Deparasitage, entités et tout le bestiaire

[spiritualisÉtudiant(e)]

Bonjour,

 

Après avoir pratiquer l’hypnose spirituelle (c’est incroyable. Ma pratique a fait des bonds de kangourou.) et intégré dans ma pratique d’énergeticien, j’ai commencé bien sûr à prendre un peu de liberté quand aux protocoles proposés.

Je me suis permis d’élargir le champs du parasitage, en ajoutant la notion d’implants et celles d’énergies on va dire « démoniaques » (c’est le mot qui a été utilisé jusqu’ici dans la fluidité des quelques soins dans lequel on a abordé cette question). Et puis en demandant à l’inconscient si il y a d’autres choses qui le parasite, j’ai eu une fois une sorte de flèche énergétique venant d’autres vies. (Sur ce cas, le travail n’a pas été fait car nous étions en fin de séance, mais je pense que le travail nous aurait amené au final à visiter la vie antérieure plutôt qu’un protocole de deparasitage)

 

Ma question porte plutôt sur les entités démoniaques, c’est un travail qui se présentait régulièrement dans mes soins énergétiques, ainsi j’avais à coeur de l’emmener dans ma pratique de l’HS.

Et je dois dire que j’ai parfois été surpris de la forme que cela pouvait prendre, exemple avec cet entité qui disait s’appeler « rage », et qui a expliqué qu’elle rendait service à son hôte, qu’elle était missionné par une énergie plus haute. L’inconscient n’était pas très chaud pour la faire partir. Bon, je travaille en faisant des états des lieux et trouvant la cohérence, la séance était déjà bien avancé et l’énergie n’était pas dispo pour aller voir plus loin sur cette situation, qui me paraissait complexe (et fascinante à vrai dire.. 😜)

 

Les travaux de ce style amène toujours de belles réflexions et compréhensions de la vie et de sa façon de s’amener dans notre conscience humaine.

 

Aussi j’aurai voulu avoir votre point de vue et celui de la clarté de votre connexion avec les guides à ce sujet, au sujet de ce type de travail.

Il n’est pas souligné dans cette formation, peut-être pour de très bonnes raisons, lorsque j’ai vu le travail sur les entités je pensais que le champ était large, « fantômes » et entités énergétiques.

Je fais bien sûr attention lors de mon anamnèse à aborder ce sujet si je souhaite ou je perçois la nécessité de ce type de travail, afin que la personne ne soit pas choqué spirituellement.

 

En vous souhaitant une très belle journée et salutations dans la lumière.

 

PS : c’est drôle, depuis que j’utilise les portes en régression, je vois d’un oeil différent lorsque j’exprime « je vous porte ce sujet », « on se porte mutuellement ».

 

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Bonjour,

Merci pour votre question.

Pour vous répondre, nous allons élargir très temporairement le cadre de notre réflexion sur la nature du monde et de l’Esprit.

Pour le dire avec de mots simples, ce que nous appelons l’incarnation est un (mauvais) rêve, qu’une partie de notre Soi a voulu à un moment expérimenter : Une expérimentation de séparation.

Ainsi, dans une partie de l’Esprit, se trouve une boucle d’idées qui ne sont plus alignées à la Source, qui ne sont plus reliées en conscience à l’Amour mais qui expriment au contraire tout un imaginaire de solitude, d’indépendance illusoire et de séparation. C’est cet ensemble d’idées que nous expérimentons sous la forme de la perception, du monde physique et de notre réalité incarné.

En réalité, ce point est important à comprendre pour comprendre la suite : Sur le plan de l’Esprit, il n’existe que des idées. Les idées dans laquelle la conscience met de la foi deviennent puissantes et se manifestent comme des expérience, dans notre cas nous croyons en ce monde et par voie de conséquence nous le percevons (nous le projetons et percevons notre projection).

