des mots et afin de progresser dans les effets que vous souhaitez obtenir, posez vous régulièrement la question suivante : « Quel effet, précisément, est-ce que je veux obtenir chez le patient ». Vous pourrez même constater, à un certain stade, que vos mots se mettent à couler naturellement en accord avec votre intention (que ce sont eux qui suivent l’intention et non l’inverse). Vous entrerez alors dans une forme de maîtrise du processus d’induction (le fait d’induire).

    J’espère que ma réponse cadrera avec votre question et votre attente à ce sujet,

    Je vous remercie pour votre implication.

    Bonne suite de formation et bonne pratique.

     

    #14074
    Photo du profil de Degeye Emmanuelle
    Degeye Emmanuelle
    Étudiant(e)

    Merci beaucoup pour cette explication, qui vient me conforter positivement dans ma future pratique de l’hypnose.

    Cordialement,

    Emmanuelle

     

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)

Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.

Théolis Formations : ©2016®