Toujours sur le plan de l’Esprit, il n’existe donc que deux type d’idées : Celles qui sont de la Source, éternelles, aimantes et celle qui sont de notre propre création et qui ne sont pas alignées sur la volonté de la Source. Comme nous sommes nous mêmes des parties du tout, nous avons le pouvoir, non pas de changer la réalité ou la volonté de la Source, mais de fabriquer des rêves assez immersifs pour que nous nous y perdions. C’est une façon comme une autre de parler du processus de la vie et de l’incarnation, nous sommes bloqués (en esprit) dans un rêve auquel notre Soi a donné corps, littéralement.

Cette introduction est importante car la pratique mystique repose en réalité non pas sur les plans de la matière ou de l’énergie, bien qu’il soit évidemment possible de travailler uniquement sur ces plans là, mais en dernière analyse sur le plan de l’esprit. Il n’existe sur le plan de l’esprit que deux types de pensées (et nous avons vu qu’il n’y a en réalité que des pensées, des idées) : Les pensées d’amour et les pensées niant l’amour.

Chaque douleur, chaque maladie, chaque manque de paix a toujours la même origine, c’est toujours une pensée erronée, une pensée isolée de la Source de toutes les pensées.

Le travail énergétique de transmutation consiste en réalité à travailler directement sur le plan de l’esprit, à relier une pensée erronée à la Source et à constater que reliée à l’amour, elle est dissoute et rectifiée. Quand la pensée racine est libérée, l’émotion, le symptôme ou toute autre choses qui n’est pas la Paix est alors également transformé.

Il peut être difficile de passer d’un plan uniquement énergétique, où l’on travaille sur « des masses », « des flèche » et une kyrielles d’autres formes astrales, au plan du travail en esprit qui se relie en réalité bien au delà des manifestations, qu’elles soient physiques ou astrales. Cependant, si le praticien comprend intimement ce que nous venons d’exposer ici, le travail commence à se faire progressivement sur le plan de l’esprit ce qui a pour conséquence un travail énergétique mais ce n’est alors plus le travail énergétique qui est le moyen, il devient la conséquence.

Ne vous inquiétez pas, je n’oublie pas votre question.

Relier n’importe quelle manifestation qui n’est pas de la Source à l’amour de la Source le transmute. Voilà le seul point important à comprendre, le seul point essentiel de la pratique énergétique.

L’hypnose spirituelle est un moyen détourné d’arriver à cet objectif, de mettre conscience et amour sur des nœuds, des idées à rectifier, des karmas (les trois mots désignent la même chose).

Les entités, quelle que soit leur nature, ne font sur le plan de l’esprit aucune exception à la règle. Elles sont des parties de notre Soi également bloquées dans de fausses idées et ont niées leur lien à la Source. En réalité, elles se traitent, sur le plan de l’esprit, de la même manière que tout le reste, en reliant les idées à rectifier à la Source, qui le fait toujours immanquablement.

Je m’attardais à mes début sur les innombrables catégories et objets de l’astral, la kirielle d’êtres qui s’y trouvent, pensant alors qu’il était nécessaire de savoir les catégoriser pour agir spécifiquement sur l’une, spécifiquement sur l’autre. Au final, la vérité est qu’il n’y a rien à savoir, il s’agit simplement de connaître le lien en esprit avec la Source et de relier ce lien (via l’attention) à ce que nous souhaitons voir rectifier.

Littéralement rien d’autre à faire, tout le reste pouvant même encombrer cette action fondamentale plutôt que de l’aider.

Aussi, le mystique considère que le monde dans son ensemble est composé d’idées, que la plupart ont besoin de rectification car elles ne sont pas issues de l’amour et traite chaque chose de la même manière, en servant de canal pour que la Source rectifie ce qui doit l’être, plus précisément les idées qui doivent l’être, et par voie de conséquence on peut constater des actions sur les plans énergétiques et physiques mais encore une fois, c’est alors la conséquence du travail en esprit.

Pour répondre directement à votre question à présent :

Je ne vous conseille pas de commencer à établit un catalogue de toutes les manifestations, astrales ou physiques, que peuvent prendre les pensées de non amour.

Je vous conseille de considérer tout ce qui n’est pas l’amour comme une idée à rectifier, en esprit, en la reliant simplement à la source, et ce dans toutes les situations.

L’égo n’aime pas cette approche car il n’a plus aucun pouvoir (ce qui est de toute façon est le cas), ne peut plus s’attribuer des mérites, s’identifier comme puissant et pourtant, en terme mystique c’est bien la seule méthode qui soit vraie, non basée sur une illusion car reconnaissant que « Tout pouvoir est de Dieu »

Si je réécrivais la formation aujourd’hui, il est probable que je globaliserais cette approche à toutes les formes que l’on peut rencontrer, qu’elles soient astrales, émotionnelles ou karmique car la nature des pensées erronées n’a pas d’importance, elles sont simplement erronées (non fondées sur des pensées partagées par la Source) et à problème unique, réponse unique : Un lien d’attention relié à l’amour (la Source) qui rectifie simplement ce qui est erroné sur le plan de l’esprit et par voie de conséquence le libère sur le plan astral et le plan physique.

Si pendant la séance votre patient vous parle « d’entité démoniaque », vous n’avez qu’à répondre « Très bien, aidons cette entité démoniaque à rencontrer l’amour et à partir dans la lumière » et votre action (aidée des Guides, ce qui est recommandé), sera toujours la même. Si une « flèche » astrale est identifée, vous n’avez qu’à vous dire « Très bien, cela n’est pas de la Source, je vais simplement la relier à l’amour pour que l’idée représentée par cette forme soit rectifiée », etc. En termes énergétiques, vous ressentirez sans doute des différence entre le travail sur une entité ou le travail sur une forme astrale plus passive mais la nature du processus de guérison sera en réalité la même. « Un seul problème, une seule solution ».

Ce qui fait la différence entre un bon guérisseur et un moins bon est uniquement la capacité du guérisseur à se relier en amour et en conscience à la Source, ou aux Guides qui sont un bon intermédiaire quand la première reliance semble difficile. Dans le cas d’un travail avec les guides, ces derniers ne font en réalité que cela, servir eux-mêmes d’intermédiaires en vue d’une rectification.

Si vos pratiques actuelles vous plaisent (utiliser les mains en magnétisme pour attraper une « flèche », travailler sur le champ d’énergie, etc), gardez les, elles peuvent vous accompagner mais soyez cependant conscient que le fond de l’action ne se joue pas vraiment là mais bien sur le plan des idées, sur le plan en esprit. Dans le cas contraire, les résultats seront toujours incomplets ou insatisfaisants.

Bref, un vaste sujet que j’espère avoir correctement synthétisé.

En espérant vous aider dans votre réflexion,

Portez vous bien 😉

[spiritualisÉtudiant(e)]

« Portez vous bien » 😊😂

Je vous remercie pour votre réponse, c’est toujours un plaisir.

Je vous rejoins tout à fait sur la notion de séparation et ce travail de réalignement à la source, dirons nous.

Mon « aïkido » thérapeutique fonctionne de cette façon, ainsi je n’enlève aucune flèche à la main mais demande à la personne de le réaligner, la plupart du temps en faisant revenir au conflit originel de la problématique et utilisant les étapes des protocoles que vous décrivez. Ça marche à 100% (jusqu’ici.. 😁).

Loin de moi l’idée de faire une Map monde de la myriade des êtres ou forme énergétiques, j’observe que la transe devient de plus en plus profonde lorsque nous plongeons avec le patient de plus en plus dans la conscience, lorsque les racines d’un desalignement sont dans des couches de plus en plus subtils.

Je vois les énergies démoniaque comme des composantes de la réalité projeté dans « ce rêve qu’on appelle nous » comme des couches inconscientes puissantes, où l’individu pioche dans les images de ce que Jung appelait l’inconscient collectif pour donner forme à une réalité énergétique qu’il adopte dans son expérience avec le Tout.

(D’ailleurs à vrai dire, j’observe parfois lors de mon exploration de trauma de vie antérieure personnelle des similitudes avec des expériences anciennes personnels. Je me demande si c’est juste le conscient qui a oublié tout le contexte de ce moment desaligné et qui le réadapte dans cette forme de « vie antérieure », ou alors si ces moments sont des échos de ces autres vies. Bien entendu sûrement les deux, vous me diriez sûrement qu’à un certain niveau c’est pareil)

Ces zones énergétiques de l’être résonne très souvent avec mon énergie et a été au long de mon chemin, je commence à les connaître, et sans aucune volonté de justice divine, ce sont pour moi des dynamiques positives/négatives qui participent à l’évolution de l’expérience commune.

Encore une fois, le travail est seulement de faire l’état des choses présentes et de réaligner pour le meilleur pote en ciel du patient.

Ma fascination se porte plutôt sur le fait de comprendre mieux ce mapping de la conscience, mon expérience m’amène à observer, surtout chez les individus très développé énergétiquement, que c’est parfois très complexe (et plein de paradoxes 🤪)

Tout ceci étant précisé, je réédite ma question qui manquait peut-être de clarté :

J’utilise le protocole deparasitage pour aborder ces zones. En demandant à l’inconscient si il y avait d’autres parasitage, il me répond oui, et en faisant un p’tit listing des possibles parasitage que je peux sentir comme présent par résonance (puisque du coup à un moment de ma vie de praticien j’ai fait un peu l’exploration de ces diverses formes de blocages énergétiques), il me répond oui ou non. Bien-entendu, mon paradigme énergétique me permet de souligner ces espaces. Un de mes premiers questionnement est d’observer à quel point cet espace peut être suggestif énergétiquement de ma part.

Le deuxième, ce type de protocole est-il adapté pour ce type de travaux ? Dans ce cas là, ce n’est pas la personne qui m’évoque spontanément une entité démoniaque, mais moi qui évoque ce concept pour parler d’une énergie, et l’inconscient répond. (Même si ensuite, c’est les cordes vocales de la personne qui d’un coup dit « Bouaaaaaah je suis lucifeeeer » on est d’accord…)

Au final, jusqu’ici pour les p’tits trucs ça marche très bien, par contre pour les plus gros, les espaces deviennent plus complexes, simplement dans cette logique « d’etat des lieux », de chercher à comprendre qui est là pourquoi. La finalité sera de réaligner de toute les manières, mai l’enseignement tibétain « ne défais rien que tu ne peux pas refaire » m’oblige à m’appliquer à comprendre aux mieux ces espaces pour ne pas y faire n’importe quoi, bouger des espaces de la psyché profonde peut-être sans prendre soins d’autres parties du patient qui en découle et qui peuvent être un peu sur le carreau.

En espérant que cette précision dans mes réflexions pourra mieux vous faire comprendre le fond de mon exploration.

Je vous remercie, et j’en profite pour faire un petit éloge de votre travail, ainsi que cette méthode, je le trouve remarquable par la qualité de la lumière transmise ici. La sagesse et la pertinence de vos réponses (de votre façon de se… comporter 😁) en sont pour moi le gage, et c’est pour moi un bel honneur de vivre ce chemin, aussi grâce à vous, et pour cela je vous en remercie.

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Merci beaucoup pour vos retours, ils sont appréciés.

Je comprend tout à fait votre curiosité pour la diversité des formes, c’est finalement ce que nous faisons au quotidien pour maîtriser un sujet et apprendre, par le mental, à utiliser le monde. Cela ne pose aucun problème en soi, ni dans une approche mystique (l’exploration des mystères), ni dans une approche de la vie en général, l’essentiel étant selon moi de ne simplement pas oublier que la forme, quelle qu’elle soit, n’est qu’une vague déformation sans signification du plan spirituel beaucoup plus élevé et unifié.

Pour répondre très directement à votre question et à cet adage bouddhiste plein de bon sens, nous gagnerons à dire ceci :

– La « magie », c’est l’utilisation de l’esprit suivant nos propres intentions. Dans de tels cas, nos intentions sont généralement tournées vers des finalités d’action précises, tournées vers des représentations et des formes : Par exemple, « transmuter une flèche », soit dissoudre une forme, « réaligner des corps d’énergie », soit une forme également, etc. Dans ce cadre là, l’avertissement Bouddhiste est très pertinent car toucher à une forme précise, suivant une intention personnelle (issue de notre savoir mental, de notre représentation et de notre compréhension personnelle d’un système) peut entraîner des conséquences imprévues ou inattendues. Si je prenais une analogie, je dirais par exemple que dans une maison, on sentirais un courant d’air froid l’hiver, relativement désagréable. En étudiant le système qu’est la maison, on pourrait se rendre compte qu’il y a des grilles d’aération au rez-de-chaussée et à l’étage et on pourrait prendre la décision, toujours suivant notre compréhension du système, de simplement les reboucher. Aussi, le courant d’air cesse alors mais la maison devient rapidement tellement humide qu’un problème plus sérieux que le premier vient alors de se manifester. C’est la limite de l’approche appliquées aux formes, elle demande une parfaite compréhension et connaissance d’un système pour être pertinente et sans danger, c’est à dire aux conséquences maîtrisées.

On notera cependant que si le système est bien connu et compris, la « magie », c’est à dire l’utilisation d’intentions personnelles appliquées à des formes spécifiques, peut tout à fait fonctionner et nous permettre d’obtenir de bons résultats. Dans notre analogie, ce pourrait être de remplacer les grilles d’aération par un système de ventilation avec un échangeur de chaleur, réglant ainsi le problème du froid ainsi que celui de l’humidité. L’adage Bouddhiste s’applique selon moi très bien dans ce cas : « Il vaut mieux comprendre en profondeur un système complexe avant d’y plonger les doigts… »

– La guérison spirituelle est différente de la magie, bien qu’un observateur extérieur pourrait croire qu’il s’agit des mêmes processus énergétiques et du même type d’action. Cette différence repose sur deux points : Elle ne repose jamais sur le changement des formes mais sur la rectification par l’amour des idées erronées cristallisées dans le champ de l’esprit et, généralement, à notre stade d’évolution, elle est déléguées à nos frères de lumières en terme d’intention. 

Le passage interne de la magie, d’intentions propres basées sur des représentations de formes, à la guérison spirituelle, basée sur la libération d’idées erronées est souvent subtil et mérite, pour un thérapeute énergéticien, une claire compréhension des différences entre les deux processus car, au cours d’une même séance et si on n’y prend pas garde, l’un et l’autre peuvent se succéder rapidement.

D’un point de vue très concret, quand notre seule intention est de déléguer notre action directement à l’esprit, généralement par l’intermédiaire de nos guides, sans enfermer cette action dans aucune forme, idée préconçue ni des moyens, ni des résultats, nous sommes alors dans un processus de guérison spirituelle qui sera toujours juste, équilibré et positif pour notre patient.

J’ai travaillé longtemps en « nom propre », en voulant résoudre des problématiques énergétiques en travaillant sur des formes, avec succès souvent mais également avec des difficultés parfois voire des situation désagréables qui en venaient à me dépasser entièrement. La limite de ce genre de travail est, comme nous l’avons vus, notre niveau de compréhension du système sur lequel nous agissons et, si on regarde plus en détail, nos modalités d’action pour transformer ce système.

Quand on apprend à déléguer notre action énergétique à nos guides, que notre seule intention est qu’ils puissent agir en vue de la guérison spirituelle de notre patient, il se produit quelque chose d’infiniment plus extraordinaire et pertinent que lorsque nous utilisons nos propres intentions : Les guides, qui ont une parfaite compréhension du système et des enjeux, savent exactement ce qu’il convient de faire et le font parfaitement, toujours pour un coût énergétique moindre et un résultat harmonieux.

Aussi, là où je buttais parfois sur certaines « entités démoniaques » justement ou certains lien transgénérationnels profondément enracinés sans trouver d’issues dans ma pratique guidée alors par mes propres intention, il n’y a aujourd’hui aucune question que je me pose et à tout problème je n’applique qu’une seule solution : Ma seule intention est de servir de canal à la lumière et de laisser les guides agir à leur guise, sur ce qu’ils veulent, suivant la forme qu’ils veulent et suivant leur propre intention. Le travail qui se met alors en place est toujours élégant, fluide, harmonieux, léger, sans résistances et arrive toujours au meilleur résultat que le patient peut accepter.

Ce dernier point est important, parfois nous faisons du mal car nous voulons forcer un résultat particulier, une guérison par exemple ou la fin d’une douleur en particulier et pour ce faire nous nous attachons directement à la forme qu’il nous semble falloir soigner. Or, parfois, cette douleur ou cette forme est une partie importante d’un aspect non réglé d’un système qu’elle peut venir équilibrer et si nous arrivons bel et bien par la magie à imposer la fin de cette douleur, si le système avait besoin de cette douleur, le patient en verra une autre apparaitre ou une autre condition difficile se manifester. C’est la limite de l’approche somatique, de l’approche dans les formes, au delà de notre incompétence profonde, qui que nous soyons, dans ce monde incarné. À l’échelle de la conscience, nous ne sommes que des enfants et notre niveau de compréhension du système est extrêmement limitée (pour ne pas dire inexistante).

L’égo a horreur d’utiliser la guérison spirituelle et ce pour plusieurs raisons : Cela revient pour lui à dire qu’il ne fait rien, ce qui est vrai, qu’il ne comprend rien, ce qui est vrai, qu’il ne pourra pas tirer mérites et valorisation pour la guérison, ce qui est vrai également. De plus, la posture de canal des guides impose un certain niveau d’amour et de gratitude, ce dont l’égo a en horreur également, et c’est la raison pour laquelle la plupart des guérisseurs continuent d’utiliser la magie alors que la guérison spirituelle est plus simple, plus directe, plus efficace et plus universelle. Mais l’égo s’y ennuie car tous les problèmes n’ont alors qu’une seule réponse et ce n’est à vrai dire par du tout de son goût.

Pour conclure par une réponse extrêmement directe à votre question sur le protocole de déparasitage, réponse que j’adapte à votre niveau de pratique et qui ne serait peut-être pas la réponse que je ferais à un autre étudiant, je vous dirais que comme vous l’avez pressentit, le protocole n’est qu’un prétexte, un support à la pratique et à la guérison. N’importe quel protocole, pour peu qu’on l’adapte avec intuition au moment de la pratique, peut servir à cette fin.

Dans votre cas, je vous dirais que vous pouvez à présent vous sentir autorisé à adapter les protocoles et leur forme suivant le moment et votre intuition et que l’enjeu réel sera de savoir si vous utilisez la magie ou le processus de guérison spirituelle pendant votre séance, ce que vous ne pourrez distinguer que par une présence et une conscience de vos propres intentions. Si ce sont les guides qui agissent par vous, eux qui savent très bien refaire tout ce qu’ils défont, votre pratique sera toujours harmonieuse et positive pour vous et votre patient.

Que vous soyez curieux des formes de l’astral, à côté de cela, et d’une compréhension plus approfondie du système ne pose pas de problème, tout en restant conscient que ce n’est qu’une « gourmandise mentale » et que, la conscience est bien faîte, nous n’avons absolument pas besoin de connaître tout cela pour guérir et être guérit.

J’espère que ces pensées peuvent vous aider dans votre réflexion,
Je vous félicite pour votre avancée dans la pratique,

N’hésitez pas.

[spiritualisÉtudiant(e)]

Je vous remercie pour votre réponse et la lumière qui s’en dégage.

Et reçoit vos félicitations droit dans mon coeur, pour ce que votre place et votre enseignement représente pour moi maintenant, c’est une belle reconnaissance.

 

Je ne peux pas rebondir sur toutes les punchlines de votre message, même si mon en-vie me le suggère, cela dit je tiens à partager que ce que je reçois me permet de mieux comprendre, mieux cerner intellectuellement et appliquer, pouvoir aussi l’expliquer ce que je considère important, ce que je ressens, dans cette dimension de lumière. Cela me permet donc de pouvoir le faire vivre et de lui laisser plus d’espace.

 

Je vous remercie donc pour ces précisions emplies de pertinence pour ce que je regarde dans ces situations et par rapport à là où j’en suis.

 

C’est toujours complexe, cet espace où on apprend les protocoles et où, quand, mêler le canal et la connexion. C’est pour cela que je ne m’étais jamais mis à la suggestion hypnotique, et que j’ai laissé d’emblée certains voyages ou protocoles. Dur de garder le flow de lumière, si je l’écoute, il ne fait jamais ça 😁 que de la guérison universelle 😄

 

Je trouve aussi intéressant l’espace où notre conception mental (et du coup sa cultivation) nous ouvre la porte à des mouvements spécifiques, et le passage par ces branchements peut sembler (je dis bien peut sembler) se déconnecter momentanément de la source. Et il faut bien donner au corps mental ces concepts et ces formes pour pouvoir les appliquer, en tout cas je fonctionne comme ça jusqu’ici.. je peux inventer des trucs mais je suis parfois limité et c’est l’observation des phénomènes extérieurs qui me permet de repousser les limites de ma vision et me permettent de comprendre des systèmes que je n’imaginais, parce que je ne pouvais pas les concevoir distinctement, même pas avant.

La beauté du monde extérieur me direz vous ! Cette construction empirique par mimétisme nous permet je pense d’évoluer.

On éduque donc le corps mental à travers la forme pour éduquer le corps de lumière à travers la forme, qui nourrit à son tour le corps mental, bref qu’est-ce qui nourrit qui en premier, en tout cas je trouve que ce genre de gourmandise permet aussi d’aller plus loin dans la pratique, par le compréhension des choses, et donc dans la guérison.

Le passage entre les corps de l’information et du fonctionnement de chacun, c’est tout un truc.. quand suivre le protocole pour apprendre et quand être en « full flow ». Ou comment gérer au mieux l’entre deux.

Bref 😁 je suis encore en train d’apprendre la pleine maîtrise de chaque articulations thérapeutiques de la pratique de l’HS. Merci pour vos réponses qui m’aident à préciser ces questions en moi et faire vivre avec plus d’intensité mon corps de lumière 🙂

Je prends bien soin de garder cette gourmandise pour ma réflection personnelle plutôt que pour le thérapeute en action, et les notions que vous apportez me permettent d’affiner encore mon intention.

 

Je trouve votre expression à propos de la magie très pertinents, et je garde en moi, et répéterai sûrement 😁, certains paragraphes que vous exprimez.

 

Merci pour tout, je me sens honoré aujourd’hui d’être votre élève.

[Camille ForestierÉquipe Théolis]

Merci beaucoup pour vos retours qui me touchent. Il ne fait aucun doute que vous êtes dans la bonne direction.

Peut-être aimeriez vous étudier « Un cours en Miracles », qui existe en livre mais que l’on peut également trouver à l’écoute sur YouTube. Si vous passez au delà de la terminologie chrétienne utilisée, je ne doute pas qu’il pourra grandement vous intéresser et vous amener de l’aide sur votre chemin.

En vous souhaitant une bonne pratique,

Amicalement.

[Auteur]

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